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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 600 - Colloques multisectoriels

Description :

Au Canada, de nombreuses politiques linguistiques sont établies à partir de données linguistiques qui sont utilisées pour dresser la liste des lieux où les services gouvernementaux doivent être offerts en français. Au cœur de ce concept se trouve un besoin constant en données probantes pertinentes et à jour. D’un côté, ce besoin est exprimé par les institutions gouvernementales qui offrent des services publics, les organismes de la société civile qui représentent la francophonie canadienne, les conseils scolaires francophones qui aménagent la prestation de l’instruction publique, et bien d’autres. D’un autre côté, ces données sont produites, analysées, vulgarisées et diffusées par une communauté de recherche dans les établissements postsecondaires, par des services de consultants spécialisés et par des chercheuses et des chercheurs dans les institutions gouvernementales. Or, est-ce que les besoins en recherche et les capacités en recherche concordent dans la francophonie canadienne afin d’appuyer le développement et l’épanouissement des communautés francophones en situation minoritaire au Canada ?

Plusieurs enjeux rejoignent cette question de départ. Par exemple, il est bien connu que la recherche commanditée par le milieu communautaire est souvent moins bien considérée par les jurys de pairs dans le milieu universitaire. Comment valoriser ce type de recherche aux retombées pourtant claires et immédiates ? Aussi, plusieurs recherches sont publiées et diffusées dans des espaces qui sont parfois plus hermétiques ou encore peu accessibles au milieu communautaire. Comment veiller à ce que la recherche sur la francophonie canadienne rejoigne son objet de recherche ? Puis, les organismes de la société civile ont souvent des besoins précis en recherche, mais il arrive que les ententes avec les bailleurs de fonds limitent ou empêchent l’utilisation de leur financement de base pour commander de la recherche. Comment outiller ce milieu pour combler ces besoins en recherche ?

Les objectifs du colloque seront les suivants :

• Mettre en lumière des pratiques existantes de liens entre les milieux universitaire, gouvernemental et communautaire qui ont mené à la production et à la diffusion de recherches pertinentes pour appuyer l’épanouissement des communautés francophones en situation minoritaire.

• Rassembler les milieux universitaire, gouvernemental et communautaire pour discuter des défis liés à la production et à la diffusion de la recherche sur la francophonie canadienne.

• Offrir un espace pour diffuser et faire connaître des recherches innovantes sur la francophonie canadienne dans le cadre du congrès soulignant le 100e anniversaire de l’Acfas.

Remerciements :

Association des collèges et universités de la francophonie canadienne

Gouvernement du Canada

Dates :

Format : Sur place et en ligne

Responsable :

Programme

Communications orales

Conférence d’ouverture

Salle : Rimouski - Secteur Sud — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
  • Communication orale
    Un parcours de recherche franco-canadien : réflexion sur des statistiques, des facteurs de réussite et des pistes d’avenir
    Martine Béland (Université Sainte-Anne)

    Mot d'ouverture et conférence d'honneur de madame Martine Béland, vice-rectrice à l'enseignement et à la recherche et professeure agrégée à l'Université Sainte-Anne. Sa conférence s'intitule « Un parcours de recherche franco-canadien : réflexion sur des statistiques, des facteurs de réussite et des pistes d’avenir. »


Communications orales

Panel 1 – De la recherche en contact avec son objet

Salle : Rimouski - Secteur Sud — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
Présidence : Serge Quinty
  • Communication orale
    Stratégies et contraintes de l’action politique minoritaire : la SANB (1998-2023)
    Mathieu Wade (Université de Moncton)

    En juin 2023, la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick célèbrera son cinquantième anniversaire. Serge Dupuis et moi-même avons été embauchés par la SANB pour rédiger une histoire de l’organisme. Au cours de notre enquête, nous avons été frappés par le peu de travaux qui portaient explicitement sur la SANB. En effet, malgré que la SANB soit l’organisme porte-parole de la communauté acadienne depuis maintenant un demi-siècle, et malgré qu’elle ait été de pratiquement toutes les luttes, allant de l’éducation à la santé, en passant par l’immigration, la culture, le paysage et le droit linguistiques, elle n’a été que très peu étudiée par les chercheurs en sciences sociales,.

    Cette absence de la SANB des études acadiennes a de quoi étonner. Le statut périphérique accordé à la SANB dans les sciences sociales francophones et acadiennes est un indicateur d’une certaine conception de l’identité et du pouvoir.

    Dans un premier temps, je proposerai une brève analyse du champ des études acadiennes et francophones minoritaires pour tenter de comprendre les raisons de l’évacuation des lieux de pouvoir communautaires. Dans un second temps, je présenterai quelques résultats de l’enquête menée avec Serge Dupuis. Ensuite, j’aborderai les trois crises de gouvernance qui ont secoué l’organisme depuis 1998. Je défendrai l’hypothèse que ces crises sont en grande partie dues au mode de financement du milieu associatif francophone, qui a placé la SANB dans une situation intenable.

  • Communication orale
    Immigration et francophonies canadiennes en transformation: Les voix des gens issus de l’immigration francophone dans la recherche en linguistique
    Anne-José Villeneuve (University of Alberta)

    Le français est la 5e langue la plus parlée au monde, mais la francophonie est en transformation. Au Canada, la croissance de la francophonie repose aujourd'hui de moins en moins sur les naissances et de plus en plus sur l’immigration, provenant notamment du continent africain (p.ex., Maghreb, Afrique subsaharienne) . Hélas, peu de recherche en (socio)linguistique s'intéresse aux nouvelles voix de la francophonie canadienne.

    La présente communication présente les grandes orientations du projet "Immigration et francophonies canadiennes en transformation", qui documente le français parlé par les personnes issues de l’immigration dans deux métropoles -- Edmonton et Montréal -- et teste l’hypothèse (Blondeau et Tremblay 2016) d’une diversification des variétés populaires, notamment l’émergence, chez les jeunes, d’une variété de français distincte à la fois du québécois populaire traditionnel et du français soutenu (le ‘standard’).

    Nous montrerons entre autres comment notre projet, par son objet d’étude, ses applications et la composition de son équipe (chercheuses ‘de souche’, personnes issues de l’immigration, membres de minorités visibles ou linguistiques), tire profit d’expériences et expertises complémentaires tout en renforçant la collaboration, la diversité et l’inclusion dans la recherche en (socio)linguistique française au Canada.

  • Communication orale
    La production de savoirs historiques en Nouvelle-Écosse : entre histoire amateure et professionnelle
    Stéphanie St-Pierre (Université Sainte-Anne)

    La production de savoirs historiques en Acadie de la Nouvelle-Écosse repose de façon importante sur le travail d’autodidactes s’intéressant à l’histoire locale. Puisque peu de publications sont produites par le milieu universitaire, cette historiographie se retrouve généralement en marge d’études de synthèse portant sur l’Acadie, son histoire et son historiographie1. S’il est vrai que la place qu’occupe l’histoire en milieu minoritaire s’exprime non seulement par l’entremise de la production savante, mais aussi dans la mise en récit populaire et la commémoration, la distinction entre histoire « amateure » et professionnelle aurait-elle contribué à la marginalisation des savoirs historiques néo-écossais ?

    La communication permettra « mettre en lumière des pratiques existantes de liens entre le milieu académique (…) et communautaire2 » afin de présenter certains enjeux liés à la production historique en Acadie de la Nouvelle-Écosse : moyens de production, réseau de diffusion, relation entre les producteurs et productrices locaux et le monde universitaire, voir même les questions de sécurité (ou d’insécurité) linguistique des auteurs et autrices. À cela s’ajoute une réflexion vis-à-vis place de la parole des femmes comme autrices et productrices, de même que comme sujets.

Communications orales

Panel 2 – De la recherche au service de l’épanouissement des communautés

Salle : Rimouski - Secteur Sud — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
Présidence : Alpha Barry
  • Communication orale
    Produire des connaissances pour la francophonie canadienne : réflexion sur une expérience vécue
    Rémi Léger (SFU - Simon Fraser University)

    Entre 2020 et 2023, j’ai eu le plaisir et le privilège de mener une recherche en deux phases pour la FCFA du Canada. La recherche avait pour objectif général d’étudier des ententes conclues entre des organismes de la francophonie canadienne et le gouvernement canadien. La première phase a analysé un corpus de 16 ententes conclues entre neufs différents organismes nationaux et sept agences ou ministères fédéraux. Le résultat principal de cette première phase fut la création d’une échelle qui distingue différents niveaux ou échelons de prise en charge. La deuxième phase a étudié les 46 ententes-cadres conclues entre les organismes de la francophonie canadienne et le ministère du Patrimoine canadien, anciennement nommé le Secrétariat d’État, entre 1988 et aujourd’hui. Cette étude longitudinale a notamment permis de documenter l’effritement lent du principe de la prise en charge dans ces ententes-cadres.

    Après avoir présenté les principaux résultats de cette recherche, je proposerai une réflexion à partir de l’expérience vécue. La réflexion portera sur (1) l’indépendance du chercheur dans la production des connaissances, (2) la nature des connaissances produites et (3) la communication de ces connaissances. Je chercherai à montrer que la recherche commanditée par un organisme est certes différente de l’article scientifique, mais, qu’à condition de respecter certaines conditions de base, qu’elle contribue elle aussi à l’avancement des connaissances.

  • Communication orale
    Le bien-être comme levier pour contrer la pénurie et favoriser l’insertion professionnelle en enseignement : une recherche innovante
    Annie Kenny (Université Sainte-Anne)

    Dans la perspective humaniste commune aux professeures-chercheures responsables de ce projet financé par l’ACUFC, des propos de diverses personnes œuvrant en milieux éducatifs ont été recueillis et analysés; le tout ayant fait l’objet d’approbations formelles des institutions impliquées, dans le respect des exigences éthiques liées aux recherches en sciences humaines. Les thèmes du décrochage professionnel, de la persévérance dans la profession et des enjeux à considérer pour favoriser le bien-être du personnel enseignant (Desmarais et al, 2022) ont fait l’objet d’une recension des écrits et d’une série d’entretiens impliquant trois différents groupes soit : 1) des enseignant.e.s actifs.ves ou ayant quitté la profession, 2) du personnel enseignant de facultés d’éducation et 3) de membres d’administration de plusieurs provinces et territoire.

    Cette recherche qualitative participative (Cohen et al., 2018) et narrative (Connelly et Clandinin, 2006) a permis de mettre évidence que la notion de bien-être personnel et professionnel revêt une grande importance pour le personnel enseignant débutant et chevronné (Desmeules, 2016) mais que peu d’études ayant donné la parole aux personnes œuvrant en éducation ont été menées.

    C’est avec le désir de proposer des solutions constructives aux défis rencontrés lors de la période d’insertion professionnelle qu’a été menée cette recherche. Les recommandations formulées par l’équipe de professeures-chercheures seront également abordées.

  • Communication orale
    Contribution du CNFS – Volet Université d’Ottawa à la recherche axée sur les enjeux de la santé en contexte francophone minoritaire
    Dominique Cardinal (Université d'Ottawa), Bernard Pinet (Université d’Ottawa)

    Le consortium national de formation en santé – Volet Université d’Ottawa (CNFS-UO) contribue à dynamiser les initiatives de recherche spécifiquement axées sur les enjeux de la santé en contexte francophone minoritaire au sein de son institution. La présente communication vise à mettre en lumière les pratiques de soutien du CNFS-UO offert aux chercheurs, doctorants et étudiants en formation et à brosser un aperçu des nombreuses retombées qui en découlent.


    Le processus d’attribution du soutien à la recherche s’effectue en totalité en français, incluant l’appel de proposition, la formulation des demandes, l’évaluation et la reddition des comptes. De 2013 à 2023, les fonds attribués à la recherche se sont déclinés sous la forme suivante : recherche appliquée (~68 %), formation à la recherche (~24 %) et reconnaissance des travaux étudiants (~8 %). Ceci a permis de soutenir 148 initiatives s’échelonnant sur une année et totalisant plus de 1,8 million $. Plus précisément, 65 chercheurs et co-chercheurs principaux, 102 co-chercheurs et partenaires et plus de 220 étudiants ont bénéficié d’un soutien durant cette période. Entre 2014 et 2022, les chercheurs ont rapporté que le soutien du CNFS-UO a contribué à la rédaction de 105 publications, dont 62 % en français. Durant la même période, ces mêmes chercheurs rapportent avoir effectué 217 communications, principalement dans un cadre scientifique, dont 72 % réalisées en français.


Panel / Atelier

Table ronde – Vingtième anniversaire du premier Plan d’action pour les langues officielles : leçons, défis et espoirs

Salle : Rimouski - Secteur Sud — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
Discutant·e·s : Ronald Bisson, Sarah Boily, Linda Caridnal

Dîner

Lunch

Lunch offert sur place.

Salle : Rimouski - Secteur Sud — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles

Communications orales

Panel 3 – De la recherche en milieu de pratique

Salle : Rimouski - Secteur Sud — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
Présidence : Laura Pelletier
  • Communication orale
    Perceptions de l’inclusion scolaire parmi les élèves, les enseignant(e)s et les directions d’école francophones du palier secondaire en Ontario : Implications pour les écoles
    Manon Fortin (Office de la qualité et de la responsabilité en éducation)

    Le climat scolaire est lié au bien-être des élèves à l’école (Kutsyuruba et autres, 2015; Rousseau et Espinosa, 2018). Pourtant, il peut être difficile pour le personnel des conseils scolaires, les directions d’école et les enseignant(e)s d’avoir une idée précise des expériences des élèves à l’école (Debnam et autres, 2021). Dans cette présentation, les réponses aux questionnaires accompagnant les tests provinciaux de mathématiques et littératie permettent de présenter les réflexions des élèves du palier
    secondaire, des enseignant(e)s et des directions d’école au sein des conseils scolaires français de l’Ontario. Les questionnaires posent plusieurs questions sur leur perception de l’inclusion, du sentiment d’appartenance et d’une culture de collaboration dans leur école.


    Les perceptions des élèves, des enseignant(e)s et des directions d’école sont comparées, et l’influence des facteurs perceptuels sur le rendement des élèves est explorée. Par exemple, en réponse à l’énoncé « Chaque élève a les mêmes chances de réussir dans mon école », 90 % des directions d’école (n = 50) et 85 % des enseignant(e)s (n = 134) étaient d’accord ou tout à fait d’accord, alors que seulement 65 % des élèves étaient d’accord ou tout à fait d’accord (n = 13 458). Dans la mesure du possible, les relations entre les réponses des élèves, des enseignant(e)s et des directions provenant des mêmes écoles sont
    explorées.

  • Communication orale
    Le développement de données linguistiques publiques : le cas des services privés bilingues et de la pénurie de main-d’œuvre bilingue au Canada
    Dominique Pépin-Filion

    Pour la première fois, trois nouvelles questions sur la langue des services et le bilinguisme des postes dans le secteur privé ont été posées à l’été 2022 dans le cadre de l’Enquête canadienne sur la situation des entreprises (Statistique Canada, 2022).

    L’objectif était de contribuer à combler le manque de connaissances sur la langue des services privés au Canada tout en répondant en partie à un besoin de données probantes sur la demande de main-d’œuvre bilingue dans le secteur privé au Canada et sur les difficultés de recrutement d’employés bilingues dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre (Morissette, 2022; Cocolakis-Wormstall, 2018). Ce besoin de données avait été identifié comme prioritaire lors de consultations avec les représentants des communautés francophones et acadiennes et pertinent à la lumière du plan d’action sur les langues officielles de 2018-2023 (Gouvernement du Canada, 2018).

    Cette présentation offrira un regard sur cet exemple d’élaboration de statistiques sociales publiques (Desrosières, 2014, 2005) en plus de brosser le portrait d’ensemble des résultats préliminaires obtenus grâce à l’ajout de ces questions de langue à une enquête existante de Statistique Canada.

  • Communication orale
    FrancSavoir, un espace virtuel de partage de connaissances
    Jean-Luc Racine (FAAFC)

    Les aînés ont toujours été engagés dans la vitalité et la pérennité de leur communauté. Ils cherchent à conserver une vie intellectuelle active et à avoir des opportunités riches et variées pour rehausser leurs connaissances. FrancSavoir permet de créer un lien entre les chercheurs et les aînés francophones du Canada.
    C’est quoi FrancSavoir


    FrancSavoir est une plateforme virtuelle qui offre des conférences intéressantes et stimulantes aux personnes de 50 et + francophones du Canada. Les conférenciers sont invités à faire une présentation d’une durée d’environ 60 minutes et à discuter avec les participants lors de la une période de questions de 30 minutes. FrancSavoir offre entre 4 à 8 conférences chaque mois.


    Avantages de FrancSavoir pour les conférenciers

    • Donner un espace virtuel aux conférenciers pour présenter et faire connaître leurs recherches;
    • Être en lien avec la société civile d’un bout à l’autre du pays.

    Avantages de FrancSavoir pour les participants

    • Permetre aux aînés de rehausser leurs connaissances et à apprendre sur différents sujets;
    • Bénéficier d’une proximité avec les conférenciers en ayant la possibilité d’échanger et de poser des questions lors des présentations virtuelles;
    • Mieux comprendre les enjeux de la Francophonie canadienne et de la société.

Communications orales

Panel 4 – De la recherche ancrée dans son milieu institutionnel

Salle : Rimouski - Secteur Sud — Bâtiment : HEC Montréal - Decelles
  • Communication orale
    Les défis de la collaboration en recherche entre les secteurs collégial et universitaire de la francophonie canadienne
    Annie Desjardins (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières), Marc Johnson (Université du Québec à Trois-Rivières), Jason Luckerhoff (Université du Québec à Trois-Rivières)

    La communication proposée rend compte d’une étude portant sur le vécu des chercheurs collégiaux et universitaires francophones hors-Québec. L’objectif est de mieux comprendre dans quelle mesure et en quoi les différences de cultures académiques entraînent des défis en recherche. Quels sont les éléments qui favorisent la réalisation de recherches fructueuses entre chercheurs universitaires et collégiaux? Quels obstacles entravent le processus pour mener à bien ces projets de recherche conjoints ? Notre communication s’appuie sur les résultats d’une étude menée en 2021 pour le compte du Réseau des cégeps et des collèges francophones du Canada (RCCFC). S’il y a une volonté de collaboration entre chercheurs collégiaux et universitaires, certains éléments rendent difficile sa concrétisation et n'incitent pas au rapprochement entre les institutions postsecondaires. Les données recueillies ont mis en relief les différences de réalités que vivent les chercheurs universitaires et collégiaux. Nous aborderons plusieurs thèmes pour l’illustrer: la liberté académique, les raisons de vouloir faire de la recherche, les objectifs et intentions de chacun·e· en faisant de la recherche, les finalités, le temps disponible et le soutien institutionnel de chacun·e pour la recherche.

  • Communication orale
    L’Observatoire sur l’éducation en contexte linguistique minoritaire
    Nathalie Bélanger (Université d’Ottawa)

    Des conseils scolaires de langue française en Ontario et ailleurs au Canada développent leurs propres capacités de recherche et d’analyse. Ils ont d’ailleurs de plus en plus accès à une foule de données sociodémographiques concernant leurs élèves, sans toutefois avoir toutes les ressources pour les analyser. Ces conseils scolaires sont aussi demandeurs d’expertises en lien à des enjeux généraux, mais aussi parfois précis et locaux. Dans cette présentation, nous aimerions montrer en quoi l’Observatoire sur l’éducation en contexte linguistique minoritaire peut agir en tant qu’interface en contribuant à nourrir un dialogue entre la recherche en éducation et les pratiques éducatives en Ontario et ailleurs au Canada puisqu’il vise à renforcer la connaissance et le dialogue entre des chercheurs et les principaux acteurs du milieu de l’éducation en langue française.

    L’Observatoire en tant qu’interface œuvrant à la mobilisation des connaissances est à même de répondre à des enjeux pointés dans le Portrait et défis de la recherche en français en contexte minoritaire au Canada publié par l’ACFAS, en valorisant la recherche menée sur le sujet et en la rendant plus accessible.

  • Communication orale
    Soutenir la recherche en français en milieu minoritaire : Le Service d’aide à la recherche en français (SARF) de l’Acfas
    Thierry Drapeau

    Les chercheur·se·s universitaires d’expression française qui œuvrent en milieu minoritaire au Canada font faces à plusieurs obstacles institutionnels qui nuisent à leur volonté de présenter des demandes de financement de la recherche en français aux conseils subventionnaires fédéraux. Afin de contribuer à remédier à cette problématique qui mine l’équilibre entre les deux langues officielles en recherche au Canada, l’Acfas a créé le Service d’aide à la recherche en français (SARF). Son mandat est de collaborer en partenariat avec les établissements universitaires hors Québec en offrant des services de soutien à la recherche en français à leurs chercheur·se·s qui souhaitent présenter des demandes de financement de la recherche en français aux conseils subventionnaires fédéraux. Cette communication présentera la genèse du SARF, son modèle de fonctionnement, ainsi que les étapes de son implantation.