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13e Forum

  • Lieu : Collège Montmorency
  • Date : 2, 3 et 4 novembre 2012
Pour comprendre, il nous faut toutes les sciences…


Les villes sont de formidables organisations où tous les savoirs sont requis pour les analyser comme pour les transformer. Si l’on pense à nos comportements, à notre sexualité ou aux usages durables des ressources naturelles, on voit que là aussi on a besoin de multiples disciplines pour en comprendre tous les ressorts. Et pour scruter le phénomène du stress… quelle valise de concepts faut-il choisir : neurologie, sociologie, biologie évolutive? Enfin, que dire de la science elle-même, qui ne peut se saisir sans recourir à l’histoire, à la sociologie ou encore à la science politique. Voici donc un événement où sciences de la nature et sciences de la culture sont indissociables! 

 

PROGRAMME

Vendredi 2 novembre 2012
  • 19 h 00: Accueil des étudiants
  • 20 h 00 : Bar des sciences : La fin du monde est à 8 heures! 
Samedi 3 novembre 2012
  • 8 h 00 : Petit déjeuner
  • 9 h à 12 h : Ateliers 

VILLES : grandes et vertes
SEXES : construction biosociale
STRESS : compagnon de vie
RESSOURCES NATURELLES : comme si c’était notre jardin…
JEUX : dessous de nos comportements
SCIENCES : affaires humaines

  • 12 h 00 : Repas
  • 13 h 30 : Reprise des six ateliers
  • 16 h 30 : Activités diverses
  • 18 h 00 : Repas festif et défi « génie »
  • 20 h 00 : Match d’improvisation du MIM (Mouvement Improvisation Montmorency) 
Dimanche 4 novembre
  • 8 h 30 : Petit déjeuner
  • 9 h 30 : Table ronde de clôture animée par le coprésident français, Jean-Paul Delahaye, et le coprésident québécois, Yves Gingras
  • 12 h 00 : Repas et fin des activités 
     

ATELIERS 2012

 

VILLES : grandes et vertes

La majorité des humains sont maintenant des urbains. Les villes ont en effet connu au 20e siècle une croissance phénoménale. En 1950, il y avait 2 villes de plus de 10 millions d’habitants, il y en a maintenant 30. Cette urbanisation massive est tellement nouvelle qu’il est normal qu’elle soit à parfaire. Beaucoup d’erreurs sont d’ailleurs encore commises : étalement abusif sur les territoires agricoles, densité trop forte ou trop faible, omniprésence de l’asphalte, priorité à la voiture, etc. Mais beaucoup de solutions existent déjà : verdissement massif, agriculture urbaine, ruches d’abeilles, densité optimale, équilibre entre espaces privés et publics, transports en commun efficaces, etc. 

  • Les villes peuvent-elles être aussi vertes que les campagnes?
  • Est-ce qu’il y a une limite à la taille des villes?
  • Quelles sont les pratiques exemplaires?
Panélistes
  • Christine Aubry, AgroParisTech
    • Quels sont les défis de l’agriculture de proximité dans un monde fait d’immenses mégalopoles? Demandez à Christine Aubry, agronome, et depuis plus de dix ans chercheure à AgroParisTech, l’Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement. Ses travaux se situent à la rencontre de la ville et de la campagne. Elle étudie l’organisation de l’agriculture urbaine et périurbaine dans sa diversité, sa gestion technique et sa prise en compte dans les projets d’urbanisme. Son parcours touche-à-tout lui a permis d’acquérir une vision globale, tout en restant connecté aux réalités.
  • Vincent Galarneau, Vivre en ville
    • On peut dire que Vincent Galarneau a à cœur la qualité de notre environnement. Titulaire d’un baccalauréat en sciences de l’environnement et d’une maitrise en anthropologie de l’Université Laval, il a su promouvoir, grâce à ses recherches, les pratiques écologiques et solidaires en agriculture. Il a également une importante expérience de terrain dans la mise en place de jardins collectifs en milieu urbain ainsi que dans la mise en marché des aliments locaux. Il est aujourd’hui conseiller en environnement et agriculture urbaine chez Vivre en ville, où il participe aux travaux de l'équipe des Stratégies collectivités viables.
  • Juan Torres, Université de Montréal
    • Juan Torres est professeur adjoint à l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal. À la fois diplômé en architecture au Mexique et en urbanisme à l’Université de Montréal, il a réalisé sa thèse en aménagement. Son objet de recherche? Le rôle du vélo dans la relation entre les enfants et leur quartier. Son terrain? Les projets Grandir en ville de Montréal et de Guadalajara. Depuis, il étudie le lien entre la ville et la jeunesse, les transports actifs et le design urbain, en quête de formes plus durables d’habiter l’espace urbain.

Animation : Marc-Olivier D’Astous, Collège Montmorency

 

SEXES : construction biosociale 

La reproduction sexuée a eu un succès évolutif incroyable. Elle permet en effet de brasser, à chaque génération, la diversité génétique d’une population lui conférant un immense potentiel d’adaptation. Deux genres émergent de ce type de reproduction : mâle et femelle, avec des rôles reproducteurs distincts. Déterminé dès la fécondation, le sexe est d’abord génétique, puis hormonal et finalement morphologique. Mais l’environnement et la culture ont également leurs influences, et ce, particulièrement chez l’être humain, où la question des « genres » est complexe et sujet à la controverse.

  • Quelle est la différence entre sexe et genre?
  • Quelles sont les influences biologiques et culturelles sur notre sexualité?
  • Les filles préfèrent le rose et ne savent pas lire les cartes et les garçons sont monotâche ou plus doués en maths… est-ce scientifiquement prouvé?
Panélistes
  • Luc-Alain Giraldeau, Université du Québec à Montréal
    • Luc-Alain Giraldeau se passionne pour nos amis les bêtes. Ce professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM, s’intéresse en effet à l’étude du comportement des diverses espèces animales, notamment les pigeons. Parmi ses domaines d’expertise, le sexe « animal ». Sur ce sujet, il a contribué à la publication Aux origines de la sexualité avec un chapitre intitulé justement « Le sexe dans le règne animal ». Ses connaissances éclairent sous un angle nouveau la sexualité humaine en permettant de distinguer les influences d’origine biologiques de celles d’origine culturelle.
  • Véronique Pronovost, Université du Québec à Montréal
    • Véronique Pronovost est chercheure au sein de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques, à l’UQAM. Cette candidate à la maitrise en science politique et en études féministes étudie l’influence de la droite chrétienne sur la construction identitaire sexuée des genres aux États-Unis. Et notamment sur son hypothétique effet dans le maintien d’un antiféminisme ambiant. Elle est coordonnatrice de l’Observatoire sur les missions de paix et opérations humanitaires. Elle est également récipiendaire de la Bourse Brian Bronfman, parmi de nombreuses autres distinctions.
  • Catherine Vidal, Institut Pasteur
    • Le cerveau a-t-il un sexe? Quels sont les rôles de la biologie et de l’environnement socio-culturel dans la construction de nos identités d’hommes et de femmes? Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Paris, s'intéresse aux rapports science et société et en particulier aux préjugés sur le cerveau, le sexe et le déterminisme en biologie. Gros programme!

Animation : Mathilde Hubert, Consulat général de France à Québec

 

STRESS : compagnon de vie

Notre cerveau a évolué pour effectuer deux tâches principales : trier les informations pertinentes et détecter les menaces potentielles. Nous avons, par exemple, un excellent « système » de réponse quand un alligator se pointe au détour. C’est un « stresseur » absolu, notre vie est en danger. Les problèmes commencent quand il n’y a pas de reptiles, et que le cerveau se retrouve constamment bombardé de « stresseurs » relatifs. Activités constantes sur téléphone intelligent, peine d’amour, pression à la performance, dettes, etc. À long terme, le cerveau n’apprécie pas cette « sursollicitation ». Quand il a trop de stress, le cerveau n’arrive plus à faire le tri. Tout devient menaçant et apparaissent les troubles d’anxiété; plus rien n’est menaçant et c’est le burn-out… Il apparaît donc que notre civilisation est particulièrement stressante, mais est-ce vraiment le cas?

  • Le stress peut-il être positif?
  • La vitesse du numérique crée-t-elle un technostress?
  • Quelles sont les bonnes pratiques antistress?
Panélistes
  • Gilles Dupuis, Université du Québec à Montréal
    • Gilles Dupuis, détenteur d’un doctorat en psychologie, enseigne à l’UQAM. Ses domaines d’expertise sont la psychologie et l’analyse du comportement. Et il les étudie au sein de plusieurs structures. En effet, il est à la fois chercheur à l’Institut de Cardiologie de Montréal et directeur du Laboratoire d’études en psychologie de la santé et la qualité de vie (LEPSYQ). Il est également directeur scientifique au Centre de liaison sur l’intervention et prévention psychosociales (CLIPP), où il est responsable des recherches sur la santé psychologique du travail, et notamment sur le stress. 
  • Philippe Rodet, Cercle Stress info
    • Philippe Rodet est un expert du stress notamment en entreprise. Docteur en médecine, ancien médecin urgentiste, il a contribué en 2008 à la création du Cercle Stress Info, dont il est directeur. Ce site d’actualité sur le stress regroupe de nombreux échanges et documents sur le sujet. Il a également participé en 2008 à la création de la Commission nationale sur le stress de l’association nationale des directeurs des ressources humaines. Il est l’auteur de quelques livres sur le sujet, donc le plus récent sorti en 2011 s’intitule Se protéger du stress et réussir : sept leviers de motivation. 
  • Morgane Lemasson, Université Laval
    • Docteure en Neurosciences (biologie du cerveau), Morgane Lemasson travaille en recherche fondamentale à l’Institut en Santé Mentale du Québec. Son travail de recherche consiste à mieux comprendre les mécanismes d’action des psychotropes (antidépresseurs, régulateurs de l’humeur etc) sur le cerveau et à analyser la physiopathologie des maladies mentales. En d’autres termes, Morgane Lemasson tente de comprendre ce qui se passe dans le cerveau de personnes atteintes de maladie mentale afin de trouver des pistes thérapeutiques pour les soigner. Passionnée par le transfert des connaissances, Morgane Lemasson est communicatrice scientifique au sens large du terme qui participe à plusieurs projets de vulgarisation scientifique (radio, presse écrite, conférence etc.) afin d’intéresser le grand public aux nouvelles découvertes scientifiques.

Animation : Joanie-Kim McGee-Tremblay, Commission de l'éthique en science et en technologie

 

RESSOURCES NATURELLES : comme si c’était notre jardin…

Roche, sol, plante, eau, air. Voilà les composants de base de notre jardin planétaire. Dans la nature des choses, tout ce système est assez autonome. Mais quand tout à coup une espèce envahissante se met à y croître de manière démesurée, 7 milliards de mammifères sans poil par exemple, l’équilibre s’en trouve solidement secoué. Heureusement, cette espèce possède aussi un gros cerveau lui permettant de rétroagir, de réparer, de réfléchir, d’innover. Cette intelligence se présente, entre autres, sous la forme de la « gestion l’environnement ». Une discipline en plein essor où le savoir s’y développe de manière accélérée. Beaucoup sont déjà au travail. Des citoyens, des entrepreneurs comme des chercheurs. En recherche, toutes les disciplines sont sollicitées. Un travail transdisciplinaire et hautement collaboratif.

  • On ne creuse une mine qu’une seule fois, quelle approche alors doit-on avoir?
  • Où en est-on avec la gestion durable des forêts, du bois?
  • Quels conseils voudrait-on donner au ministre des Ressources naturelles?
Panélistes
  • Florian Prost, SEREX
    • Conseiller technique au SEREX, Florian Prost y développe une expertise entourant la combustion de la biomasse forestière et la caractérisation de son impact sur l'environnement. Ce jeune ingénieur, diplômé de l’École nationale supérieure des technologies et industries du bois d’Épinal, est arrivé au Québec lors d’un échange CREPUQ en 2009. À l’Université Laval, il a eu la chance de travailler avec les équipes du Centre de recherche sur le bois. Il a pu ainsi approfondir ses connaissances et ses compétences sur les énergies renouvelables et la gestion environnementale. 
  • Catherine Potvin, Université McGill
    • Catherine Potvin étudie les changements climatiques au Département de biologie de l'Université McGill et au sein du Centre d'études de la forêt. La chercheure s’intéresse tout particulièrement au rôle que pourrait jouer la forêt dans l’atténuation des bouleversements climatiques. Afin de pousser ses analyses d'écologiste, elle a développé tout un pan des biostatistiques. Impliquée sur le plan des politiques internationales sur les changements climatiques, elle travaille activement sur un mécanisme de réduction des
      émissions de gaz à effet de serre liées au déboisement. Depuis de nombreuse années, elle collabore avec les peuples autochtones
      du Panama à la conservation des forêts. Pour tous ces travaux, elle a reçu en 2012 le prix Miroslaw Romanowski de la Société Royale du Canada. 

Animation : Johanne Lebel, Acfas

 

JEUX : dessous de nos comportements

Nous menons sans cesse des jeux « stratégiques », où notre gain ou notre défaite dépend autant de nos choix que de ceux des autres. Il faut donc manœuvrer, déjouer, coopérer. La théorie des jeux s’intéresse à ces comportements. Elle permet de modéliser ces situations, de déterminer une stratégie optimale pour chacun des « joueurs », de prédire l'équilibre du jeu et de trouver le chemin vers la situation désirée. Elle est utilisée tant en biologie, économie, sciences politiques, sociologie, etc. 

  • Quelles sont les règles menant à la coopération?
  • Peut-on gagner au « dilemme du prisonnier »?
  • Sommes-nous prédictibles?
Panélistes
  • Michèle Breton, HEC Montréal
    • Il est possible d’appliquer la théorie des jeux aux situations de prise de décisions stratégiques. Michèle Breton, professeure à HEC Montréal, le sait bien. Elle vient d’être élue présidente de l’International Society of Dynamic Games. Après avoir obtenu une maitrise en recherche opérationnelle à Polytechnique et un doctorat en informatique à l’Université de Montréal, la chercheure applique désormais sa connaissance de la théorie des jeux à différents domaines de recherche, dont la gestion de l'environnement, la finance et l'économie. 
  • Jean-Paul Delahaye, Université des Sciences et Technologies de Lille
    • Jean-Paul Delahaye enseigne l'informatique et les mathématiques à l'Université des sciences et technologies de Lille, où il fait ses recherches au sein du Laboratoire d'informatique fondamentale de Lille (CNRS). Il travaille sur la théorie computationnelle des jeux et plus récemment sur la notion de hasard. Ses domaines de recherches actuels portent aussi sur la théorie de la complexité et la modélisation. Il consacre une part de son temps à des activités de communication scientifique et popularisation des résultats de la recherche. Il a écrit une quinzaine de livres dont une partie est destinée au public non spécialisé, sur des thèmes liés aux mathématiques et à l'informatique. Depuis 1991, il tient la rubrique mensuelle mathématique « Logique et calcul » dans la revue Pour la Science.
  • Patrick Gonzalez, Université Laval
    • Patrick Gonzalez a obtenu son doctorat en sciences économiques à l’Université de Montréal en 1998. Il est depuis professeur au département d’économie de l’Université Laval. Et parmi ses domaines de recherche, il y a celui du … jeu! En effet, les choix en matière d’économie obéissent à des règles et parfois, à des paris. Il cherche donc à saisir les dynamiques présentes en microéconomie et en économie de l’information. En 2006, il a publié un manuel d'initiation à la théorie des jeux. 

Animation : Nicolas Faucher, Cégep Limoilou

 

SCIENCES : affaires humaines

L’extraordinaire progrès des connaissances et des technologies a eu lieu parce que nous avons mis au point une approche laïque d’observation et d’expérimentation. Les scientifiques vont alors « créer » des pouvoirs sur lesquels, ils n’auront pas tous les pouvoirs. Ces connaissances et ces savoir-faire seront en effet repris par les politiciens, les marchands, les banquiers, etc.  Les savoir scientifiques ont donc transformé le monde radicalement et aujourd’hui, nous vivons pleinement dans une société technoscientifique.

  • Historiquement, comment s’est-on socialement ajusté aux bouleversements technoscientifiques?
  • Que se passe-t-il si les chercheurs, tel Galilée, sont censurés dans leur laboratoire?
  • Quelles responsabilités ont les chercheurs sur les effets de leurs découvertes?  
Panélistes
  • Brigitte Chamak, INSERM
    • Brigitte Chamak est sociologue et neurobiologiste à l’INSERM, en France. Elle a d’abord étudié en biochimie et en neurobiologie. Mais elle se posait déjà de nombreuses questions quant au rôle et aux enjeux de la science. Par exemple, quels peuvent être les problèmes liés aux expertises ou au débat public? Elle a donc réalisé une thèse en épistémologie et en histoire des sciences. Ainsi, ses recherches ont porté sur la constitution de réseaux d’experts ou le rôle d’associations de patients. Actuellement, elle travaille sur les transformations des représentations de l’autisme. 
  • Yves Gingras, Université du Québec à Montréal
    • Historien, sociologue des sciences et professeur à l’UQAM, Yves Gingras est reconnu pour ses nombreuses publications en histoire et en sociologie des sciences. Il a d’abord fait une maîtrise en physique à l’Université Laval pour ensuite bifurquer, au niveau doctoral, vers l’histoire et la sociopolitique des sciences à l’Université de Montréal. Désormais professeur au département d’histoire de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et sociologie des sciences, il a reçu de nombreux prix. Désireux de créer le débat sur la place publique, il a tenu, de 1997 à 2012, une chronique à l’émission Les Années Lumières, sur la première chaine de Radio-Canada. Il intervient encore régulièrement dans les médias sur les questions touchant les aspects sociaux des sciences.
  • Eve Seguin, Université du Québec à Montréal
    • Eve Seguin détient un doctorat en sciences politiques et sociales de l’University of London (Royaume-Uni). Spécialiste du rapport entre politique et sciences, elle est professeure au Département de science politique et au Programme d'études avancées en science, technologie et société à l'Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur les controverses technoscientifiques publiques, l'interface État/sciences/technologies, et les théories politiques des sciences. Elle est responsable de la chronique « La science, c’est politique » du magazine en ligne Découvrir de l’Acfas. 

Animation: Sophie Morisset, Collège Lionel-Groulx