Depuis la pandémie de COVID-19, les petites et moyennes entreprises (PME) québécoises font face à une pénurie de main-d’œuvre de grande ampleur. En effet, les PME qui ont d’énormes difficultés d’embauche, tant au Canada qu’au Québec, n’ont souvent pas d’autres choix que de recruter des travailleurs étrangers temporaires. Ce processus de recrutement particulièrement complexe, long et couteux, est géré par des intermédiaires tels que des avocats en immigration, des consultants en immigration ou des agences de recrutement de main-d’œuvre internationale. Toutefois, certaines PME n’ont pas les ressources suffisantes pour gérer ce risque organisationnel et sont contraintes d’augmenter les heures de travail de leurs personnels, incluant les propriétaires et les gestionnaires, de refuser ou de reporter des commandes auprès de leurs partenaires d’affaires — c’est-à-dire leurs clients et leurs fournisseurs — de réduire drastiquement leurs activités ou pire, de fermer définitivement leurs portes. En nous appuyant sur une méthodologie à la fois documentaire et quantitative, cette présentation identifiera de façon réflexive et prospective, les mécanismes mis en place par les gens d'affaires pour s’adapter aux difficultés d’embauche sévissant dans la province de Québec. Nos résultats préliminaires tendent à démontrer que les PME ont des ressources limitées et que le phénomène de la pénurie de personnel constitue un véritable risque pour la performance et la pérennité des organisations québécoises.
Connexion requise
Pour ajouter un commentaire, vous devez être connecté.