Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) rassemble dans son dernier rapport les signes indicateurs que les émissions de gaz à effet de serre (GES) anthropiques contribuent aux changements climatiques globaux. Ces changements auront des conséquences néfastes sur les systèmes naturels et humains. La compensation de nos émissions permettrait la continuation de nos activités tout en limitant les impacts sur les écosystèmes.
Dans ce sens, la forêt boréale est au cœur des discussions internationales. La forêt boréale stockant près de 50 % du carbone des écosystèmes forestiers terrestres, une gestion des ressources qui optimise la séquestration du carbone pourrait se révéler un outil efficace pour compenser les émissions de carbone anthropiques. En effet, plusieurs pratiques sylvicoles peuvent favoriser la séquestration du carbone forestier.
Le colloque se concentrera ainsi sur les possibilités d’optimiser les stocks de carbone par l’aménagement forestier durable en vue de compenser les émissions de GES anthropiques au Québec. Il vise à établir un état des connaissances des stocks de carbone en forêt boréale, ainsi que des effets de l’aménagement sylvicole sur le cycle du carbone dans un contexte de changements climatiques.