Informations générales
Événement : 85e Congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 500 - Éducation
Description :L’écrit et la littératie des adultes et des jeunes adultes peuvent être vus comme constitutifs d’un vaste domaine de pratiques et de recherches. Le sens des notions et des concepts qui sont rattachés à l’écrit diffère selon les communautés de recherche et les langues, mais aussi selon les approches, c’est-à-dire les manières générales d’aborder un objet d’étude (systèmes de significations, concepts, méthodes, discipline de référence). Ces différences posent de nombreux défis d’ordre épistémologique et méthodologique, de même que pour le travail d’appropriation par les milieux de l’intervention. Fraenkel et Mbodj (2010) ainsi que Barton et Papen (2010) ont entamé une discussion sur les divergences et convergences entre les concepts mobilisés dans les sphères francophones et anglophones de recherches sur les pratiques de l’écrit et la littératie. Une réflexion a aussi été amorcée (Mercier et Bélisle, 2015) sur les approches dites cognitive et socioculturelle de l’écrit et de la littératie. Si la première, dominante, est centrée sur les compétences et fait des emprunts à la psychologie cognitive, la seconde fait des emprunts à la sociologie et à l’anthropologie pour comprendre les activités ou pratiques des individus ou des collectivités dans un contexte spécifique d’usage de l’écrit. En même temps, certains travaux laissent présager un rapprochement de paradigmes entre ces deux approches.
Ainsi, le but de ce colloque est de faire le point sur les concepts mobilisés dans les recherches sur l’écrit et la littératie conduites avec une approche socioculturelle, notamment dans le contexte franco-américain. Il s’articule autour de deux axes de convergences :
– l’axe du sens des notions et des concepts, incluant leur flou sémantique, dans les sphères anglophones et francophones des recherches sur l’écrit ou la littératie;
– l’axe des approches socioculturelles de l’écrit et de la littératie, incluant les possibles rapprochements de paradigmes avec les approches qui s’intéressent aux compétences.
Date :- Virginie Thériault (UQAM - Université du Québec à Montréal)
- Jean-Pierre Mercier (UdeS - Université de Sherbrooke)
- Charline Vautour (Université de Moncton)
- Isabelle Rioux (UdeS - Université de Sherbrooke)
Programme
Mot de bienvenue et introduction au colloque
Littératie et autres modes sémiotiques
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Communication orale
Création et animation d’environnements écritsRachel Bélisle (UdeS - Université de Sherbrooke), Jean-Pierre Mercier (Université de Sherbrooke)
La réflexion sur la création d’environnements écrits et leur animation s’inscrit dans le contexte large des préoccupations sociales à l’égard de la dégradation de compétences en lecture et en écriture ayant été acquises notamment au cours d’activités de formation générale. Ces préoccupations ont été exprimées lors de la Ve et de la VIe CONFINTEA. On y parle, par exemple, de créer un « environnement de l’écrit en appui à l’oralité » (UNESCO, 1997, p. 5). Des actions diverses sont promues pour que les divers espaces de vie participent au maintien et au rehaussement de ces compétences. On pourrait définir les environnements écrits comme des environnements où l’écrit est omniprésent et où les relations sociales sont structurées par l’écrit (Bélisle, 2007). Si la recherche empirique, adoptant une approche socioculturelle, documente divers environnements où l’écrit est omniprésent, on sait assez peu de choses sur les effets de ces environnements, particulièrement ceux non scolaires, sur le maintien ou le rehaussement des compétences à l’écrit. Notre communication s’appuie sur une recension des différentes conceptions de l’expression « environnement écrit » que l’on peut rencontrer dans les textes d’organismes internationaux ou dans ceux en sciences sociales. Elle propose de discuter de l’intérêt du construit et du défi méthodologique de documenter le maintien et le rehaussement de compétences en utilisant des outils propres à la recherche sur les pratiques sociales de l’écrit.
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Communication orale
Pratiques sociales de l’écrit ou littératies multimodalesCharline Vautour (Université de Moncton)
Dans une perspective socioculturelle, certains concepts liés à l’écrit et aux littératies se chevauchent. Les membres du groupe New Literacy Studies (Street, 1984) renvoient les pratiques de l’écrit aux manières culturelles des personnes, seules ou en interaction, de mobiliser l’écrit à priori et d’autres modes d’expression, ainsi qu’aux contextes dans lesquels cette mobilisation se déroule. Le concept plus récent de littératies multimodales, référant comme le précédent à la construction de sens, souligne l’action des personnes dans leurs contextes socioculturels spécifiques et la façon dont elles intègrent plusieurs modes sémiotiques, dont l’oral, l’écrit, d’autres modes visuels et l’auditif (Dagenais, 2012). Ce chevauchement conceptuel, ainsi que l’écrit proprement dit au centre des recherches dans le domaine et des interventions en éducation de base des adultes, pose des défis d’ordres épistémologique et pratique. Un premier défi repose sur la conception de l’écrit comme étant omniprésent dans les contextes sociaux, car plusieurs autres modes sémiotiques sont omniprésents dans les activités de la vie courante et, pour certaines personnes, leurs usages peuvent compenser des difficultés d’écriture (Vautour, 2014). Un autre défi, d’ordre pratique, se pose dans les milieux de l’éducation, alors que l’approche répandue centrée sur les compétences liées à l’écrit limite la reconnaissance d’autres modes sémiotiques mobilisés dans des contextes spécifiques de vie courante.
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Communication orale
Une approche phénoménologique pour identifier l’engagement en lecture des jeunes adultesAmélie Lemieux
Ma communication portera sur deux études de cas qui abordent l’éducation artistique de la littérature et du film au moyen des expériences esthétiques telles que mises de l’avant dans l’approche théorique de White (1998) dans le domaine des arts visuels. Ces études de cas s’appuient sur un dispositif d’enseignement et de recherche employant une carte visuelle sémantique appelée esthétigramme et des écrits poétiques ekphrastiques. Le projet de recherche a eu lieu avec 50 étudiants d’un CÉGEP de la grande région de Montréal. L’esthétigramme recense les expériences esthétiques d’un spectateur ou d’un lecteur dans des catégories de réactions déterminées par celui-ci à l’aide d’un protocole de recherche issu des arts visuels. La production poétique ekphrastique s’avère une continuité de l’œuvre d’art première, en ce sens qu’elle reproduit par des mots la portée et le sens subjectif de la perception vécue. Ayant analysé les esthétigrammes et les poèmes ekphrastiques des étudiants, je remets en question les notions traditionnelles de l’herméneutique dans l’enseignement des arts et de la littérature. Au terme de mon étude, je recommande une application généralisée de l’approche phénoménologique de White (1998) sur l’ensemble des formes artistiques utilisées en contexte d’apprentissage. En soulignant l’apport des valeurs personnelles dans l’interprétation des œuvres, j’interroge la place de l’enseignement de la littérature comme voulu par les Nouveaux Critiques en Amérique.
Liens entre la recherche et la pratique
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Communication orale
Évolution du terme littératie en contexte francophone : une coconstruction entre les milieux de la pratique et de la rechercheAndré C. Moreau (UQO - Université du Québec en Outaouais)
La présente communication offre l’opportunité de traduire les retombées théoriques d’activités de recherche réalisées par l’ÉRLI et la Chaire interdisciplinaire en littératie et inclusion, depuis les 10 dernières années. La littératie est un enjeu de société qui se présente comme une condition fondamentale d’accès au savoir (CCA, 2011; RCRLA, 2009). Près d’un adulte sur deux ne possède pas les compétences requises pour composer avec les exigences de la vie quotidienne et du travail dans une société lettrée. Les recherches portant sur les compétences en littératie touchent directement la question d’inclusion sociale qui retient l’attention d’instances sociopolitiques et éducatives. Le terme littératie défini par la première génération de chercheurs a évolué ce qui aide à comprendre son aspect polysémique et parfois polémique dans les milieux de la recherche et de la pratique. L’analyse de l’évolution de ce terme selon ses différentes dimensions a mené à réaliser des recherches pour mieux le définir au regard des aspects théoriques, mais aussi des aspects pragmatiques. L’objectif de la présentation vise à décrire l’évolution de ce terme en francophonie et de présenter les résultats d’une recherche menant à le définir selon une perspective inspirée du socioconstructivisme. La méthodologie utilisée est le croisement entre les synthèses de recherches en francophonie et une démarche de coconstruction de sens de la littératie par des experts de la recherche et de la pratique.
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Communication orale
Quand approche socioculturelle et approche cognitive se croisent en classe de lecture : analyse d’une approche favorisant la compréhension en lecture de jeunes adultesChantal Ouellet (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Quiconque s’intéressant aux recherches sur la littératie et l’écrit en général et chez les jeunes adultes, en particulier, aura tôt fait de constater l’existence de ces deux univers qui se côtoient : soit l’approche socioculturelle et l’approche cognitive (Mercier et Bélisle, 2015). Ces deux approches continuent de cohabiter dans d’importants congrès internationaux, en particulier, en écriture (Writing Research across Borders, 2017) où les frontières semblent particulièrement étanches sur les plans théorique et conceptuel mais où des tables rondes donnent néanmoins lieu à quelques tentatives de rapprochement. C’est davantage du côté d’approches pédagogiques en lecture en milieu scolaire (Schoenbach, Greenleaf et Murphy, 2012) que des convergences peuvent s’établir. En effet, il est possible de vivre une situation d’apprentissage permettant le développement de la «compétence» à lire au moyen de «stratégies» de lecture à la suite d’un «enseignement explicite» (et s’appuyant par le fait même sur une approche cognitive) dans une séquence où la lecture est aussi envisagée comme une pratique sociale enseignée selon des principes résolument socioconstructivistes. L’analyse d’une approche à succès développée aux Etats-Unis et expérimentée au Québec (Ouellet et al., 2016) lors de projets de recherche-action dans différents contextes d’enseignement à de jeunes adultes tentera de démontrer comment s’actualise cette coexistence pacifique.
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Communication orale
Pratiques déclarées d’enseignement individualisé de l’écriture au deuxième cycle du secondaire à la formation générale des adultesMarc Landry (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Du premier diagnostic posé sur les besoins d’apprentissage au pilotage des tâches proposées aux élèves, comment s’exerce l’enseignement individualisé de l’écriture au 2e cycle du secondaire en formation générale des adultes (FGA)? Les résultats de 8 entretiens montrent que le dispositif de consultations individuelles contraint les enseignants à exercer un contrôle très serré de l’ensemble de la tâche d’écriture prescrite. Les postures professionnelles (Bucheton et Soulé, 2008; Beucher, 2010) sont à l’avantage d’une très forte directivité dans toutes les phases de la production écrite : de la préparation, la planification, la mise en texte, la révision et la correction, les rétroactions sont nombreuses. Les difficultés sont ciblées pour chaque élève. Les étayages de corrections de surface prédominent, la maitrise difficile de la phrase préoccupe. Les stratégies cognitives et métacognitives sont suggérées, mais peu discutées. Il s’agit de rendre l’élève « fonctionnel » car l’évaluation et l’obtention d’une certification demeurent les cibles principales. L’implantation du renouveau pédagogique en FGA (2017-2018) et son approche par compétence pourra favoriser, nous le souhaitons, une plus grande ouverture à l’expérience d’une écriture plus autodirigée, toujours contrainte aux formes institutionnelles (Jézégou, 2008) mais néanmoins plus ouverte à l’expression d’une posture citoyenne et culturelle.
Dîner
Session d’affiches scientifiques en séance plénière
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Communication par affiche
Désignation des pratiques de l’écrit par le but : un défi épistémologique de tailleJean-Pierre Mercier (UdeS - Université de Sherbrooke)
Au sein de l’école des New Literacy Studies et de son approche socioculturelle critique de l’approche cognitive, les travaux de Barton et Hamilton (1998) sur les pratiques vernaculaires de l’écrit (écrire ou lire) ont contribué significativement à la compréhension des pratiques de l’écrit de la vie courante des adultes des milieux populaires et des réalités qu’ils vivent, ainsi que de leurs pratiques de l’écrit dans certains contextes d’éducation non formelle au Royaume-Uni (Barton et al., 2007). La typologie des pratiques vernaculaires, ou des pratiques de l’écrit en appui à la vie courante, est reprise et adaptée au fil du temps et des recherches. Ces pratiques, apparentées à celles que d’aucuns (Bélisle, 2007; Lahire, 1998) appellent des pratiques ordinaires de l’écrit, sont définies par contraste avec les pratiques dominantes de l’écrit. Les pratiques vernaculaires sont apprises informellement, surtout orientées vers l’action, bénéficient de peu de légitimité sociale et souvent passent inaperçues. Dans sa version originale, cette typologie regroupe six catégories de pratiques. Or, quelques défis se posent dès lors que cette typologie est mise à l’essai. L’absence de définition des catégories et leur désignation par un but rendent difficile l’analyse. Cette communication exposera ces défis, les moyens déployés pour les relever dans une étude empirique, et nuancera la critique de l’approche cognitive des compétences à l’écrit à partir des résultats de l’étude en question.
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Communication par affiche
Entre alphabétisation et littératie en Côte d’Ivoire : un abus de vocabulaire?Adjoua Ghislaine N'dri (UNIVERSITE ALASSANE OUATTARA (côte d'Ivoire))
La notion d’alphabétisation telle qu’elle fonctionne actuellement en Côte d’Ivoire prête à confusion et à polémique (Lanoue 2013). Au départ, alphabétiser consistait à inculquer aux adultes les capacités instrumentales de la lecture, de l’écriture et du calcul dans une langue donnée à travers l’utilisation du modèle éducatif destiné aux enfants. Au Congrès de Persépolis en 1975, nous obtenons une autre définition de l’alphabétisation qui est influencée par la pédagogie de la conscientisation de Freire : l’alphabétisation intègre non seulement la dimension économique mais aussi met en exergue des problématiques nouvelles comme l’épanouissement, le développement personnel de l’homme, la prise de conscience pour le changement social et politique. Cependant, en Côte d’Ivoire, ce concept prête à nuance avec le concept de littératie qui est selon le Rapport de la table Ronde des experts en littératie de la 4e à la 6e année (2004) un processus d’acquisition de la lecture, de l’écriture, du calcul, un moyen d’épanouissement personnel et permet la participation active à la société démocratique. Cette communication se propose d’éclairer cette ambiguïté sémantique. Pour ce faire, nous nous appuierons sur la théorie de la terminologique culturelle étant donné qu’elle permet à une société de trouver le mot approprié pour exprimer un nouveau concept en puisant ses ressources linguistiques dans sa propre culture (Diki-Kidiri 2007).
Contextes sociaux, littératies et pratiques
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Communication orale
La notion de littératie comme relevant d’une sémantique de l’action : l’exemple de son recours dans la presse écrite québécoiseIsabelle Rioux (UdeS - Université de Sherbrooke)
Dans le champ de la recherche en sciences sociales et en éducation et formation des adultes, on distingue deux principales conceptions du recours au terme de littératie : une conception plutôt cognitive, qui conçoit la littératie comme relevant de capacités fonctionnelles au lire-écrire et une autre, socioculturelle, mettant l’accent sur les liens entre les contextes sociaux et les pratiques liées au lire-écrire. Mais peu importe la conception sous-jacente, il semblerait, du moins en francophonie, que le recours à cette notion ne soit pas neutre, la notion étant porteuse d’un certain poids axiologique. Notamment, cette notion est parfois associée à un discours de déficit, ce qui peut avoir comme conséquence un effet de stigmatisation auprès des populations dites de faible niveau de littératie. Dans cette présentation, je me propose d’envisager la notion de littératie comme relevant d’une sémantique de l’action (Barbier, 2000), soit comme une notion qui est plutôt porteuse d’une visée transformative plutôt que d’une visée d’intelligibilité des phénomènes sociaux liés au lire-écrire. Je vais dégager différentes caractéristiques du recours au terme de littératie relevées dans certains quotidiens de la presse écrite québécoise. S’en suivra une discussion sur les défis liés à la transposition de cette notion d’un champ de recherche à un champ de pratique et sur la nécessité de vigilance quant aux incidences du recours à une notion socialement connotée.
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Communication orale
Rapport à l’écrit : un construit particulièrement intéressant dans les études des milieux communautairesRachel Bélisle (UdeS - Université de Sherbrooke), Virginie Thériault (University of Strathclyde)
Dans la francophonie, le vocable de « rapport à l’écrit » peut être associé aux travaux en sociologie sur le rapport au savoir de Charlot (1997), en didactique à celui de rapport à l’écriture de Barré-de-Miniac (2000) et en alphabétisation à ceux de Besse sur l’appropriation de l’écrit (1995). Ce construit peut être défini comme « un ensemble de relations avec l’écrit objet et mode d’inscription dans le monde, de structuration de la pensée, de communication et d’expression (Bélisle, 2006, p. 146) et l’appropriation de l’écrit comme le « processus constitutif du rapport à l’écrit » (Ibid., p. 150). Il est apparu comme particulièrement intéressant pour les études en éducation en milieux communautaires, là où les usages de l’écrit relèvent très peu du « apprendre l’écrit », mais de l’écrit pour apprendre et de l’écrit en appui à la vie courante, selon les catégories proposées par Barton, Ivanič, Appleby, Hodge et Tutsting (2007). En effet, ce construit permet d’étudier à la fois le rapport à l’écrit des personnes intervenantes et celui d’adultes engagés dans divers apprentissages. Notre communication propose de tracer son évolution dans quelques travaux empiriques des 15 dernières années au Québec et de le mettre en relation avec les construits de pratiques de l’écrit et sponsors de l’écrit. Nous aborderons les défis d’usage scientifique et dans la formation des acteurs, défis relevant à la fois du chevauchement de plusieurs disciplines et du métissage conceptuel.
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Communication orale
La littératie en santé : perspectives pour une coconstruction de savoirs dans un contexte de soinsMaud Bouffard (UdeM - Université de Montréal), Claudie Solar (Université de Montréal)
Cherchant à fournir des bases théoriques solides à un concept en pleine évolution, les écrits autour de la notion de littératie en santé se sont multipliés au cours des dernières décennies. D’une définition de base, davantage centrée sur les habiletés de lecture et de calcul nécessaires pour fonctionner dans un contexte de santé, le concept a évolué vers une compétence complexe permettant d’être actif et proactif dans ce milieu. Alors qu’elle peut être vue comme l’«expérience de l’écrit» dans un contexte de soins de santé, cette compétence se construit dans l’interaction entre un adulte «actif» et des organisations et des professionnels «pro-actifs». C’est dans cette perspective que nous nous sommes intéressés aux écrits afin d’identifier des éléments clés à considérer pour aborder la littératie en santé, et ce, par le biais de quatre dimensions, soit l’accès, la compréhension, l’évaluation et la communication de l’information en lien avec la santé. À la lumière des résultats d’une recherche ayant permis de réaliser des entretiens auprès de 30 intervenantEs engagéEs dans une pratique orientée vers le partenariat de soins auprès d’une clientèle à risque sur le plan de la littératie, les perspectives discutées ouvrent vers une co-construction de savoirs «pro-littératie» qui prend forme dans les milieux de soins.