Pour de nombreux chercheur·ses universitaires qui œuvrent à l’extérieur des frontières du Québec, la connaissance des études québécoises et l’investissement dans celles-ci constituent un apport enrichissant pour leurs activités de recherche, de même que pour la formation de leurs étudiant·es. Certain·es de ces chercheur·ses engagé·es dans le champ des études québécoises ont conçu un projet de recherche, né au sein de l’Association internationale des études québécoises (AIEQ), qui vise à mettre en relief la qualité de la pensée et de la recherche au Québec et sa puissance comme moteur d’innovation et de transformation. Leur expérience comme chercheur·ses, professeur·es et membres des conseils scientifiques et des comités éditoriaux de revues savantes québécoises a déterminé la découverte et l’approfondissement de champs disciplinaires, d’œuvres et de valeurs qu’ils tiennent à rendre plus visibles et à transférer vers d’autres cultures universitaires. Dans le cadre de ce projet, baptisé « Le Québec : penser le monde » (en partageant la proposition et la conviction exprimées par le rapport Bissonnette-Porter, 2013), ils souhaitent inviter des voix puissantes de la création, de la pensée et de la recherche à participer à la réflexion sur les apports des études québécoises à leurs activités d’enseignement et de recherches.
Au nom de ces chercheur·ses, l’AIEQ propose une table ronde autour du thème « les études québécoises comme moteur d’enrichissement des contextes de formation, et comme moteur de transformation de la recherche ». Cette table réunira des chercheur·ses émérites québécois·es et étrangers·ères.