Depuis quelques années, la pénurie de main-d’œuvre dans des secteurs reliés aux mathématiques, aux sciences, à l’ingénierie et aux technologies se fait sentir au Québec et ailleurs. Une étude sur l’évolution des effectifs étudiants universitaires (Sévigny et Deschênes, 2007) montre à ce propos que les filles délaissent particulièrement ces domaines depuis le début des années 2000. Selon plusieurs auteurs (Alaluf et al., 2003; Gaudet et Lapointe, 2008; Lafortune et Landry, 2008; Guay et Provencher, 2010; Fortier, 2008; Lafortune, 2010; Mujawamariya, 2010), ce problème de la relève scientifique chez les jeunes filles et les femmes en STIM serait attribuable à divers facteurs. Il prendrait d’ailleurs sa source dans cinq facteurs principaux, soit : 1) les pratiques enseignantes à tous les ordres scolaires; 2) la formation à l’enseignement à l’université; 3) la formation scientifique dans les disciplines rattachées aux STIM; 4) les politiques gouvernementales; 5) la collectivité comprenant les familles, les médias et la population en général.
Ces facteurs s’articulent autour de cinq axes, qui alimenteront notre réflexion et nos discussions dans le cadre du colloque.
Ce colloque de l'Affestim a pour thème "Les filles et les femmes en STIM : À qui la responsabilité?".