La génomique fonctionnelle est vaste, car elle a pour objectif de mieux comprendre la relation génotype-phénotype à l’échelle globale du génome et de l’organisme. Voilà tout un défi! Pour cela, elle s’appuie sur des approches et des technologies modernes comme la transcriptomique, la protéomique structurale et fonctionnelle, la bio-informatique et autres, mais aussi — et surtout — sur les annotations du génome, dont un certain nombre de dogmes ont récemment été ébranlés. Il ne fait aucun doute que l’une des découvertes majeures de la génomique fonctionnelle est que nous n’avons pas encore bien cerné le plein potentiel codant du génome. Cette découverte résulte de l’amélioration de l’annotation fonctionnelle du génome et des avancées quant aux mécanismes de régulation de la diversité et de l’expression des messagers génétiques.
L’objectif de ce colloque est donc de répondre à la question suivante : où en sommes-nous rendus dans notre connaissance du potentiel codant du génome?
Remerciements
Merci à PROTEOMEUS, centre de protéomique structurale et fonctionnelle de l'Université de Sherbrooke, et la Chaire de Recherche du Canada en protéomique fonctionnelle et découverte de nouvelles protéines.