Pour appuyer le principe d’une société démocratique qui repose sur des savoirs et sur la mise en discussion de ceux-ci, il est primordial de conforter et de développer le dialogue sciences-société. L’existence de ce dialogue tient à la volonté et à l’engagement de chercheurs et de chercheuses qui croient dans les actions de communication et de médiation scientifiques et qui décident d’y consacrer du temps, nonobstant l’ensemble des responsabilités qui remplissent leur quotidien au sein des universités. Pour nourrir et reconnaître cet engagement à sa juste valeur, il est essentiel de partager les expériences fructueuses dont les établissements d’enseignement supérieur et les personnes qui les soutiennent peuvent se revendiquer (il sera notamment question du label SAPS en France). Il est tout aussi important de voir dans quelle mesure, à la fois individuellement et collectivement, ces expériences peuvent être renforcées et consolidées par des actions complémentaires et conjointes qui tirent profit de l’expertise issue du Québec et de la France. Il va sans dire que la reconnaissance du travail de communication et de médiation scientifiques, à l’échelle des universités mais plus largement à l’échelle des critères d’excellence des parcours universitaires, sera au cœur des échanges qui auront cours durant le colloque.
Il existe de nombreuses valorisations au sein des établissements d’enseignement supérieur en matière de communication et de médiation scientifiques, mais celles-ci demandent à être davantage connues. Suivant l’objectif d’un partage des meilleures pratiques, voire dans l’optique de développer des coopérations interuniversitaires, le présent colloque réunira des administrateurs et administratrices de la recherche œuvrant dans des universités du Québec et de la France.