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Informations générales

Événement : 90e Congrès de l'Acfas

Type : Colloque

Section : Section 500 - Éducation

Description :

La pandémie mondiale a forcé les groupes apprenants ainsi que les corps enseignants et formateurs à se tourner brusquement vers l’apprentissage en ligne et la formation à distance, tandis que les travailleur·euse·s du monde entier ont dû massivement adapter leur activité de travail à la réalité du télétravail. Accélérés par les récentes avancées technologiques, ces nouveaux modes d’organisation, maintenant bien ancrés dans notre quotidien, brouillent les frontières des espaces à la fois physique et numérique, présentiel et virtuel, individuel et collectif, personnel et professionnel. En éducation et en formation, ces espaces multiples qui configurent le territoire de l’apprendre sont transformés par cette place grandissante que prend le numérique et l’intelligence artificielle. Le territoire de l’apprendre peut être défini par un ensemble pluriel d’espaces physiques et numériques délimités par des frontières sur lesquels les apprenants et enseignants ont une emprise et au sein desquels s’ancrent les activités d’enseignement et d’apprentissage de manière formelle et non formelle (Paquelin, 2021). Comment les technologies émergentes telles que le Métavers, la réalité virtuelle, la réalité augmentée ou les agents conversationnels transformeront-elles ce nouveau territoire de l’apprendre du point de vue de l’apprentissage et de la formation? Comment assurer une transformation de ce territoire de l’apprendre à la fois équitable, inclusive, accessible, sécuritaire et durable? Comment soutenir chaque personne apprenante dans l’édification de ce territoire en lui permettant de relier des espaces-temps sociaux fragmentés? Comment l’appuyer dans la redéfinition de son territoire de l’apprendre pour qu’il soit à la fois personnalisé, capacitant et adaptable à ses besoins de formation tout au long de la vie? L’objectif de ce colloque est d’explorer ce nouveau territoire de l’apprendre en engageant un dialogue entre les présentateur·trice·s et les participant·e·s.

Dates :

Format : Sur place et en ligne

Responsables :

Programme

Panel / Atelier

Panel

Salle : BMO-CSC - Secteur Vert — Bâtiment : HEC Montréal - Côte-Sainte-Catherine
Discutant·e·s : Chris Isaac Larnder (Cegep John Abbott College), Nadia Naffi (Université Laval)

Communications orales

Bloc A1

Salle : BMO-CSC - Secteur Vert — Bâtiment : HEC Montréal - Côte-Sainte-Catherine
  • Communication orale
    Territoire et capacitation : analyse de l’actualisation de l’espace des capabilités par des étudiant.e.s dans l’enseignement supérieur dans une perspective écologique
    Didier Paquelin (Université Laval)

    La notion émergente de territoire de l’apprendre requiert d’analyser les pratiques d’apprentissage du point de vue de l’expérience de l’apprenant dans un contexte de numérisation grandissante de la société qui délie de plus en plus la réalisation d’une activité d’un lieu spécifique.

    Ancrée dans une approche écologique interactionniste de la perception et du vécu, cette communication a pour objectif de discuter comment certaines dimensions sociodémographique, économique, géographique et académique contribuent à l’effectuation de facteurs de conversion et au choix de l’apprenant dans l’actualisation capacitante d’espaces-temps sociaux phymériques dont l’agencement va configurer la forme qui va contenir la réalisation de différentes activités d’apprentissage.

    Pour ce faire nous appuierons le propos à partir d’une collecte de données conduite auprès d’étudiants d’une université québécoise, à laquelle ont répondu près de 40 000 étudiants portant sur le choix des modalités (présence, comodal, distance, hybride) en lien avec la dimension sociale de l’apprentissage. L’analyse réalisée identifie huit dimensions qui participent à ce processus singulier de configuration d’un territoire de l’apprendre qui convoque l’agentivité de l’apprenant et explicite les facteurs de conversion et de choix: cycle d’étude, domaine d’études, régime d’étude, design pédagogique du cours et du programme, distance du campus, conciliation travail-famille-étude, présence pédagogique, socialisation recherchée.

  • Communication orale
    Actualisation des configurations spatio-temporelles des situations d’apprentissage participant à l’édification du territoire de l’apprendre des étudiants et étudiantes
    Florie Brangé (Université Laval)

    L’utilisation massive du numérique modifie notre rapport à l’espace-temps (Jézégou, 2022) ce qui invite praticiens et chercheurs à reconsidérer l’unicité de temps, de lieu et d’action organisatrice des activités d’enseignement et d’apprentissage.
    Dans ce contexte la forme universitaire est appelée à se transformer (Peraya, 2018) afin d’intégrer l’évolution du rapport au savoir, les potentialités offertes par le numérique (Paquelin, 2014), transformation adaptive ou créatrice des environnements d’apprentissage notamment au sein des campus (Abualrub et al., 2013). Une évolution spatiale animée par la recherche de la valeur de la rencontre physique, qui au-delà de la présence physique contribue à cette présence psychique, cette attention qui soutient l’engagement des apprenants (Jacquinot, 1993). Acteur de ce processus, le sujet apprenant devient co-auteur de cette forme organisationnelle qui va soutenir la réalisation de ses activités d’apprentissage ancrées dans une double spatialité, à la fois physique et numérique (Carvalho et Goodyear, 2014 ; Goodyear, 2020 ; Orly ,2009).


    Cette recherche qualitative à visée interactionniste et phénoménologique, cherche à comprendre l’actualisation des configurations spatio-temporelles dans l’enseignement supérieur pour repenser un design pédagogique et spatial des situations d’apprentissage. L’objectif de cette communication est de présenter et de discuter le cadre théorique retenu pour caractériser et analyser ces processus d’actualisation.

  • Communication orale
    Pratiques info-communicationnelles sur Facebook liées à l’apprentissage et engagement socio-affectif des étudiants de premier cycle
    Didier Paquelin (Université Laval), Andrada Doriana Pocean (Université Bordeaux Montaigne)

    Selon Frémont et al (1984), la clé de l’apprentissage est enracinée dans l’existence d’un espace social défini comme l’assemblage des interrelations sociales spatialisées. Pour Paquelin (2021), cet espace social est inscrit dans une spatialité phygitale, lieu d’interactions sociales nécessaires à l’apprentissage qui accompagne l’apprenant dans son développement cognitif et socioaffectif. Notre recherche propose d’investiguer les activités liées à l’apprentissage réalisées par les étudiants d’une université française sur les groupes Facebook informels. Notre but est de discerner si les pratiques info-communicationnelles qui sont réalisées dans cet espace numérique facilitent l’apprentissage et participent de l’engagement socio-affectif de l’étudiant. Facebook présente des potentialités dans l’apprentissage social et dans la gestion des connaissances, la plateforme jouant un rôle important dans la culture participative et contributive (Diakhaté et Akam, 2016). Les données d’une enquête quantitative réalisée en période prépandémique (545 répondants) nous permettront de répondre aux questionnements de l’engagement. L’observation de deux groupes Facebook illustreront les pratiques info-communicationnelles répertoriées dans le cadre de l’enquête par questionnaire. En explorant les facteurs internes et externes à l’apprenant qui manipule Facebook nous discuterons une intervention possible afin d’aider les étudiants à maîtriser et à utiliser ces espaces numériques à leur avantage.


Dîner

Dîner libre


Communications orales

Bloc A2

Salle : BMO-CSC - Secteur Vert — Bâtiment : HEC Montréal - Côte-Sainte-Catherine
  • Communication orale
    Les actions urgentes d'accompagnement du progrès technologique
    Fermaud Adoumadji Mbaiornom (Université de N'Djaména)

    Il est indéniable que le numérique a un impact dans nos pratiques quotidiennes. Nos besoins n’ont essentiellement pas changé, mais nos comportements, et par corollaire, nos rapports se sont fondamentalement transformés. Que ce soit l’accès à la culture, aux apprentissages ou même aux divertissements, il est certain que nous ne répondons plus à nos besoins aujourd’hui de la même manière qu’il y a un demi-siècle. Les nouvelles technologies sont-elles à l’origine ou la conséquence ? Les activités liées au digital consomment un volume de plus en plus important de ressources énergétiques.Nous proposons la formation éco-numérique, en mobilisant les marques et les annonceurs, dans le but de soutenir des projets solidaires et environnementaux, sensibiliser les étudiants à l’impact que peuvent avoir certaines actions marketing, comme l’envoi d’une newsletter. Elle doit être pertinente et cibler une communauté conséquente pour qu’elle ait un intérêt au regard de la consommation de ressources qu’elle va générer.la transformation numérique est généralement perçue et vécue de façon positive. Néanmoins, sous l’effet d’une prise de conscience de ses impacts croissants, l’évolution du numérique interroge.

  • Communication orale
    Les enjeux éthiques des agents conversationnels en éducation : Entre possibilités et dangers
    Viviane Vallerand (Université Laval)

    Fin novembre 2022, OpenAI met en ligne l’agent conversationnel ChatGPT, un système en intelligence artificielle entrainé pour réaliser des tâches de nature écrite telles que répondre à des questions relativement complexes, rédiger un texte, réviser des codes de programmation ou créer une planification à enseigner, par exemples. Malgré son haut potentiel, l’outil provoque plusieurs craintes, notamment dans le domaine de l’éducation. Peut-il soutenir la capacitation des acteurs en éducation ? Dans quelle mesure transforma-t-il les territoires de l’apprendre ? Comment le milieu scolaire doit-il l’encadrer ? Cette communication a pour but de répondre à ces questions à partir d'une revue de littérature sur les enjeux éthiques liés à l’utilisation des agents conversationnels en éducation. À partir des résultats, une discussion suivra sur comment cette technologie transformera les territoires de l’apprendre dans le futur et ce qui peut être fait pour que ces changements soient bénéfiques plutôt que nuisibles.

  • Communication orale
    Usage du ChatGPT dans l’enseignement/ apprentissage Universitaire : Pertinences et limites.
    Benhadj Ahmed Amine (Université Mohamed Boudiaf de M’sila), Said Ghezal (Université Ziane Achour de Djelfa)

    Le ChatGPT est une application produite par OpenAI à la fin novembre 2022 et qui en une semaine, après son apparition a réussi à atteindre plus d’un million d’utilisateurs. Il est évident, que ce déferlement technologique entraine, en grande partie, une appréhension grandissante vis-à-vis la mise en application de cette intelligence artificielle. Toutes ces inquiétudes sont justifiées par l’usage de cette application conversationnelle comme instrument de plagiat et de triche, or, certains pédagogues limitent les mauvaises applications de cet instrument, d’ailleurs comme tous ses prédécesseurs, par la mise en place d’un ensemble d’instructions données aux apprenants pour réguler son usage.


    Ce travail de recherche se propose de répondre à la problématique suivante : Quels impacts potentiels peuvent avoir l’usage du ChatGPT comme outil d’IA sur les pratiques pédagogiques des étudiants universitaires ? Cet outil est-il une menace pour l’éducation traditionnelle ? Comment agit-il sur la rédaction académique et la recherche scientifique ? Le ChatGPT pourrait-il être un outil efficace pour l’enseignement et apprentissage des langues ? Notre public visé est constitué d’un ensemble d’étudiants (256 étudiants) de Master 2 français spécialité sciences du langage de l’université Ziane Achour de Djelfa en Algérie de l’année 22-23. Pour répondre à toutes aux questionnements posés dans la problématique, nous avons opté pour une analyse quantitative en adoptant l’enquête par questionnaire.

Panel / Atelier

Panel

Salle : BMO-CSC - Secteur Vert — Bâtiment : HEC Montréal - Côte-Sainte-Catherine

Communications orales

Bloc B1

Salle : BMO-CSC - Secteur Vert — Bâtiment : HEC Montréal - Côte-Sainte-Catherine
  • Communication orale
    L’apprentissage par défi pour une approche capacitante de l’IA éthique et des technologies numériques
    Adèle Aubin (Université Concordia), Ann-Louise Davidson (Université Concordia), Kristen Irvine (Université Concordia), Alison Mazoff (Université Concordia)

    La fermeture des universités causée par la pandémie de la COVID-19 en mars 2020 a exacerbé l'éventail des défis de l'enseignement supérieur (Naffi et al., 2020). À cela s’ajoute l'adoption de l'IA et la transformation numérique de la 4e révolution industrielle qui provoque des perturbations majeures (Schwab, 2017) incluant la récente sortie de ChatGPT qui a causé un tollé en enseignement supérieur.

    Notre recherche se penche ainsi sur les moyens d’utiliser l’IA et les technologies numériques de manière éthique, afin de construire un modèle de pédagogie qui permet de développer la confiance à innover des étudiants au moyen de l’apprentissage par défi. Nous examinons les processus de création et de réalisation de défis d’innovation pour évaluer le potentiel de ce modèle en matière d’initiation aux enjeux éthiques de l’IA, de pertinence sociale de la transformation numérique et d’intégration des principes d’EDI en enseignement supérieur.

    Nous discuterons de deux aspects de notre étude : (1) notre revue de la littérature qui s’appuie sur la compréhension des concepts fondamentaux de l’IA, et les pratiques gagnantes qui favorisent la perspective de la capacitation de l’utilisateur, et (2) notre travail préliminaire de conception de ressources pour former à l’IA éthique et l’impact sociétal des technologies.

  • Communication orale
    Quelles dynamiques capacitantes soutiennent les travailleur∙euse∙s de l’intelligence numérique engagé∙e∙s dans des pratiques d’autoformation professionnalisante?
    Laurence Lachapelle-Bégin (Université Laval)

    Le Québec compte environ 45 000 travailleur∙euse∙s en intelligence numérique (IN), un domaine qui combine « collecte et exploitation des données, développement et utilisation de modèles et d’algorithmes pour accompagner la prise de décision » (IVADO, 2021, p. 7). Les spécificités techniques de l’IN combinées à la rapidité des progrès technologiques rendent la formation initiale des travailleur∙euse∙s insuffisante pour maintenir la compétence tout au long de la carrière. Par conséquent, la capacité à s’autoformer, c’est-à-dire à prendre en charge sa pratique d’apprentissage (Carré et al., 2010), est essentielle au travail et constitue un facteur d’embauche considérable dans ce domaine où les postes sont complexes à pourvoir (Cayrat et al., 2021). Alors que la demande de personnel compétent en IN croît, les responsables formation dans les entreprises s’interrogent sur les façons de soutenir la pratique d'autoformation de ces travailleur∙euse∙s. Comment les mettre en capacité de développer des territoires de l’apprendre personnalisés et entrelacés, répondant à leurs besoins de formation individuels et collectifs?
    Dans cette communication, je présenterai les avancées de mon projet doctoral en cours, qui vise à analyser les dynamiques capacitantes au sein des organisations qui soutiennent les travailleur∙euse∙s de l’IN engagé∙e∙s dans des pratiques d’autoformation professionnalisante, par l’approche des capabilités (Sen, 2000) et l’espace-temps social (Paquelin et Tendeng, 2020).

  • Communication orale
    Contraintes et volontés dans un projet de co-développement d’innovations en éducation
    Myriam Bérubé (UdeM - Université de Montréal), Céline Chatigny (UQAM), Marie Laberge (Université de Montréal), Aurélie Tondoux (Centre de recherche du CHU Sainte-Justine à Marie-Enfant)

    Dans un contexte de transition numérique et de pénurie de personnel enseignant, le milieu de l’éducation est demandeur d’outils innovants pour optimiser ses actions. C’est une telle demande qui a lancé un projet de co-développement d’outils numériques, qui visent la prise en charge de la santé au travail d’élèves en adaptation scolaire réalisant des stages en entreprise. Le projet porte une volonté d’innovation, soutenue d’une part par un processus de co-développement avec le personnel scolaire, et d’autre part, par une intention de différencier les approches de supervision selon le sexe et le genre des élèves, qui apprennent des métiers encore souvent ségrégés selon le genre. Cette communication fera état du processus de co-développement, des innovations développées, de même que des contraintes qui sont apparues dans les situations réelles de co-développement. Celles-ci se rapportent à trois catégories : les compétences numériques du personnel enseignant et des élèves, les temps impartis et disponibles, et finalement les structures scolaires influençant l’innovation numérique. Toutes les personnes participantes reconnaissent l’avantage des nouveaux outils et leur impact positif sur le travail à moyen terme. Les contraintes s’avèrent être en opposition à la volonté d’innovation. Ces éléments influençant l’innovation seront présentés en perspective des facteurs systémiques qui les amplifient, afin de réfléchir aux conditions nécessaires à l’innovation numérique en éducation.


Dîner

Dîner libre


Communications orales

Bloc B2

Salle : BMO-CSC - Secteur Vert — Bâtiment : HEC Montréal - Côte-Sainte-Catherine
  • Communication orale
    Systèmes d'intelligence artificielle pour la formation des professionnels de santé à la prise de décision partagée
    Samira Abbasgholizadeh-Rahimi (Université McGill), Adrian Edwards (Cardiff University), Anik Giguère (VITAM), Anik Giguère (VITAM), Natalie Joseph-Williams (Cardiff University), France Légaré (Université Laval), Denitza Williams (Cardiff University)

    La prise de décision partagée (PDP) est le processus durant lequel les décisions en matière de soins de santé sont prises par le clinicien en collaboration avec le patient. La PDP est considérée comme une composante essentielle des soins centrés sur la personne, et plusieurs systèmes de santé dans le monde l’ont intégrée dans leurs politiques. La mise en œuvre de la PDP passe par la formation professionnelle en PDP, mais celle-ci est limitée par les difficultés des cliniciens à évaluer leurs propres compétences en PDP. Plusieurs instruments permettent d’évaluer, du point de vue d'un observateur, dans quelle mesure les cliniciens adoptent les comportements liés à la PDP. En conséquence, les chercheurs du monde entier ont mis sur pied des bases de données d’enregistrements audio/vidéo de consultations avec leurs évaluations par des observateurs. Un système d'intelligence artificielle (IA) pourrait être développé à partir de ces bases de données pour systématiser l’évaluation et la rétroaction. Un tel système d’IA pourrait être intégré aux programmes de formation professionnelles en santé. Dans une première étape exploratoire, nous conduisons un scan environnemental pour explorer les domaines où l'IA pourrait soutenir la formation en PDP, explorer l'expérience et les itérations requises pour développer un système d’IA pour l’évaluation des consultations, et explorer les potentiels de ce système d’IA pour améliorer la formation et l'évaluation de la formation en PDP.

  • Communication orale
    L’intégration de hypervidéo 360 dans la formation des enseignants
    Lionel Roche (UQAM - Université du Québec à Montréal)

    L’avènement récent du métaverse (Mystakidis, 2022) semble constituer un moyen de rassembler sous une même appellation l’ensemble des technologies immersives. Ces technologies constituent des outils permettant de prolonger la réalité que nous expérimentons et la vidéo 360° s’inscrit dans cette perspective. En effet, Lampropoulos, Barkoukis, Burden et Anastasiadis (2021) soulignent qu’en raison de sa nature immersive et interactive, la vidéo 360° devient de plus en plus populaire. De plus, le développement récent de logiciels permettant d’enrichir des vidéos 360° a favorisé le recours à des hypervidéos 360 dans le champ de l’éducation (Paraskevaidis et Fokides, 2020). Les hypervidéos 360 étant définie par Chambel, Chhaganlal et Neng (2011) comme une ressource qui permet d'interagir avec la vidéo, de l'explorer, de naviguer dans un espace d'informations connexes.
    Notre étude, basée sur deux études de cas, avait pour objectif de rendre compte de l’expérience vécue par deux étudiants en formation pour devenir enseignant d’Education Physique lors du visionnement d’une vidéo 360° et d’une hypervidéo 360 d’une même situation de classe.
    Nos résultats montrent que lors des visionnages d’une vidéo 360° puis d’une hypervidéo 360, une évolution des focalisations attentionnelles a été observée, d’une focalisation sur l'activité sociale des élèves ainsi que sur l'activité de l'enseignant à une focalisation sur l'activité motrice des élèves.

  • Communication orale
    Le rôle du système de recommandation réciproque dans la favorisation de l’engagement des apprenants dans un apprentissage à distance
    Daniel Lemire (Université TÉLUQ), Fatma Miladi (TÉLUQ - Université du Québec), Valéry Psyché (Université TÉLUQ)

    L’apprentissage à distance est caractérisé par le manque d'interactions en face à face qui est à son tour souvent responsable du sentiment d'isolement chez les apprenants et des taux d'abandon élevés dans les MOOCs (Croft et al., 2010; Lake, 1999). Une solution possible au problème de l'isolement est l’application des systèmes de recommandation réciproque dans l'apprentissage à distance, ce qui permet d’encourager les interactions sociales entre les apprenants et donc favoriser leur engagement (Lai et al. 2019). Cette communication vise à présenter notre système de recommandation réciproque qui permet de recommander des apprenants aux autres apprenants. En particulier, il calcule la compatibilité de chaque paire d’apprenants en se basant sur leurs préférences et leurs profils. De plus, notre système explique son raisonnement pour les recommandations proposées aux apprenants. Dans cette communication, nous présenterons dans un premier temps les travaux antérieurs sur lesquels s’appuie la recherche actuelle. Ensuite, nous exposerons le pré-traitement de nos données utilisées suivi d’une description détaillée de notre système de recommandation réciproque. Puis, nous présenterons l’évaluation de notre système afin de valider son efficacité. Pour finir, nous discuterons de la réalisation des expérimentations sur une plateforme MOOC réelle afin de mesurer la qualité des recommandations et étudier l’impact de notre système sur l’engagement des apprenants.


Panel / Atelier

Synthèse

Salle : BMO-CSC - Secteur Vert — Bâtiment : HEC Montréal - Côte-Sainte-Catherine