534 - Le bien-être et la réussite à l’école : une priorité pancanadienne et internationale?

Au Québec, la question du bien-être à l’école préoccupe depuis plusieurs années déjà les différents acteurs de l’éducation (p. ex., personnel enseignant, gestionnaires, décideurs politiques) (Ministère de l’Éducation du Québec [MEQ], 1999; MEQ, 2006a; Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur [MEES], 2017; MEES, 2020). Prenant acte de cette préoccupation, cette communication a pour but avant tout à faire état de la visée des instances politiques québécoise en matière de bien-être à l’école. Pour ce faire, nous nous attarderons aux déterminants de la mission de l’école québécoise, aux mesures d’accessibilité et de soutien aux élèves de même qu’au curriculum scolaire à partir du programme de formation de l’école québécoise afin de circonscrire la perspective des décideurs politiques relativement au bien-être à l’école. De même, nous nous pencherons sur l’expérience scolaire des élèves en plus de faire ressortir quelques constats sur le bien-être à l’école desquels nous formulerons des propositions pour l’optimiser.

La pandémie a forcé une réorganisation rapide de l’enseignement et a mis en exergue l’importance de promouvoir le bien-être des individus au sein des écoles. Une réponse adéquate aux besoins des élèves peut constituer une façon de développer leur bien-être à l’école (Amholt et al., 2020). Or, cette adéquation, qui doit être comprise dans une perspective systémique, est tributaire d’une myriade de facteurs personnels, contextuels et temporels, dont la disposition des personnes enseignantes à soutenir les jeunes composant leur groupe-classe (Amholt et al., 2020 ; Jennings, 2015). Il convient donc de dépasser la représentation de « la simple réponse aux besoins de l’élève » pour tendre vers le développement du plein potentiel des jeunes et d’étudier le bien-être à l’école dans une perspective systémique afin d’en dégager les obstacles et les facilitateurs. En cohérence avec cette perspective, cette communication propose une réflexion sur la thématique du bien-être à l’école appuyée sur les prescriptions ministérielles néo-brunswickoises ainsi que sur des données empiriques collectées récemment dans cette province canadienne.

Au cours des dernières années, le ministère de l'éducation de la Saskatchewan a élaboré divers documents-cadres (2015, 2020) promulguant une éducation plus inclusive pour les élèves, en particulier ceux issus des Premières Nations, des Métis et des Inuits de même que de la diversité sexuelle et de genre.

Dans cette communication, nous tâcherons entre autres de cerner si l’évolution vers des politiques plus inclusives influence de manière positive le bien-être et à la réussite des élèves à l’école en Saskatchewan. Nous nous intéressons également aux mesures d’accessibilité et de soutien pour les élèves en plus de traiter de la prise en compte de la diversité par le milieu scolaire saskatchewanais. Nous formulons quelques constats et recommandations pour mobiliser les actrices et acteurs scolaires à offrir un système éducatif qui prône en tout temps le bien-être et la réussite de tous les élèves.

Depuis une quinzaine d’années, l’apprentissage socioémotionnel (ASE) connait un engouement aux États-Unis et au Canada (Beaumont et Garcia, 2020). Inspiré par cette approche, le ministère de l'Éducation de l'Alberta  a développé des ressources destinées aux administrateurs et au personnel enseignant pour promouvoir est faciliter l’implantation dans les écoles de l’ASE (Alberta Education, 2015). Bien que ces ressources soient pertinentes et utiles, elles doivent être accompagnées de facilitants permettant aux enseignants d’implanter l’ASE de façon optimale (Durlak et al., 2015 ; Rimm-Kaufman et Hulleman, 2015). Dans cette perspective, cette communication a pour but de présenter les facilitateurs et les obstacles que rencontrent les enseignants, notamment les enseignants francophones de l’Alberta lorsqu’ils introduisent l’ASE dans leurs interventions pédagogiques.

Le système éducatif roumain connaît des transformations incessantes après plus de 30 ans depuis la chute du communisme. Malgré les bonnes intentions des décideurs politiques et les résultats notables en matière de performances scolaires, les initiatives innovantes dans l’enseignement préuniversitaire ont souvent bouleversé la vie de l’école et généré des réactions de la part des élèves et des associations des parents. Les résultats des tests du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA) ont mis en évidence pendant toutes ces années des problèmes évidents dans la préparation des élèves, la haute performance restant un phénomène limité sur l’ensemble de la population scolaire. Tributaire à un système d’éducation centré surtout sur la performance coûte que coûte, basé sur une relation plutôt de domination enseignant-élève, la vision sur le confort émotionnel dans la perspective actuelle du bien-être de l’élève a évolué assez lentement et surtout grâce à des préoccupations exterieures au ministère qui n’a pourtant pas manqué d’initiatives en ce sens. L’ouverture vers le problème du bien-être des enseignants est également une préoccupation récente. La réflexion présentée dans cette communication s’appuie sur les documents du ministère et d’autres organismes roumains impliqués dans l’activité de formation et évaluation, ainsi que sur les informations publiques issues de divers projets mis en place sur le thème du bien-être, appartenant à la communauté.

Cette communication porte sur le bien-être de l’élève à l’école en France.  Dans un premier temps, une mise en contexte présentant la mission de l’école en France ainsi que le contenu des textes officiels de l’Éducation nationale quant à la question du bien-être sera réalisée. Dans un deuxième temps, au regard de la littérature scientifique portant sur le système éducatif français, un état des lieux  de ce que vivent les acteurs du système éducatif français au sein de leurs établissements scolaires sera effectué. Enfin, dans un troisième temps, une analyse critique de cet ensemble et des recommandations seront faites.

En conclusion des présentations et discussions sur les différentes perspectives sur la réussite à travers des exemples de différentes provinces canadiennes et de pays européens, cette communication amènera une synthèse réflexive sur le concept et les enjeux de la réussite qu'elle mettra en relation avec la situation observée dans les milieux éducatifs de l'Ontario.

En conclusion des présentations et discussions sur les différentes perspectives sur le bien-être à travers des exemples de différentes provinces canadiennes et de pays européens, cette communication amènera une synthèse réflexive sur le concept et les enjeux du bien-être qu'elle mettra en relation avec la situation observée dans les milieux éducatifs de l'Ontario.

À la suite des différentes présentations et discussions, une réflexion sera présentée en réponse aux questions suivantes : 

• Comment la prise en compte de la diversité soutient les enjeux de bien-être?
• Comment la prise en compte de la diversité soutient les enjeux de réussite?
• Quelles perspectives est-ce que ces réflexions ouvrent pour la recherche en éducation? 

À la suite des différentes présentations et discussions, une réflexion sera présentée en réponse aux questions suivantes : 

• Que retient-on du concept de bien-être en relation avec la réussite éducative?
• Quelle sont les éléments incontournables pour une prise en compte du bien-être de l'élève dans les milieux éducatifs?
• Quelles perspectives est-ce que ces réflexions ouvrent pour la recherche en éducation? 

À la suite des différentes présentations et discussions, une réflexion sera présentée en réponse aux questions suivantes : 

• Que retient-on du concept de réussite?
• Quelle sont les éléments incontournables à prendre en compte pour supporter la réussite éducative des élèves dans les milieux éducatifs?
• Quelles perspectives est-ce que ces réflexions ouvrent pour la recherche en éducation?