Informations générales
Événement : 90e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Enjeux de la recherche
Description :La recherche collaborative acquiert, dans le contexte actuel de crise socioécologique, une plus grande signification que jamais. Elle s’inscrit dans la mouvance des recherches participatives, parmi lesquelles on retrouve la recherche partenariale, la recherche engagée, la recherche orientée par la collectivité et la recherche-action. Désormais associée aux visées de justice épistémique et de justice environnementale, la recherche collaborative répond à une évolution des ancrages épistémologiques, théoriques et méthodologiques de la recherche. Ce colloque vise à explorer les particularités, les significations et les avancées permises par des pratiques de recherche collaborative et de coconstruction de savoirs en éducation relative à l’environnement, au croisement des logiques et des regards de chercheurs et chercheuses et d’acteurs et actrices du milieu.
Remerciements :Ce colloque est rendu possible grâce à l'appui financier du FRQSC (Équipe en partenariat, 2020-2024) et de la Faculté des sciences de l'éducation de l'UQAM.
Dates :Format : Sur place et en ligne
Responsables :- Laurence Brière (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Isabel Orellana (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Hugue Asselin (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Eric Richard (Les Amis de la montagne)
Programme
La recherche collaborative en éducation relative à l’environnement : apports des dernières décennies et défis contemporains
La recherche collaborative acquiert, dans le contexte actuel de crise socio-écologique, une plus grande signification que jamais. Elle s’inscrit dans la mouvance des recherches participatives, parmi lesquelles on retrouve la recherche partenariale, la recherche engagée, la recherche orientée sur la collectivité et la recherche-action. Désormais associée aux visées de justice épistémique, la recherche collaborative répond à une évolution des ancrages épistémologiques, théoriques et méthodologiques de la recherche. Ce type de recherche, déployé au croisement des regards et des savoirs, peut devenir un creuset de transformation des réalités éducationnelles et socio-écologiques. Les panelistes retraceront des recherches collaboratives marquantes, qui ont contribué de manière significative au champ de l'éducation relative à l'environnement. Ils et elles exploreront également les besoins, défis et perspectives de recherche collaborative en lien avec des réalités contemporaines. Il sera ainsi notamment question d'éducation relative aux changements climatiques et d'éducation au sein des mouvements sociaux.
Le rapport artistique, sensible et créatif à l’environnement et sa portée en éducation
Les fonctions heuristique, critique, politique et ontogénique de l’art, de la créativité et de leur pratique constituent des contributions essentielles pour l’éducation relative à l’environnement dans une perspective de reconstruction des rapports à soi, aux autres et au monde. Les démarches créatives sollicitent la perception, la raison et l’imagination, offrant des points d’ancrage des plus fertiles pour le développement d’une écocitoyenneté. La pratique créative en éducation favorise également le développement de l’aiestheisis, ce rapport sensible au milieu qui permet de saisir l’interdépendance radicale de toutes formes de vies. De telles démarches contribuent à structurer une identité de vivant parmi les vivants, à forger sa vision du monde et à sentir son pouvoir-agir. Les communications de cette session analyseront les apports et les défis de démarches collaboratives en recherche, qui mettent de l'avant la créativité.
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Communication orale
écH2osystème : du fleuve à la scèneGeneviève Dupéré (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Dans un écosystème ou une communauté humaine, la complexité des interactions d’un grand nombre d’agent·e·s et de situations devient l’un des défis de l’anthropocène. De ceci, écH2osystème, un projet en arts vivants sur le Saint-Laurent, démontre les bénéfices de la recherche collaborative, favorisant la « construction d’un certain savoir inédit sur un objet lié à la pratique ».
écH2osystème implique 300 acteurs·trices scientifiques et maritimes. De ce projet, découle un modèle de recherche-création destiné aux chercheur·e·s et aux étudiant·e·s en environnement. Le modèle écH2osystémique stimule une approche collaborative transposant en récit la complexité d’une problématique écologique dont nous faisons partie. Il fut mis à profit lors du cours de
mobilisation des connaissances de la maîtrise en environnement et en développement durable à l’Université de Montréal.Dans ce modèle, les arts deviennent un mode collaboratif d’exploration et de transposition d’une connaissance dynamique par la recherche-création. La réciprocité des savoirs spécialisés émerge de l’espace entre les disciplines. Pour surpasser les enjeux, ce modèle met de l’avant le principe de « l’hospitalité langagière » de Paul Ricoeur et un principe d’ouverture évitant « l’écueil du moralisme », en favorisant « une déférence à l’autre ».
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Communication orale
La permaculture en recherche collaborative en vue de soutenir la transformation ontologique et l’émergence de nouveaux communsGuillaume Moreau (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Au carrefour entre les théories du design, de l’écologie des systèmes, du care (sollicitude, prendre soin, responsabilité), de la régénération ainsi que des savoirs issus des milieux de l’action collective et de l’agroécologie, la permaculture peut autant être décrite comme un mouvement, une philosophie et une pratique. Elle vise à concevoir nos milieux de vie en prenant soin de la terre et des humains tout en distribuant équitablement les ressources dans une perspective écocentrique. Avec comme prémisse la volonté d’une transition socioécologique, la permaculture pourrait-elle nous permettre de transformer nos communs et notre rapport au territoire? Cette communication présentera une méthodologie inspirée de la permaculture, conçue pour soutenir une démarche de recherche-action collaborative visant conjointement à : 1) repenser l’aménagement d’un grand parc urbain et 2) développer des propositions écopédagogiques au sein de ce parc, qui s’appuient sur les caractéristiques biophysiques et sociales du milieu.
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Communication orale
Littérature et philosophie pour enfants pour une éducation cosmopolite relative à la consommation et aux changements climatiques : les apports de la recherche collaborativeAdolfo Agundez Rodriguez (UdeS - Université de Sherbrooke)
Le modèle de développement capitaliste à logique néolibérale serait la première cause de l'actuelle crise climatique, dont les pauvres et les plus vulnérables sont les premières victimes. Changer les modes de consommation d'énergie et les modes de vie fondés sur la surconsommation dans une société cosmopolite apparaît comme l'une des principales initiatives pour transformer la situation de crise climatique. Ainsi, les aspects éthiques et politiques deviennent des éléments centraux de l’éducation cosmopolite relative à la consommation (ERC) et aux changements climatiques (ERCC). En ce sens, depuis 2010, nous avons travaillé dans différentes recherches collaboratives visant l’élaboration, la mise en pratique et l’évaluation du matériel pédagogique ayant comme finalité la formation éthique et politique en matière de consommation, de cosmopolitisme et de changements climatiques selon les principes de la philosophie pour enfants. Le matériel créé consistait en : 1) des romans pour enfants sur les aspects politiques et éthiques du cosmopolitisme, de la consommation et des changements climatiques; 2) des guides pour accompagner les personnes enseignantes lors de l’utilisation des romans en classe. Nous présentons la démarche et les principaux résultats de ces recherches collaboratives qui montrent le potentiel de la littérature jeunesse pour ce type de formation centrée sur les aspects éthiques et politiques du cosmopolitisme, de la consommation et des changements climatiques.
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Communication orale
Le cas de l'enseignement d'un plan d'intervention en milieu naturel: une recherche action en éducation relative à l'environnementVincent Guérette (Université de Moncton), Michel Léger (Université de Moncton)
La place de l’éducation relative à l’environnement (ERE) en enseignement ressource est très peu étudiée. Notre projet examine la mise en œuvre d'un plan d'intervention inclusif à caractère environnemental, spécialement conçu pour un élève avec besoins. Au Canada et ailleurs au monde, les gouvernements cherchent davantage à structurer leur système éducatif de sorte que tous·tes les élèves apprennent ensemble. Or, il existe encore beaucoup d'incertitude de la part des personnes-cadres de tous les paliers du système scolaire quant à la façon de concrétiser un tel changement paradigmatique vers l’inclusion. Un niveau d’incertitude comparable existe à savoir comment intégrer concrètement des concepts relatifs à l’environnement dans les curriculums. Le présent projet de recherche aide à mieux informer le domaine de l'éducation sur les possibilités d’un plan d’intervention axé sur une ERE pour élèves à besoins. Cette étude de cas intrinsèque, opérée dans une approche de recherche-action, documente les succès d’un élève du primaire (11 ans) souffrant du trouble du spectre de l'alcoolisation fœtale après un an de scolarisation à partir d’un plan d’intervention où il apprenait dehors, en nature, s’investissant dans un projet supervisé de construction et de gestion d’un poulailler. Le projet tente de répondre à la question de recherche suivante: comment un plan d'intervention en éducation conçu autour d'une approche inclusive en ERE affecte-t-il l'apprentissage chez un élève à besoins?
Pause du midi
Les collaborations au cœur de mobilisations écocitoyennes et aux frontières de l’action militante
La recherche avec les acteurs et actrices des mouvements sociaux se réalise souvent dans une dynamique d’enquête réflexive conjointe, dans une perspective de décolonisation des savoirs et dans une visée de contribuer à des changements culturels majeurs. De telles recherches donnent ainsi lieu à une exploration du réseau « être-savoir-vouloir-pouvoir ». Or, quelles sont les caractéristiques des recherches collaboratives actuelles dans les milieux d’engagement écosocial? Quelles dynamiques d’interaction y ont cours et comment nourrissent-elles les compréhensions des réalités socio-écologiques, des dynamiques de pouvoir et des voies de transformation sociale? À quelles conditions les recherches partenariales en ERE permettent-elles de susciter le dialogue des savoirs? Quelles voies sont actuellement explorées pour soutenir une véritable co-construction de savoirs dans ces espaces de recherche? Voilà quelques-uns des questionnements qui seront abordés à travers cette séance de communications.
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Communication orale
Recherche collaborative en contexte de lutte écosociale autochtoneAdolfo Agundez Rodriguez (UdeS - Université de Sherbrooke), Alexis Legault (UdeS - Université de Sherbrooke)
La Commission de vérité et réconciliation du Canada (2015) a mis en relief l’importante division qui subsiste entre Premiers Peuples et populations allochtones, de même qu’une volonté générale de rapprochements. On observe cependant que de nombreux conflits territoriaux ont déjà permis d’unir divers groupes autochtones et environnementaux autour d’enjeux communs.
Cette communication se penche sur les apports socio-éducatifs d'une collaboration entre groupes allochtones et autochtones en contexte de lutte écocitoyenne, par l’intégration de principes de la recherche collaborative sous deux facettes. Premièrement, il est question de l'importance de travailler en collaboration avec les acteurs·trices du terrain dans le contexte d'une étude de cas relative à des mouvements sociaux, dans l’optique de surpasser les apprentissages « sur » ces mouvements et de parvenir à apprendre plutôt « avec » eux. Deuxièmement, dans le cadre d’une recherche qui implique des membres des Premiers Peuples, il apparaît crucial d’assurer une saine collaboration entre le milieu de la recherche et les communautés. La recherche en contexte autochtone peut s’avérer particulièrement problématique, notamment au regard d’enjeux relatifs aux rapports de pouvoir, mais aussi en lien avec un processus fréquent d’extraction de connaissances. La recherche avec les Premiers Peuples gagne alors à inclure les perspectives autochtones, et ainsi s’assurer que les retombées contribuent à répondre aux besoins de chacun·e.
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Communication orale
Approches participatives en santé environnementale : la méthode de co-constructionClara Boutet (Université de Strasbourg)
Une enquête quantitative portant sur les attentes des enfants en matière de prévention en santé a montré que les pollutions constituent une préoccupation centrale pour cette population. Compte tenu des limites des campagnes de prévention habituelles et pour en optimiser l’efficacité, une équipe pluridisciplinaire (composée de médecins, designers en innovation sociale, spécialistes en études qualitatives, journaliste scientifique, maître d’œuvre…) a entrepris de co-concevoir un programme de sensibilisation en y associant ses destinataires : les enfants (9-11 ans) et leurs enseignant·e·s.
Les récentes méthodes participatives dites de co-construction partagent de nombreux points de définition tels que l’appropriation des savoirs, l’usager au cœur des problématiques, les questions relatives à l’autonomisation et la responsabilisation des individus (empowerment), les enjeux citoyens (démocratie territoriale…), la recherche de solutions par consensus, le contrôle communautaire par l’évaluation, etc. La démarche de co-construction étudiée tente de favoriser l’éco-responsabilisation et l’autonomie des destinataires.
Le modèle collaboratif se construit autour de rôles et de compétences hétérogènes associés aux membres du collectif acteur de la co-production des savoirs. Afin de mettre en lumière les particularités et les exigences propres au processus de co-construction, cette communication s’efforcera de retracer l’itinéraire méthodologique de l’élaboration du programme en question.
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Communication orale
Élargir la confluence entre l’agroécologie et l’éducation relative à l’environnement. Perspectives et pratiques socio-éducatives des initiatives agroécologiques au QuébecKylyan Marc Bisquert I Pérez (Universidade de Santiago de Compostela)
L’agroécologie est un domaine transdisciplinaire composé de diverses disciplines scientifiques (naturelles, sociales, humaines), de paysan·ne·s pratiquant des modes écologiques de production et de mouvements sociaux orientés vers la souveraineté alimentaire. Tous ces acteurs·trices partagent un intérêt commun pour la transformation radicale du système agroalimentaire hégémonique, dont les impacts sur la planète et les êtres vivants sont dévastateurs. Ainsi, l’agroécologie devient un domaine d’une importance particulière pour l’éducation relative à l’environnement (ERE), en raison des implications écosociales de son sujet, mais aussi pour les processus collaboratifs qui se déroulent entre les acteurs·trices concerné·e·s. À cet égard, ces deux domaines partagent un grand potentiel de se nourrir mutuellement par le développement commun des approches et méthodologies collaboratives. Dans cette perspective, cette communication présente l’exploration des pratiques socio-éducatives développées par des initiatives collectives liées à l’agroécologie au Québec. Le but est double : 1) approfondir l’approche agroalimentaire critique de l’ERE par les apports agroécologiques; 2) bonifier les pratiques socio-éducatives des initiatives agroécologiques avec l’approche écocitoyenne de l’ERE. À la suite du récent travail sur le terrain, quelques résultats seront présentés, ainsi que des orientations pour contribuer à la co-construction écocitoyenne de systèmes agroalimentaires agroécologiques.
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Communication orale
Les rapports aux savoirs scientifiques et l’engagement écocitoyen d’élèves autour du cas de la pollution de fleuves par les activités minières en République Démocratique du CongoPascal Elengesa Ndunguna (Université de Lubumbashi), Marcel Mulangwa Wa Mulangwa (Université de Lubumbashi)
Le potentiel minier de la R.D.C. attire beaucoup d’investisseur·e·s. L’afflux d’industries extractives qui impactent la communauté le témoigne, et la pollution des fleuves en est l’un des enjeux controversés. Un tel enjeu de société invite l’école à s’ouvrir à la communauté pour faire contribuer les rationalités sociales à l’éducation à l'environnement et au développement durable (EEDD) d’élèves. Nous avons étudié les rapports aux savoirs d’élèves sur la base de leurs échanges avec les acteurs·trices de la communauté sur la problématique, afin de cerner leur engagement à protéger leur fleuve.
Après avoir compris le projet, les deux enseignants collaborateurs l’ont à leur tour expliqué aux élèves et, ensemble, ils ont ciblé dans la communauté divers acteurs·trices significatifs·tives à rencontrer.
Les entrevues semi-dirigées montrent que les élèves ont élargi leur conception de la pollution du fleuve. Le DD du fleuve leur semble plus complexe qu’avant et requiert la transversalité des savoirs. Les raisons de l’engagement qui sont essentiellement anthropiques, écologiques et symboliques couvrent les trois dimensions de rapports aux savoirs. La résilience de la pollution minière est entrevue de diverses manières. Certain·e·s élèves plongent dans le dilemme socio-environnemental, ne sachant quelle position prendre. Les enseignant·e·s trouvent la démarche enrichissante, et souhaitent étendre les échanges.
Session d’affiches
Venez découvrir les projets de recherche collaborative, inspirants et variés, menés par divers groupes de recherche et étudiant·e·s de l'Université du Québec à Montréal.
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Communication par affiche
Conjuguer les savoirs pour optimiser la gestion des matières résiduelles de la localité de RadissonMaude Normandin Bellefeuille (UQAM - Université du Québec à Montréal), Clara Vivin (UQAM - Université du Québec à Montréal)Affiche
La localité nordique de Radisson écope d’un volume important de matières résiduelles malgré sa faible démographie, en raison de sa proximité du complexe hydroélectrique de La Grande Rivière. Les particularités géographiques et socio-politiques du territoire ajoutent au bilan, résultant en une importante quantité de déchets dispersés dans la forêt boréale autour du lieu d’enfouissement en tranchée.
Par l’alerte d’un citoyen engagé, le projet est né de la rencontre de savoirs expérientiels, empiriques et théoriques. Conjuguer l’expérience citoyenne aux données de terrain a permis de répondre à cet enjeu spécifique de gestion des matières résiduelles, qui dépasse les solutions généralement préconisées dans la littérature. Une initiative conjointe de l’Université du Québec à Montréal et de la Localité de Radisson a donc permis de co-construire une recherche-action en immersion dans le milieu.
L’observation participante et les entrevues avec les acteurs·trices de la région (institutions, citoyen·ne·s allochtones et autochtones, entreprises, Hydro-Québec) ont permis d’effectuer un diagnostic participatif des impacts, défis, besoins et fonctionnement de la gestion des matières résiduelles locales. La recherche collaborative sur le terrain, par un accès privilégié aux dynamiques sociales informelles, a engagé un processus de transition socio-écologique en ouvrant la discussion sur le rapport à la gestion des matières résiduelles au sein de la localité.
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Communication par affiche
Les apports de la cartographie participative à la recherche collaborative dans une perspective de territorialité en contexte de conflit socio-écologique lié à l’extractivismeLil Jurado Cerdas (UQAM - Université du Québec à Montréal)Affiche
Cette communication par affiche, présente la démarche collaborative prévue dans le cadre d’une recherche de maîtrise, inscrite dans une étude plus vaste sur les dimensions critiques et politiques de l’éducation relative à l’environnement en contexte de conflit socioécologique (CRSH), de 2018 à 2023. Cette recherche privilégie la cartographie participative comme choix méthodologique pour explorer les processus de territorialisation dans le contexte du conflit socioécologique associé au projet minier Matawinie de la société Nouveau Monde Graphite à Saint-Michel-des-Saints dans la région de Lanaudière. Il s’agit d’un projet extractif mis en place dans le cadre de la transition énergétique et du choix d’électrification des réseaux de transports du gouvernement du Québec. La communication vise à articuler les perspectives collaboratives d’une telle démarche envisagée et la contribution des connaissances, des perceptions et des compréhensions des membres de la communauté affectée par le projet Matawinie dans le processus de construction collective d’une cartographie du territoire concerné par le développement minier. Les enjeux et défis d’un tel type de choix méthodologique seront discutés ainsi que ses perspectives de contribution à un processus de réappropriation territoriale.
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Communication par affiche
Choix et enjeux d’une recherche collaborative sur la mobilisation sociale en contexte de conflit socio-écologique face à l’extractivisme : le cas du projet ResistactionLil Jurado Cerdas (UQAM - Université du Québec à Montréal), Andres Larrea Burneo (UQAM - Université du Québec à Montréal), Isabel Orellana (UQAM - Université du Québec à Montréal), Gabriel Poisson (UQAM - Université du Québec à Montréal), Gabrielle Roy-Grégoire (UQAM - Université du Québec à Montréal)Affiche
Issue d’une longue trajectoire de recherche et d’engagement sur et au sein des mouvances sociales qui font face à l’expansion de l’extractivisme, le projet Resistaction se penche sur les contextes culturellement contrastés du Québec et du Chili pour cerner dans les situations de conflit socio-écologique, les processus de co-apprentissage, d’écocitoyenneté et d’émergence d’alternatives au sein de ces mouvances. Il s’agit d’une recherche qualitative, interprétative, qui adopte une perspective collaborative. Elle s’inspire de l’étude de cas et des approches ethnographique et phénoménologique pour porter un regard de l’intérieur des situations afin de cerner le savoir singulier, localisé et contextualisé qui provient des acteurs·trices au sein de leur réalité à risque, où généralement les problématiques environnementales vont de pair avec l’injustice sociale. Les approches méthodologiques adoptées sont de nature 1) descriptive, permettant de caractériser les deux contextes et ses diverses dimensions; 2) interprétative, afin de mettre en évidence les significations pour cerner la dialectique des actions et des interprétations des acteurs·trices sociaux à l’égard de leur réalité complexe et des processus citoyens qui se mettent en marche dans de tels contextes et 3) critique, particulièrement en lien à l’apport à la construction d’alternatives et permettant de situer l’étude dans une visée de participation, d’utilité et de contribution au changement.
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Communication par affiche
«Apprendre par la nature et le dehors»: une recherche collaborative soutenant un processus de régénération socio-écologiqueVirginie Bachand-Lavallée (UQAM - Université du Québec à Montréal), Laurence Brière (UQAM - Université du Québec à Montréal), Mirka Chénier-Bellerive (UQAM - Université du Québec à Montréal), Guillaume Moreau (UQAM - Université du Québec à Montréal)Affiche
Le Pôle sur la ville résiliente de l’Université du Québec à Montréal et le nouveau Campus de la transition écologique, une OBNL montréalaise située au parc Jean-Drapeau, ont développé un vaste programme de recherche multidisciplinaire explorant différentes pratiques pouvant induire une transition socio-écologique et soutenir la régénération de l’éco-socio-système du parc Jean-Drapeau. Notre démarche de recherche collaborative en éducation relative à l’environnement constitue l’un des volets de ce programme. Cette démarche impliquera notamment des enseignant·e·s qui souhaitent intégrer à leur pratique l’éducation dans l’environnement et tester avec nous le potentiel pédagogique du parc Jean-Drapeau. Notre communication par affiche présentera les trois composantes inter-reliées du projet «Apprendre par la nature et le dehors», soit : 1) une recherche théorique visant à systématiser les propositions pédagogiques privilégiant une éducation dans l’environnement depuis une perspective psychosociale; 2) une étude de cas caractérisant des initiatives de pédagogie par la nature et le dehors menées en contexte non formel dans la région métropolitaine; 3) une recherche-action participative proposant une méthodologie innovante, mobilisant les principes de la permaculture et du design régénératif pour concevoir conjointement des propositions de réaménagement du parc et des propositions pédagogiques qui s’appuient sur les caractéristiques de ce parc.
L’intégration de l’éducation relative à l’environnement dans la formation initiale et continue des personnes enseignantes : un défi concernant une diversité de structures
Dans une perspective d’autonomie professionnelle, il devient de plus en plus urgent que la formation initiale s’engage dans le développement des compétences permettant d’accompagner les élèves, les jeunes, les adultes et les différents publics dans la difficile démarche de « décodage » de leur monde, pour mieux y prendre part et contribuer aux nécessaires transformations que requièrent les enjeux socio-écologiques actuels. En milieu scolaire, l’exercice de telles compétences implique également la maîtrise d’une pédagogie de l’interdisciplinarité et de la transversalité pour le moment peu abordée en formation. L’ampleur des structures régissant la formation à l’enseignement et la multiplication des didactiques jouent contre le projet d’une réelle intégration de l’éducation relative à l’environnement dans la formation initiale et continue des personnes enseignantes. Il y a en outre une diversité d’intervenant·e·s plus ou moins sensibles à ces enjeux ou aux prises avec des contraintes significatives. Or, comment la recherche collaborative peut-elle contribuer à caractériser les verrous persistants et à cerner des voies porteuses pour enfin intégrer l’ERE dans la formation des personnes enseignantes? Les communications de cette session présenteront des initiatives inspirantes et discuteront des enjeux et défis de tels partenariats milieux-universités.
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Communication orale
Une approche collaborative interdisciplinaire visant le développement professionnel des personnes enseignantes en relation avec le milieu naturel à proximité de l’écoleAmélie Poitras-Larivière (Centre de Services Scolaire de Laval), Virginie Boelen (UQAM - Université du Québec à Montréal), Annabelle Nadeau-Gagné (Ministère de l'Éducation)
Nous exposerons le cas concret d’une démarche partenariale dans le cadre d’un projet pilote en cours qui répond à la fois à un besoin du milieu de pratique enseignante (au primaire et au secondaire) en matière de développement professionnel concernant une éducation en plein air dans la relation établie avec la nature à proximité de l’école, et aux objectifs respectivement du ministère de l’Éducation concernant une éducation en contexte de changement climatique ainsi que du ministère de la Santé et des Services sociaux.
Nous préciserons de quelle manière la démarche partenariale ainsi que la démarche collaborative sont convoquées entre les différent·e·s acteurs·trices ainsi que le rôle de chacun·e.
Ce projet vise à former et à rendre compte du processus de formation continue mis en place selon une formule d’accompagnement de personnes enseignantes dans la façon d’entrer en relation avec le lieu selon une approche holistique écoformatrice tout en répondant de façon transversale aux objectifs curriculaires.
Nous verrons également comment au final, cette démarche collaborative dans le milieu de pratique en enseignement peut permettre de nouvelles avenues collaboratives dans le cadre de l’intégration de la pédagogie du lieu en formation initiale à l’enseignement.
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Communication orale
Un partenariat apprenant d’éducation et de recherche pour une éducation scolaire avec la natureMarie-Laure Girault (L'institut Agro Florac), Aurélie Zwang (LIRDEF - Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique Education Formation)
Dans cette communication, nous nous intéresserons aux effets formateurs de la recherche-action participative « Grandir avec la nature » (GALN), portée par le réseau français d’éducation à la nature et à l’environnement (FRENE). GALN a réuni entre 2018 et 2022 des chercheur·e·s, des professionnel·le·s de l’éducation à l’environnement et de l’éducation scolaire pour documenter les effets de l’enseignement dehors. Ce processus a été théorisé comme un « partenariat apprenant d’éducation et de recherche » en croisant le « partenariat apprenant en ERE » et les étapes du design de processus de la démarche de RAP. Les différent·e·s acteurs·trices contribuent, à leur mesure, à toutes les phases de la recherche scientifique.
Deux focales territoriales permettent de dégager des éléments formateurs de GALN pour les professionnel·le·s impliqué·e·s. La première, en Poitou-Charentes, est basée sur les entretiens croisés de dix participantes, et rend compte du vécu du processus et de ses effets en termes d’évolution de la pratique de « classe dehors ». La seconde, en Lozère, est basée sur les journaux de la pratique de dix enseignants selon une méthodologie permettant de faire prendre conscience de l'intelligence de l'agir à travers les micro-gestes.
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Communication orale
Comment favoriser l’engagement des enseignant·e·s dans des projets d'éducation à l'environnement? Un projet collaboratif de recherche-formationAnne Bertin-Renoux (École normale supérieure de Rennes), Léa Gottsmann (École normale supérieure de Rennes)
Ce projet de recherche collaborative autour de l’ERE implique un groupe d’enseignant·e·s d’EPS (Éducation Physique et Sportive), deux inspecteurs d’académie et des chercheurs-formateurs. Les principaux enjeux sont d’identifier les dispositions à agir développées par ces enseignant·e·s et les conditions qui favorisent ou non leur actualisation dans des projets d’ERE en contexte scolaire. La recherche est envisagée comme un processus de création de connaissances scientifiques nouvelles et signifiantes auquel les différent·e·s acteurs·trices participent activement. Les sessions de travail collectif visent à élaborer des propositions concrètes en faveur de l’ERE et à concevoir des modules de formation qui répondent aux besoins des enseignant·e·s. Ce travail collaboratif reste à poursuivre tout en prenant en compte les questions des temporalités parfois différentes entre professionnel·le·s et chercheur·e·s pour parvenir à créer une dynamique commune autour de ces objets. Par ailleurs, les premiers résultats des entretiens compréhensifs confirment que ce sont principalement des enseignant·e·s ayant construit une identité écologique à travers des expériences vécues au cours de l’enfance et de l’adolescence qui s’engagent des projets d’ERE en EPS. Croiser le parcours de vie et l’engagement des enseignant·e·s peut donc permettre de proposer des contenus de formation adaptés en fonction des expériences de socialisation antérieures.
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Communication orale
Recherche collaborative visant l’intégration de l’éducation pour un avenir viable en formation pratique de la formation initiale à l’enseignement préscolaire et primaireMarie-Claude Gilbert (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
L’urgence de la situation socio-écologique actuelle exige des interventions concertées considérables pour relever les défis menaçant notre planète, notamment pour intégrer une éducation favorable aux changements en faveur des écosystèmes. La recherche collaborative offre des pistes prometteuses au regard de cette intégration, dont celle de l’éducation pour un avenir viable (EAV) à la formation initiale à l’enseignement (FIE). Cette communication présente un exemple de démarche de recherche collaborative effectuée dans le cadre d’une étude doctorale ayant permis de coélaborer un écodispositif d’intégration de l’EAV à la formation pratique de la FIE à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire. Cette présentation expose les éléments-clés (ateliers, forum de co-construction de connaissances) ayant permis de croiser les regards et les savoirs de 13 personnes participantes dont huit détenant un rôle central dans la formation pratique de la FIE à l’éducation préscolaire et à l’enseignement primaire (stagiaires, personnes enseignantes associées, personnes superviseures de stage) et cinq personnes participantes possédant une expérience accrue en EAV (personnes formatrices en EAV). Cette communication, par le biais de cette étude, met en exergue certaines possibilités et limites de la démarche de recherche collaborative pour intégrer l’EAV à la formation pratique de la FIE et propose certaines voies pour le futur.
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Communication orale
Le processus de modélisation comme démarche d’investigation interdisciplinaire : enjeux épistémologique, didactique et de formation dans le cadre d’une recherche collaborativeBertrand Gremaud (HEP - Haute école pédagogique - Fribourg)
Dans le monde scolaire, les modèles occupent une place privilégiée dans le but de susciter l'intérêt des élèves, d'illustrer un phénomène ou une situation ou de faciliter la compréhension ou la mémorisation. Tout en considérant le processus de modélisation comme une forme particulière de démarche d’investigation, la modélisation est un processus favorisant le développement d'une pensée scientifique interdisciplinaire s'appuyant sur les disciplines scolaires. La modélisation désigne ainsi toute la procédure individuelle ou collective de construction au cours de laquelle on a recourt à un ou plusieurs modèles afin de répondre à des questions fécondes. La construction de modèles interdisciplinaires permet aux élèves de mieux appréhender la complexité de notre monde actuel dans le but de former de futur·e·s citoyen·ne·s réflexifs·ives et critiques.
Cette communication questionne les enjeux didactiques et épistémologiques des phases de problématisation et de modélisation menées dans une classe de maternelle lors de la mise en œuvre d'une ingénierie didactique coopérative.
Notre présentation mettra principalement en évidence des enjeux épistémologiques et didactiques pour les enseignant·e·s lorsque le processus de modélisation est mobilisé. Elle soulèvera encore le défi de la formation continue des enseignant·e·s par l’intermédiaire de communautés de pratique.
Allier les acteurs et actrices de la société éducative pour accélérer l’émergence de politiques publiques en éducation relative à l’environnement
L’éducation et l’environnement – et plus encore le croisement entre ces deux champs d’action sociale – sont d’ordre éminemment politique, au fondement du « vivre ensemble ». L’élaboration de politiques publiques dans le domaine de l’éducation relative à l’environnement fait donc appel au débat démocratique, à la collaboration, au partenariat. Malgré les nombreux appels à l'instauration de politiques et projets d'éducation relative à l'environnement dans les contextes formels et informels d'apprentissage, les verrous demeurent nombreux. Comment appuyer la convergence partenariale des acteurs et actrices du monde de l’éducation relative à l’environnement à cet égard et quel rôle peut y jouer la recherche collaborative?
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Communication orale
Pour une politique publique en éducation relative à l’environnement au Québec : défis structurelsLucie Sauvé (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Outre les défis que posent le PFEQ actuel, la forme scolaire et le manque de formation des enseignant·e·s, l'intégration de l'ERE au projet éducatif national est entravée par des éléments de politique, des structures et des programmes gouvernementaux qui imposent le cadre étroit du DD (via les ODD), et l'attitude des syndicats qui craignent l'atteinte à l'autonomie professionnelle et ont une chasse gardée quant à l'intégration des questions socio-écologiques à l'école. Le FRQ oriente aussi le travail de la communauté étudiante avec un nouveau programme les invitant à proposer des projets de communication scientifique pour « lutter contre la désinformation sur les OD [et] à participer à l’atteinte des ODD au Québec ». On peut relever également d'autres entraves structurelles dont le manque de financement des ONG environnementales comme parties prenantes de la société éducative. En somme, si les acteurs·trices mêmes de l'ERE sur les terrains de pratique portent une vision plus « intégrale » de leur action éducative, c'est au niveau des structures en place qu'il y a blocages. Alors, comment faire cheminer un projet de politique comme celui de la Stratégie québécoise d'éducation relative à l'environnement?
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Communication orale
Vers un devenir éco-citoyen·ne collaboratif? Le rôle des muséesAnik Meunier (UQAM - Université du Québec à Montréal), Camille Roelens (Université de Lausanne)
Les musées, véritables reflets de notre société, sont de plus en plus appelés à prendre position sur le plan de l’éducation relative à l’environnement, de l’écocitoyenneté et de la crise écologique qui sévit actuellement.
À cet effet, le Conseil international des musées (ICOM) adopte abondamment la notion - polysémique et transdisciplinaire - de développement durable. Elle est promue dans les modes de gestion des musées et comme tâche transversale, et enjoint les professionnel·le·s et les chercheur·e·s à réfléchir à la durabilité économique, sociale ou environnementale des écosystèmes.
La dimension sociale du développement durable est la première à apparaître au sein des missions muséales dans le mouvement de transformations profondes des musées, comme instrument au service d’une formation plus globale à et de l’écocitoyenneté. Or les représentations éthico-politiques qui étayent la compréhension de ce dernier concept sont culturellement construites.
Cette communication montrera donc en quoi une recherche collaborative peut être pertinente pour saisir de manière réflexive et critique un devenir éco-citoyen.ne lui-même conçu comme fruit d’une collaboration de plusieurs institutions, dont les musées. Nous montrerons qu’ils sont exemplairement des lieux de formation informelle des conceptions éthico-politiques des couples nature-culture et nature-politique, qui informent en retour les conceptions du développement durable, de l’écocitoyenneté et de l’ERE.
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Communication orale
Une recherche collaborative en éducation relative au changement climatique, entre éducation formelle et non formelle : enjeux méthodologiquesNatacha Binard (Université Paris Cité)
Cette communication propose d’explorer la méthodologie d’une recherche collaborative entreprise à l’articulation entre l’éducation formelle avec des enseignant·e·s du secondaire, et non formelle avec des médiateurs·trices de l’Académie du Climat. L’Académie du Climat est un établissement public rattaché à la Ville de Paris qui a pour but de sensibiliser les jeunes de 9 à 25 ans aux enjeux du changement climatique. Afin de développer une séquence interdisciplinaire sur le changement climatique dans une perspective critique, un groupe de recherche collaborative pluri-catégorielle rassemblant des enseignant·e·s, formateurs·trices, chercheur·e·s et médiateurs·trices, a été constitué. Dans cette configuration complexe, comment organiser la collaboration? Quels leviers sont-ils possibles et quels points de vigilance épistémologique sont-ils à adopter dans la phase de lancement du projet? Ces aspects sont explorés à partir d’entretiens semi-directifs menés auprès des parties prenantes de la recherche, complétés par des observations consignées dans un journal de terrain. Leur but est de rendre compte de la mise en place de la collaboration et de l’entrée sur le terrain de la doctorante, pour en garantir à la fois son immersion et sa « bonne distance » de chercheure. Nous aborderons dans un premier temps les modalités mises en place de la collaboration, ses apports, et puis ses principaux défis d’ores et déjà identifiés.
Pause du midi
Mobiliser la recherche collaborative pour apprendre ensemble à impulser la transition socioécologique
La transition écologique est un enjeu contemporain majeur, qui interpelle directement le champ de l'éducation relative à l'environnement. Au confluent des différentes visions de la transition, des projets de recherche collaborative visent à impulser des changements culturels et structurels. Les panelistes discuteront des possibilités et des défis rencontrés au sein de tels projets. Ils et elles aborderont comment leurs démarches ont été conçues et discuteront des retombées associées à l'originalité de ces processus.
Parcours sur le mont Royal
Parcours réflexif déambulatoire sur le mont Royal, également accessible en direct pour les participants et participantes en ligne.
Heure de rencontre : 15h15
Point de rencontre : La Place Laurentienne de l'Université de Montréal (départ à 15h30)
Distance du parcours : entre 3 km et 4 km
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Communication orale
La construction d’une relation milieu-université : le cas de la collaboration entre les Amis de la Montagne et l’équipe en ERE de l’UQAMEric Richard (Les Amis de la montagne)
Depuis près de 40 ans, les Amis de la montagne offrent des programmes d’éducation à l’environnement sur le Mont-Royal. Le contexte dans lequel nous évoluons a grandement changé. D’abord par rapport à la reconnaissance de la valeur du Mont-Royal pour la communauté avec la création du site patrimonial du Mont-Royal par le gouvernement du Québec en 2005. Ensuite, par la croissance de ses institutions et de sa fréquentation, qui continue de soulever des défis pour la conservation de ses patrimoines et pour maintenir l’équilibre entre accessibilité et protection de la biodiversité. Enfin, par le changement des publics rejoints par nos programmes, de plus en plus diversifiés et évoluant dans un monde où le virtuel prend de plus en plus de place.
Au cours d’un parcours sur le Mont-Royal, nous aborderons les grandes thématiques explorées avec le milieu de la recherche en éducation à l’environnement, les retombées positives de ces collaborations et les futures pistes à explorer. Parmi ses thèmes, on peut nommer l’immersion en nature, les communautés d’apprentissages, l’art-nature comme outil d’ERE, l’intégration des nouveaux et nouvelles arrivant·e·s par l’expérience en nature, la sensibilisation des publics et l’écoresponsabilité.
Nous évoquerons aussi les moments de notre histoire commune entre le Centr’ERE et les Amis de la montagne, qui ont contribué à favoriser l’émergence de projets de recherche collaborative et alimenter les échanges entre nos deux organisations.
Cocktail de clôture
Le cocktail de clôture se déroulera au pavillon du Lac aux Castors, sur le mont Royal (2000 Chemin Remembrance, Montréal).