14e Forum
- Lieu : Cégep Garneau
- Date : 25, 26 et 27 octobre 2013
Le monde et notre intelligence collective
Cette année, notre forum va parcourir de vastes territoires. Nous regarderons comment l’intelligence collective émerge du réseautage de dizaines de pluricellulaires (nous), et comment on « reproduit » cette intelligence à travers les robots. Puis, jetant un regard vers l’infini, nous nous demanderons s’il n’y a pas un peu d’intelligence quelque part sur une autre planète logée quelque part parmi ces milliards de galaxies. Côté transformation de la matière et des écosystèmes, nous irons du micro au macro, de l’échelle chimique à celle des océans. Enfin, habités par le doute et le questionnement, comme tout bon esprit scientifique, nous soulèverons le tapis pour voir ce qui se cache sous le discours des pseudosciences.
PROGRAMME
Vendredi 25 octobre 2013
- 19 h 00 Accueil des participants
- 20 h 00 Bar des sciences « Quelle est la valeur des savoirs scientifiques », animé par Valérie Borde, journaliste scientifique.
Samedi 26 octobre 2013
- 8 h 00 Petit déjeuner
- 9 h 00 Ateliers :
CHIMIE VERTE
ESPACE ET ASTROPHYSIQUE
FLEUVES ET OCÉANS
INTELLIGENCE COLLECTIVE
PSEUDOSCIENCES
ROBOTIQUE
- 12 h 00 Repas
- 13 h 30 Reprise des ateliers
- 16 h 30 Activités diverses
- 18 h 00 Repas festif et défi « génie »
- 20 h 00 Présentation par le Centre de démonstration en sciences physiques et prestation musicale des Bleue Pelouse
Dimanche 27 octobre 2013
- 8 h 30 Petit déjeuner
- 9 h 30 Petit tour des six ateliers en plénière et mot de clôture des coprésidents, Magalie Deleuil et Pierre-Léonard Harvey
- 12 h 00 Repas et fin des activités
ATELIERS 2013
Chimie verte
On ne manipule pas la matière impunément. Les physiciens avec le « nucléaire » et les biologistes avec les « OGM », tout comme les chimistes avec les BPC ont été aux prises avec les effets collatéraux de leurs découvertes. Ainsi, toute recherche en laboratoire, comme toute innovation en industrie, doit être liée à une éthique de la prudence et du doute. Et aujourd’hui, une critique constructive de la chimie l’amène à être au cœur des solutions à l’épuisement des énergies fossiles, au déséquilibre atmosphérique responsable du réchauffement climatique, à la lutte aux bactéries résistantes, etc. Le monde a plus que jamais besoin de la chimie et de sa capacité à comprendre et à manipuler la matière, minérale ou biologique. Une chimie organique, inorganique, bio ou physico, analytique, mais surtout une chimie durable…
- Quels sont les grands principes de la chimie verte?
- Comment les chimistes travaillent-ils avec les autres disciplines?
- Est-ce que la chimie verte est réalisable à l’échelle industrielle?
Panélistes
- Audrey Moores, Université McGill
- Audrey H. Moores est diplômée de l’École polytechnique de Paris et professeure adjointe à l’Université McGill depuis 2007. Elle est régulièrement sollicitée par les médias pour son expertise en chimie verte, une chimie davantage tournée vers la durabilité et le respect de l’environnement et de la santé. Dans un entretien au journal Le Devoir en novembre 2012, elle disait vouloir : « s’attaquer à des problèmes écologiques bien particuliers et utiliser la chimie pour y répondre ».
- Thierry Ollevier, Université Laval
- Thierry Ollevier est professeur de chimie organique à l’Université Laval. Après des études à l’Université de Namur en Belgique, il fait escale à l’Université de Stanford, puis à l’Université de Montréal. Il s’établira finalement à Québec où il remportera plusieurs distinctions en enseignement. Spécialisé en chimie organique de synthèse, le « groupe Ollevier » s’intéresse au développement de nouvelles méthodologies synthétiques. Ces recherches s’inscrivent dans les champs d’activités de la chimie verte qui a pour objectif de réduire l’usage de substances néfastes pour l’environnement.
- Stéphane Sarrade, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives
- Stéphane Sarrade est un chercheur français au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), dans le domaine de la chimie verte. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de vulgarisation scientifique, notamment : La chimie d’une planète durable (2011) et La chimie est-elle réellement dangereuse ? (2010). En plus de ses nombreuses distinctions dans ses domaines de recherche (Prix de l’Innovation VINITEC en 2004, Prix de l’Environnement POLLUTEC en 2006), il remporte en 2012 le Prix La Science se livre, destiné à promouvoir la culture scientifique.
Animation : Sébastien Tousignant, Cégep Limoilou
Espace et astrophysique
L’exploration du ciel a intéressé toutes les civilisations. Les Mayas, les Babyloniens, tout comme les Chinois, ont « cartographié » la voûte céleste. Mais, c’est avec le développement des technologies lors de la Seconde Guerre mondiale que l’espèce quittera le plancher des vaches pour gagner l’Espace. Aujourd’hui, des sondes spatiales font le tour des planètes de notre galaxie, les touristes de l’espace ont fait un premier tour, et on réfléchit sur les possibilités de « terraformage » de la planète Mars. Aussi, la découverte d’exoplanètes ramène à l’avant-plan la possibilité de la vie ailleurs dans l’Univers.
- Comment se fait la recherche, et où en est-elle?
- Est-ce qu’il y a de la vie ailleurs que sur notre planète?
- Quelle éthique voulons-nous pour l’exploration spatiale?
Panélistes
- Magalie Deleuil, Laboratoire d’astrophysique de Marseille
- Magalie Deleuil est astrophysicienne, professeure des universités et chercheure au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille. Elle y est responsable de l’équipe scientifique « Planètes, Atmosphères Stellaires et Interactions » et s’est spécialisée dans les exo planètes, ces planètes situées à l’extérieur de notre système solaire. Elle est régulièrement sollicitée par les médias, notamment pour son art de nous emmener en voyage dans l’Univers. En 2010, elle a découvert six nouvelles planètes dans le cadre du programme exoplanète du satellite Corot.
- Robert Lamontagne, CRAQ
- Directeur exécutif de l'Observatoire du Mont-Mégantic, Robert Lamontagne est intervenu à de nombreuses reprises dans les médias pour son expertise en exploration spatiale. Il est membre du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ) et a reçu plusieurs Prix d’excellence en enseignement au sein de l’Université de Montréal. Ses conférences abordent des thèmes truculents, on pense notamment à « Exoplanètes — Bienvenue au zoo ! », ou bien « Croyez-vous aux OVNIs ? », qui se tiendront en novembre 2013 à Repentigny. Il a récemment reçu le grade de Chevalier de l’Ordre de la Pléiade, décerné par l’Assemblée parlementaire de la francophonie, pour sa contribution à la diffusion de la science auprès du public.
- Hugo Martel, Université Laval
- Hugo Martel est professeur au Département de physique, de génie physique et d’optique de l’Université Laval. Parmi ses intérêts de recherche, on retrouve, entre autres, la formation et l’évolution des galaxies et des étoiles. Il est membre du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ), en plus d’être titulaire de la Chaire de recherche en cosmologie théorique et numérique. Passionné d’astronomie, il tient de nombreuses conférences pour les astronomes amateurs et a reçu plusieurs prix et distinctions.
Animation : Antoine Tati, Cégep Limoilou
Fleuves et océans
Les océans et les fleuves couvrent 71 % de notre planète « bleue » et participent largement à son équilibre. En constante interaction avec l’atmosphère, ils rendent la vie possible et agissent sur la régulation du climat. Aussi, ces plans d’eau constituent un formidable réservoir de vie, produisant chaque année près de 92 milliards de tonnes de tissu végétal, contre 272 milliards de tonnes produites par la végétation de terre sèche. Les activités humaines ont d’importantes incidences sur les océans et les fleuves. En pêchant à outrance, par exemple, nous déséquilibrons dangereusement les écosystèmes et menaçons d’extinction de nombreuses espèces. Mais nous pouvons aussi par des recherches et des pratiques durables inverser le cours des choses. Des travaux sur les relations entre phytoplancton comme puits de carbone ou sur les stress humains et naturels sur l’évolution des écosystèmes côtiers, en sont des exemples.
- Comment concilier activités humaines avec la capacité de ces écosystèmes?
- L’aquaculture est-elle une solution?
- Quelles recherches se font autour du fleuve Saint-Laurent?
Panélistes
- André Abreu, Expéditions Tara
- Né à Rio de Janeiro, au Brésil, André a étudié Philosophie et de la Communication sociale à Rio, avec une spécialisation en relations internationales et du développement économique à la Sorbonne, Paris. Travaillant depuis 1998 sur des projets de coopération internationale dans le domaine de l’environnement, il rejoint en 2003 la Fondation France Libertés, à Paris, où il a travaillé pendant six ans, dont deux dans la position de directeur du développement, avec la mission de représenter France Libertés au sein du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Conférencier et expert invité dans des conférences diverses à l'UNESCO, au Parlement européen et dans différentes commissions de l’ONU. En 2009, il rejoint l'équipe de Tara Expéditions, avec pour mission de développer dans le long terme un axe de plaidoyer sur les principaux enjeux écologiques liés à la mer.
- Mathieu Cusson, Université du Québec à Chicoutimi
- Mathieu Cusson est professeur en écologie marine à l’Université du Québec à Chicoutimi. L’expertise de ce chercheur, spécialiste de la biodiversité, dépasse les frontières du Québec. Il a séjourné dans plusieurs instituts et universités ici et ailleurs dont à Dublin en Irlande et à Pise en Italie. Biodiversité du benthos marin, macroécologie et méta-analyses font partie de son quotidien. Avec toujours en tête l’envie de mieux comprendre le rôle de la biodiversité sur l’écosystème marin.
- Robert Michaud, GREMM
- Robert Michaud est tombé en amour avec baleines lorsqu’il était naturaliste, à Tadoussac, au début des années 1980. Il fonde le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) en 1985. Deux ans plus tard, il crée l’Institut national d’écotoxicologie du Saint-Laurent (INESL), avec Pierre Béland. Il étudie le béluga du fleuve Saint-Laurent et concrétise cela par une maîtrise à l’Université Laval. Véritable passionné-passionnant, Robert Michaud se consacre à de multiples projets de sensibilisation et d’éducation, notamment via son site Internet Baleines en direct.
Animation : Sophie Morisset, Cégep Lionel-Groulx et Marc-Olivier D’Astous, Collège Montmorency
Intelligence collective
Les oies sauvages adoptent une formation en V où chacune est aspirée par la précédente. En groupe, elles sont moins rapides, mais elles vont plus loin. Ouvrières, soldates ou reine, les fourmis se répartissent les tâches. Individuellement, leurs capacités cognitives sont insuffisantes, mais collectivement émerge une colonie au comportement cohérent. De même, les humains développent leur potentiel socialement. Aujourd’hui, plus que jamais, cette capacité est décuplée par les avancées technologiques. Plus puissant que le papyrus, l'imprimerie, la radio ou la télévision, Internet permet, entre autres, une fulgurante explosion de l’intelligence collective de notre espèce.
- Quelles sont les pratiques qui favorisent l'intelligence collective?
- Quel rôle jouent l’empathie et les neurones miroirs dans l’apprentissage?
- On est tous interdépendants, devrions-nous être plus solidaires?
Panélistes
- Pierre-Léonard Harvey, UQAM
- Pierre-Léonard Harvey est professeur au Département de communication sociale et publique de l’UQAM. Fondateur du Laboratoire de communautique appliquée de l’UQAM, il y étudie l’impact des technologies de l’information et de la communication sur l’humain. Le chercheur est aussi un spécialiste des communautés virtuelles et de leur application dans des domaines variés tels que la santé, l’éducation, l’architecture, l’urbanisme ou l’écologie. Véritable « produit » de la transdisciplinarité, il fait partie d’un réseau international sur l’intelligence collective.
- Roland P. Malhamé, Polytechnique Montréal
- Professeur au Département de génie électrique de l’École Polytechnique de Montréal, Roland P. Malhamé est un adepte des systèmes de contrôle, des systèmes évolutifs, adaptatifs et d’apprentissage. Il a été directeur du Groupe d’études et de recherche en analyse des décisions (GÉRAD), l’un des plus importants centre de recherche opérationnelle dans le monde. Aujourd'hui, il se concentre notamment sur la modélisation de la dynamique des grands ensembles, et la conception des réseaux électriques intelligents.
- Raphaël Suire, Université de Rennes
- Raphaël Suire est chercheur au Centre de Recherche en Économie et Management (CREM-CNRS) de L'université de Rennes 1. Après avoir obtenu un doctorat en sciences économiques, il s’est spécialisé en économie de l’innovation numérique, de la créativité, des clusters (grappes) et des réseaux sociaux. Il est également un praticien de l'innovation collective. Administrateur et membre fondateur de la Cantine Numérique Rennaise, il accompagne aussi les porteurs de projets au sein de l'Annexe, un nouveau lieu dédié à l'accélération de projets numériques. En juin dernier, il donnait un séminaire de recherche à HEC Montréal intitulé "Les tiers lieux de l'innovation collective : l'exemple des Cantines Numériques".
Animation : Joanie-Kim McGee-Tremblay, Commission de l’éthique en science et en technologie
Pseudosciences
Quand on observe avec nos sens, il apparaît évident que la Terre est immobile et que le Soleil lui tourne autour, comme un astre en chaleur... Ce que l’on voit, entend, perçoit n’est pas nécessairement la réalité. De dire « je l’ai vu de mes yeux vu » ne suffit pas à prouver l’existence d’un phénomène. Il faut donc interroger le fondement de nos croyances, idées ou perceptions. De même, on doit se demander sur quoi se fondent l’astrologie, les perceptions extrasensorielles, la télépathie ou l’homéopathie. Questionner les mots, les chiffres, les motivations de celui/celle qui nous parle. Réfléchir aussi aux forces et aux limites de la connaissance fondée sur l’approche scientifique. Développer un esprit critique, mais capable de reconnaître les certitudes basées des sommes d’évidences. En un mot, être sceptique.
- Sur quoi les pseudosciences fondent-elles leurs croyances?
- De l’alchimie à la chimie, avons-nous une pensée plus rationnelle?
- Comment différencier les opinions des savoirs validés?
Panélistes
- Cyrille Barrette, Université Laval
- Cyrille Barrette est biologiste, professeur émérite de l'Université Laval. Spécialisé dans l'écologie comportementale et l'ostéologie fonctionnelle des mammifères ainsi que l'évolution, il est l'auteur de deux ouvrages de vulgarisation scientifique : Le Miroir du Monde (2000) et Mystère sans magie (2006), de même que Lettres ouvertes: Correspondance entre un athée et un croyant (2013). Un fervent défenseur de la pensée scientifique, il offre de nombreuses conférences pour promouvoir la "vraie" science et critiquer la "pensée magique". Il enseigne à l'Université du 3e âge de l'Université Laval. En 2007, il a reçu le prix Sceptique du Québec pour son engagement dans la défense de la rigueur scientifique.
- Alexandre Moatti, Université Paris-VII
- Alexandre Moatti est un auteur et éditeur scientifique français, ancien élève de Polytechnique et ingénieur en chef au Corps des Mines. Il est instigateur et directeur de plusieurs sites Internet gouvernementaux de diffusion de la connaissance (comme science.gouv.fr ou bibnum.education.fr). Enseignant dans des institutions comme l’École nationale d’administration ou l'École des hautes études en sciences sociales, Alexandre Moatti est depuis 2011 chercheur associé à l'Université Paris-VII (histoire des sciences et des idées). Travaillant sur la vulgarisation scientifique et l'étude des marges de la science, son dernier ouvrage (2013) s'intitule Alterscience - Postures, dogmes, idéologies.
- Danny Plouffe, Université McGill
- Plus jeune, Danny Plouffe croyait beaucoup aux phénomènes paranormaux, aux fantômes, aux OVNIS et à la télépathie. Plus tard, il s’est tourné vers la physique théorique. Dans le cadre de son doctorat, il a étudié les systèmes quantiques, avec pour objectif de mieux comprendre la supraconductivité. Il est aujourd’hui reconnu dans le monde du scepticisme grâce à son travail de démystification de l’émission Rencontres paranormales, sur son blogue paraenquete.com. Il a obtenu le Prix Sceptique en 2011 pour ce travail de « déconstruction scientifique » des phénomènes paranormaux.
Animation : Mathilde Hubert, Consulat général de France à Québec et Gilles Lalonde, Collège Montmorency
Robotique
Chez les Grecs, il y a eu le pigeon volant d'Archytas de Tarente. Les membres de l’androïde de Léonard de Vinci bougeaient avec cohérence. Au 18e siècle – l'âge d'or des automates —, le célèbre canard de Vaucanson buvait, mangeait, caquetait et s'ébrouait dans l'eau. Au début du 20e siècle, un chien électrique photosensible, une tortue cybernétique et un renard électronique étaient dotés de capacités d'apprentissage grâce à leurs organes sensoriels. Aujourd’hui, c’est l’ère du bio et du micro. La bionique puise ses modèles chez les plantes et les animaux, en étudiant la biomécanique pour développer des systèmes par biomimétisme. Et du côté « micro », on en serait à produire des hélicoptères de la taille d'une molécule…
- Comment collaborent les humains et les robots en industrie?
- Où est-on avec l’intelligence artificielle?
- Quels sont les écueils de la robotique?
Panélistes
- Stéphane Boyer, Hardent
- Fort de 10 ans d’expérience dans le développement de systèmes logiques programmables et embarqués, Stéphane Boyer s’est illustré en tant que chargé de cours et associé de recherche à l’École Polytechnique de Montréal, son Alma Mater. Il travaille aujourd’hui comme concepteur matériel sénior et formateur pour Hardent, une compagnie de services de design électronique. Expert en matière de circuits logiques programmables, il est passionné par l’électronique et le transfert des connaissances.
- Dominique Duhaut, Université de Bretagne-Sud
- Dominique Duhaut est professeur d’informatique à l’Université de Bretagne-Sud et membre du Laboratoire des sciences et techniques de l’information, de la communication et de la connaissance. Spécialiste de robotique, il a dirigé plusieurs projets d’envergure nationale et européenne. Ses travaux de recherche se concentrent sur la programmation des robots et la robotique émotionnelle, un savant mélange de technologie et de sciences humaines. Il a été récompensé du « Grand Prix de l’innovation et des technologies » en 1998 et collabore à de nombreux projets de vulgarisation scientifique.
- Pierre Luc Dumas, Centre de robotique et de vision industrielles
- Pierre-Luc Dumas est technicien sénior en robotique. Il est diplômé de l’École nationale d’aérotechnique du Québec et a œuvré pendant cinq ans comme spécialiste en automatisation pour la Corporation Scientifique Claisse. Il fait aujourd’hui partie de l’équipe du Centre de robotique et de vision industrielle, où il met à contribution son expertise en robotique industrielle et en gestion de projet.
Animation : Nicolas Faucher, Cégep Limoilou