Sabrina Côté, Henri Curry, William Fauteux, Jérémie Hatier, Othmane Labsir, Léa Rivard, Gaëlle Belleau-Magnat, Audrey Guy, Johanne Roby, Olivier Robin, Philippe Apparicio
Cégep de Sherbrooke, Université de Sherbrooke
5a. Résumé
L’expansion urbaine diminue la distance entre les villes et les zones naturelles, et génère ainsi une croissance constante de la pollution lumineuse et sonore. D’où une raréfaction des espaces d’obscurité et de silence. Il est crucial de protéger ces derniers pour maintenir les organismes vivants et la biodiversité en bonne santé. Notre projet vise à établir une réserve de silence et d’obscurité dans le parc du Mont-Bellevue à Sherbrooke. Afin de caractériser les environnements lumineux et sonores de la ville de Sherbrooke, nous réalisons des cartographies avec deux outils de mesure montés sur des véhicules ou des vélos : un capteur multispectral et multidirectionnel pour la luminosité, et un sonomètre pour le niveau sonore. Des sorties terrain ont permis d’ajuster la synchronisation des instruments (GPS, heure, vitesse du véhicule, etc.). Des mesures en soufflerie en chambre anéchoïque ont déterminé l'effet de la vitesse de déplacement sur le niveau sonore, montrant qu'une vitesse inférieure à 30 km/h assure des mesures acoustiques de qualité. Les cartes préliminaires en cours d'analyse montrent les zones de silence et d'obscurité définissant le contour de la future réserve à protéger dans le parc du Mont-Bellevue.
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