Les mines du Québec consomment annuellement près d’un milliard de litres de combustibles fossiles (diesel, 2,73kgCO2eq/L, ou mazout lourd, 3,15kgCO2eq/L), avec une prévision triplée sur 20 ans.
Depuis, des projets de décarbonation de réseaux électriques autonomes, d'équipements miniers, de stockage et de conversion énergétique qui concernent tant les communautés que l'industrie minière ont vu le jour.
Cependant, pour décarboner efficacement le nord du Québec, il ne s’agit pas simplement de remplacer le combustible par des sources alternatives. Le diesel est une source d’énergie qui se transporte et s’entrepose aisément, longtemps, à peu de frais et dont la densité énergétique est élevée. De plus, si la technologie des moteurs électriques rivalise maintenant avec les moteurs à combustion interne dans l’industrie automobile, beaucoup reste à accomplir dans le domaine des équipements spécialisés utilisés dans le Nord. Ainsi, l’augmentation du taux de pénétration des énergies renouvelables (ENR) repose sur trois axes où des choix sont effectués en fonction des caractéristiques et du niveau de maturité technologique des options disponibles: 1) les technologies à employer pour les divers équipements, bâtiments et sources; 2) les moyens de stockage supplémentaires (mobiles) et complémentaires (stationnaires); et 3) un système de gestion intelligente des flux de puissance .
Dans ce contexte, le colloque proposé invite les chercheurs, acteurs et parties prenantes de la décarbonation du Nord à venir partager le résultat de leurs efforts sur la scène de l'ACFAS.