619 - L’enseignement et l’apprentissage à l’ère de l’intelligence artificielle générative

En 2023, le paysage des bibliothèques académiques a dû s'adapter à l'introduction des technologies avancées d'intelligence artificielle telles que ChatGPT. À l’UQÀM, comme dans de nombreuses autres universités, les bibliothécaires ont dû réagir rapidement pour adapter leurs services de littératie informationnelle. Notre bibliothèque a répondu promptement en formant un groupe de travail pour suivre les avancées concernant l'IA. Nous avons initié un apprentissage à l'échelle du personnel via une activité d'exploration de ChatGPT, recueillant des réflexions et des besoins. Un atelier interactif a ensuite été conçu, l'un devant être intégré dans les formations données dans les cours et l'autre ouvert aux inscriptions individuelles. Le groupe de travail a par la suite travaillé sur un guide à propos de l’intelligence artificielle et a conçu d’autres ateliers sur les intelligences artificielles et la recherche.

Cette conférence sera un retour sur l’expérience de soutien à l’apprentissage et à l’enseignement d’un point de vue bibliothéconomique. C’est un récit de parcours qui résumera l’adaptation d’une équipe à un nouveau changement drastique dans le milieu de l’éducation et qui relèvera les observations les besoins et les questionnements les plus fréquents de la part d’une communauté variée composée d’étudiants, d’enseignants, de professionnels et de chercheurs.

L’influence mutuelle des technologies et de la conception publicitaire marque l’histoire de la publicité. Depuis Gutenberg et le développement des techniques d’impression qui ont changé radicalement le domaine des médias et de la publicité, en passant par l’émergence des ordinateurs qui a révolutionné le monde de la conception publicitaire jusqu’aux technologies émergentes comme l’intelligence artificielle (ou IA) qui propose de nouveaux outils et perspectives aux professionnel.les de la communication, la conception publicitaire évolue et s’adapte aux changements technologiques. Des logiciels d’intelligence artificielle générative à l’instar de ChatGPT, Dall-E, Midjourney, Bard, et récemment Gemini par Google et I-JPEA par Meta, ont vu le jour, pour générer un ensemble de données permettant de proposer un nombre illimité de combinaisons de textes, d’images et de vidéos, afin de créer des contenus de toute sorte (littéraire, journalistique, marketing, etc.) et pour des fins multiples (travaux académiques, contenu médiatique et publicitaire, etc.).

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Cette communication a pour but de présenter les enjeux de la recherche en apprentissage des langues assistée par l’intelligence artificielle générative (IAG). Inspirée des travaux de chercheurs tels que Pack et Maloney (2023), Moussalli et Cardoso (2020), et Robert Godwin-Jones (2023), elle se veut une plateforme de diffusion de l’étude du phénomène de l’AIG dans un domaine de recherche critique. Il sera question des opportunités offertes par l’utilisation de l’IAG en apprentissage des langues telle que la possibilité de communiquer en temps réel avec des robots conversationnels adaptatifs en langue cible. Il sera également question de perspectives préoccupantes que l’AIG offre pour les chercheurs et les praticiens, notamment en ce qui a trait aux enjeux éthiques de propriété intellectuelle et à l’authenticité des interactions avec l’IAG. Finalement, un aperçu de recherches en cours sur l’IAG en apprentissage des langues dans le système scolaire sera offert.

Références :

Godwin-Jones, R. (2023). Emerging spaces for language learning: AI bots, ambient intelligence, and the metaverse. Language Learning and Technology, 27(2), 6-27.

Moussalli, S., & Cardoso, W. (2020). Intelligent personal assistants: Can they understand and be understood by accented L2 learners? Computer Assisted Language Learning, 33(8), 865-890.  

Pack, A., & Maloney, J. (2023). Using generative artificial intelligence for language education research: Insights from using. TESOL Quarterly, 57(4), 1571-1582. 

Si la production par ChatGPT de contenus à partir de textes préexistants peut avoir de nombreux atouts pédagogiques, elle expose le secteur de l’enseignement aux dangers du plagiat. Les questions liées au droit d’auteur concernent également la paternité des productions générées par chatGPT.  
En effet, ce chatbot peut aider les apprenants à la rédaction et à l’apprentissage des langues eu égard aux nombreux défis éducatifs au Maroc. Aussi, ce pays a été parmi les premiers à répondre à l’appel de l’UNESCO pour une intelligence artificielle éthique en 2021. Une réflexion nationale multipartite a ensuite été lancée sur l’utilisation responsable de l’IA. Le Bureau Marocain de Droit D’auteur et Droits Voisins a récemment répondu aux questions de l’OMPI dans le cadre du dialogue sur la propriété intellectuelle et l’intelligence artificielle. Si les réponses annoncent une réforme de la loi sur la propriété littéraire et artistique, elles ne sont pas satisfaisantes à plusieurs égards. Certaines d’entre elles sont ambiguës, contradictoires entre elles ou décorrélées par rapport au fléau du plagiat au Maroc. D’autres ne tiennent pas compte de l’évolution de la jurisprudence anglo-saxonne ou latine, ce qui soulève des incertitudes juridiques quant à l’utilisation de contenus protégés par le droit comparé. D’où la nécessité d'envisager une réforme en faisant une analyse pointue des actualités en la matière tout en les adaptant au contexte juridique, social et culturel marocain. 

En tant que puissance montante, l'intégration de l’IA dans la vie humaine est imparable. Des plateformes telles que ChatGPT, DALL-E et Midjourney sont considérées comme le point de mire technologique de 2023. ChatGPT, en particulier, est décrit comme une "sensation culturelle" qui s'est rapidement répandue, illustrant son impact rapide et significatif (Schlagwein et Willcocks, 2023). Dans le cadre d'une telle tendance, de nombreux chercheurs ont reconnu qu'il était manifestement nécessaire de développer une culture de l'IA en tant que compétence fondamentale. La culture de l'IA englobe un large éventail de compétences, allant de la compréhension des concepts de base de l'IA à son application responsable dans des contextes sociétaux. Elle met l'accent sur des compétences telles que la compréhension, l'utilisation, l'évaluation et la création de technologies d'IA. (Ng et al., 2021). De leur part, Farrell et Baker (2023) attestent qu’il est crucial d'intégrer des compétences en matière d'IA dans les programmes d'enseignement. Dans le même sens, Mao, Chen et Liu (2024) soulignent que ces compétences sont essentielles pour préparer les étudiants à une future main d'œuvre de plus en plus intégrée à l'IA. Cette idée est soutenue par Okaiyeto, Bai et Xiao (2023), qui affirment en outre l'importance de préparer les étudiants à un avenir intégré à l'IA, en particulier dans des disciplines telles que l'écriture et la communication.

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Depuis une trentaine d’années, la littérature sur les applications de l’intelligence artificielle (IA) en éducation est particulièrement féconde. Selon Zawacki-Richter et al. (2019), les enseignants et les pédagogues ont récemment commencé à s’interroger sur la manière d’intégrer ces technologies dans leurs enseignements afin de soutenir les apprentissages des étudiants. Il existe jusqu’à ce jour une variété de dispositifs d’intelligence artificielle (IA) adoptée dans le monde de l’enseignement, qui prend le plus souvent la forme de systèmes tutoriels intelligents, de systèmes d’évaluation automatique, d’environnements d’apprentissage collaboratif ou de jeux visant l’apprentissage (CSE, 2020, p.11). Dans ce contexte, le développement de l’intelligence artificielle a donné naissance à un outil de grande envergure à même de révolutionner la recherche universitaire en permettant d’analyser et de traiter une grande quantité d’informations dans un laps de temps très court. Cet outil peut en guise d’exemple aider les chercheurs à résumer un texte, à rédiger des articles, et à analyser des données non structurées…

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Le lancement par OpenIA de son application conversationnel grand public, ChatGPt, à la fin de l’année 2022 a réactualisé le débat public concernant l’intelligence artificielle et son impact sociétal. Industriels, Chercheurs, médias, experts et pouvoirs publics ont réagi massivement pour exposer les enjeux de l’usage de ce nouveau modèle de langage et les récentes applications auxquelles il a donné lieu. Pourtant, l’intelligence artificielle ne se réduit pas aux systèmes génératifs (texte, images, son, video etc). Elle est déjà présente et pratiquée dans de nombreux dispositifs technologiques utilisés en éducation, santé, économie, services. Son ubiquité actuelle revient au progrès réalisé dans la puissance du calcul et le traitement des données, aux stratégies étatiques de recherche et développement déployées et à l’inflation discursive sur les vices et vertus des innovations technologiques. L’actuelle proposition vise à mettre au jour quelques aspects du déploiement de l’intelligence artificielle dans le domaine de l’éducation et la formation. Appelée comme toute nouvelle technologie à transformer l’école par la mise en place de nouveaux outils d’apprentissage et la création des pratiques d’enseignement plus performantes et efficientes, l’intelligence artificielle suscite des espérances et des inquiétudes dans le monde éducatif.

Ce travail se penche sur l'évolution du rôle des professions de la comptabilité et l’édition des états de synthèses comptable à l'ère des transformateurs génératifs pré-entrainés, en mettant l'accent sur les implications de ChatGPT, un outil d'intelligence artificielle sophistiqué développé par OpenAI. L'étude utilise une nouvelle approche en faisant appel à ChatGPT pour prédire les états de synthèses de 50 entreprises opérant dans différents secteurs d’activités au Maroc, puis en comparant les résultats avec ceux réalisés par des professionnels des métiers de comptabilité pour approfondir note compréhension. L'étude explore également les applications potentielles des transformateurs génératifs pré-entrainés dans le domaine de l'audit, suggérant que ces outils peuvent accroître l'efficacité, la précision et l'évaluation de l’alignement avec les obligations et normes comptables en vigueur. Les résultats attendus suggèrent que l'adoption des avancées technologiques et l'apprentissage continu sont impératifs pour les comptables afin de rester pertinents et compétitifs dans ce paysage numérique qui évolue rapidement.

Contexte : L'éducation est confrontée à un besoin croissant de contenu créatif et personnalisé pour répondre aux besoins divers des apprenants. L'émergence de l'intelligence artificielle générative offre de nouvelles possibilités pour répondre à cette demande.
Problématique et objectifs : Cette communication explore comment l'intelligence artificielle générative peut être utilisée pour augmenter la créativité dans la création de contenu éducatif. L'objectif est d'analyser les avantages, les défis et les implications éthiques de cette approche.
Méthodologie : Nous examinons les différentes techniques d'intelligence artificielle générative, telles que les réseaux génératifs antagonistes (GAN) et les réseaux de neurones récurrents (RNN), et leur application potentielle dans la création de contenu éducatif.
Recueil de données probantes : Nous nous appuyons sur des études empiriques et des projets pilotes ayant utilisé des techniques d'intelligence artificielle générative dans le domaine de l'éducation, le cas échéant.
Groupe de participants : Cette communication s'adresse aux chercheurs, aux éducateurs, aux développeurs de logiciels éducatifs et à toute personne intéressée par l'intersection de la créativité, de l'intelligence artificielle et de l'éducation.
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Contexte :
La généralisation de l’usage des technologies de l’intelligence artificielle (à présent IAG) depuis 2022 a constitué une vraie révolution qui concerne la quasi-totalité des domaines. L’adoption de ces technologies par les plus jeunes, notamment les étudiants qui les utilisent dans leurs activités scolaires, de différentes manières et à divers degrés (Dwivedi et al., 2023) invite le corps enseignant à re-questionner ses méthodes d’évaluation et donc d’enseignement. En effet, bien que ces dernières aient connu une évolution principalement depuis les années 70, elles font encore l’objet de critiques à la fois sur leurs fond et forme (Westwood, 2008) que la révolution des TIC et l’IAG ravivent.

Problématique et objectifs :
Ce travail de recherche a pour ambition de remettre à l’ordre du jour le débat sur les méthodes d’enseignement pratiquées dans la plupart des établissements et concernant les différents niveaux scolaires. Il part du constat que les étudiants font de plus en plus appel aux technologies de l’information et de la communication (à présent TIC) et plus récemment de l’IAG pour la conduite de leurs travaux. Outre ses considérations purement éthiques (Chatterjee et Dethlefs, 2023), ce phénomène constitue une opportunité de ré-investigation de la problématique des méthodes d’évaluation et donc d’enseignement à partir d’une étude à la fois des types et de l’intensité de l’usage de l’IAG par les étudiants.

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Dans un contexte d'évolution constante, l'intelligence artificielle (IA) redéfinit le paysage professionnel, suscitant une course aux compétences inédite. Cette communication explore l'adaptation des programmes des écoles de commerce pour répondre aux exigences du marché du travail dans l'ère de l'IA. L'essor rapide de l'IA crée une demande croissante de compétences spécifiques, nécessitant une réévaluation des programmes éducatifs pour préparer les étudiants à tirer parti des opportunités offertes par cette révolution technologique.
L'étude vise à identifier les compétences clés recherchées par les employeurs dans le domaine de l'IA et à proposer des ajustements pour répondre aux besoins futurs du marché du travail. Adoptant une approche méthodologique mixte, intégrant revue de la littérature et entretiens avec des experts, elle engage divers acteurs tels que des représentants d'écoles de commerce, des experts en IA, des professionnels RH et des étudiants. Les résultats mettront en lumière les lacunes actuelles dans les programmes éducatifs et formuleront des recommandations concrètes pour aligner les cursus sur les exigences du marché du travail à venir. En abordant les implications pratiques des ajustements proposés, la communication discutera des défis potentiels et explorera des moyens d'optimiser l'intégration des compétences liées à l'IA dans les programmes académiques.
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Cet article désigne comment les entreprises du secteur industriel en tirent parti des compétences clés pour renforcer leur initiative de Lean Management en contribuant à leur compétitivité et durabilité. Le but est d’améliorer leur capacité et expertise pour s’adapter au changement du marché, innover, maintenir leur avantage concurrentiel et réduire les risques liés à l’incertitude économique. Les entreprises fixent des objectifs en analysant les synergies entre ces domaines, en identifiant les compétences clés et en évaluant leur impact sur le Lean Management. Notre démarche emprunte ces éléments d’un ensemble d’articles et revues d’experts du Lean Management, de l’industrie et de l’éducation 4.0. Nous exploitons des mutations technologiques en lien avec l’intelligence artificielle, visant le développement des systèmes et d’algorithmes permettant de créer des programmes, de personnaliser les formations des collaborateurs, d’analyser des données sur les performances des apprenants et d’identifier les tendances qui prédisent les actions futures. Il s’agit des techniques relevant la nécessité d’une culture d’apprentissage organisationnelle dans le développement professionnel répondant à la problématique de l’adaptation des collaborateurs à l’évolution technologique, créant une révolution éducative 4.0. Les discussions menées mettent l’humain au cœur du Lean Management 4.0, d’où l’importance de l’amélioration continue et l’adaptation au changement pour une compétitivité durable