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Le mardi 6 mai 2025

Le consentement sexuel s’est imposé comme une norme primordiale dans nos sociétés. Il a pour effet juridique de légitimer des interactions sexuelles qui, en son absence, seraient des agressions. Son primat se justifie généralement pour trois raisons. Il garantit le respect de l’autonomie des personnes impliquées dans une interaction sexuelle : c’est à chaque partenaire que revient l’autorité de l’accepter ou non, suivant ses désirs et ses raisons. De plus, c’est une norme neutre : peu importe ce que les autres peuvent penser moralement de certaines pratiques, ces dernières sont permises du simple fait que tous les partenaires y consentent. Enfin, le consentement sexuel est une norme qui protège notre liberté : au contraire de la promesse et du contrat qui nous obligent pour le futur, le consentement, parce qu’il peut être retiré à tout moment, nous laisse libres de changer d’idée.

Le consentement sexuel semble ainsi être une norme juridique tout à fait adéquate. Pourtant, il pose son lot de défis. Mal interprété, peu informé, difficile à retirer, souvent complaisant voire contraint, parfois non enthousiaste. Il n’est pas toujours garant de nos épanouissements sexuels ni d’une égalité sexuelle entre les partenaires. Nombreuses sont les critiques qui lui ont donc été adressées en différents domaines : études féministes et de genre, psychologie, droit, éthique, philosophie, etc. Au point où il nous est permis aujourd’hui de nous interroger sur ses limites. Sous quelles conditions le consentement sexuel est-il une norme adéquate pour nos interactions sexuelles? Et sous quelles conditions ne l’est-il plus? Faut-il le transformer, voire le remplacer par d’autres normes? Que doit-il être pour être garant de nos épanouissements sexuels?

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Colloque

Section 300 - Lettres, arts et sciences humaines

Responsables

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Avant-midi

09 h 00 à 12 h 00
Communication orale
Communications orales
Limites et enjeux du consentement sexuel face aux rapports de genre
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-5012
Discutant·e : Vanessa Agenor (UdeS - Université de Sherbrooke), Dominique M-Lavoie (Université d’Ottawa), Geneviève Proulx-Masson (UQAM - Université du Québec à Montréal)
09 h 00
Mot de bienvenue
09 h 10
Consentement et masculinités : une meilleure compréhension des mécanismes genrés pour une prévention ciblée des violences sexuelles
Dominique M-Lavoie (Université d’Ottawa)
Résumé
10 h 00
Ils ont vu, ils sont venus, ils ont vaincu : phénoménologie du regard pornographique sur le consentement sexuel
Vanessa Agenor (UdeS - Université de Sherbrooke)
Résumé
10 h 50
Pause
11 h 10
Le consentement sexuel : discours majoritaire et paradoxes
Geneviève Proulx-Masson (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Résumé

Dîner

12 h 00 à 14 h 00
Diner
Dîner
Dîner
Uniquement sur place
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-5012

Après-midi

14 h 00 à 17 h 00
Communication orale
Communications orales
Limites et enjeux du consentement sexuel face aux normes et à l’éthique
/ Sur place et en ligne
Bâtiment : Bâtiment D
Local : D-5012
Discutant·e : Marie-Hélène Desmeules (UdeS - Université de Sherbrooke), Élye Plourde (Assemblée nationale du Québec), Maxime Tremblay (Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue)
14 h 00
La variable neutralité du consentement sexuel : quand l’ordre public supplante l’autonomie
Élye Plourde (Assemblée nationale du Québec)
Résumé
14 h 50
″Tout était correct?″ Le consentement sexuel comme rupture de la responsabilité pratique
Marie-Hélène Desmeules (UdeS - Université de Sherbrooke)
Résumé
15 h 40
Pause
16 h 00
Le consentement sexuel entre éthique et morale. Proposition d’une perspective polysémique à partir de la phénoménologie du soi de Paul Ricœur.
Maxime Tremblay (Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue)
Résumé
16 h 50
Mot de clôture