Plusieurs recherches ont mis en lumière le fait que les différents environnements (politique, économique, physique, chimique, professionnel, social, personnel et familial) dans lesquels vivent et se développent les personnes ont une influence importante sur leur santé et leur bien-être. Or, ces environnements sont marqués par des rapports sociaux (genre, racisation, âge, capacitisme, classe sociale, etc.) qui contribuent à la présence d’inégalités sociales de santé entre différents groupes de la population. Plusieurs travaux de chercheur·se·s en santé au travail (ST) et en santé environnementale (SE) préconisant des approches de recherches-intervention partenariales du Centre de recherche interdisciplinaire sur le bien-être, la santé, la société et l’environnement (CINBIOSE) montrent la nécessité de considérer les inégalités sociales et de genre afin d’obtenir des retombées escomptées en ce qui concerne la santé durable. Cette prise en compte est toutefois complexe et pose de nombreux défis à plusieurs niveaux, notamment sur le plan de l’opérationnalisation et de la mobilisation des connaissances.
Le colloque proposé s’inscrit dans la continuité de réflexions entamées par des chercheur·se·s du CINBIOSE sur la prise en compte, tout au long du processus de recherche, des inégalités sociales et de genre et leur intersectionnalité. Ouvert à toutes les personnes interpellées par la thématique du colloque, chercheur·se·s, praticien·ne·s, étudiant·e·s, employeurs, syndicats, OBNL, ce colloque est l’occasion d’entendre les résultats des plus récentes recherches et interventions en ST/SE s’intéressant à la santé de différentes populations en situation de vulnérabilité et de faire dialoguer, dans une perspective interdisciplinaire et intersectorielle, différentes approches théoriques et différents cadres méthodologiques susceptibles de contribuer à l’amélioration des environnements afin qu’ils soient plus équitables et sains.
Remerciements
Le comité organisateur remercie le FRQ-SC et les IRSC pour leur soutien financier ainsi que Delphine Larivière (coordonnatrice SAGE) et Geneviève Cloutier (postdoctorante, UQAM) pour leur soutien à la coordination et à la logistique du colloque.