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Auteur et co-auteurs
Mélody Gadois
CFUO, UFR santé
Édith Durand, Alain Devevey
Département d’Orthophonie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), QC, Canada, CFUO UFR Santé Besançon (France) - Département d'orthophonie de l'UQTR - UFR des Sciences de la Santé, UFC (France)
5a. Résumé

- Dans la maladie de Parkinson (MP), l’une des caractéristiques cliniques est l’amimie faciale, c'est-à-dire une faiblesse ou absence d’expression faciale causée par les troubles moteurs inhérents à cette maladie. En outre, les patients présentent des troubles émotionnels, tels que des difficultés de reconnaissance des émotions (DRE). Les approches incarnées et situées de la cognition (AIS) proposent d’établir un lien entre ces deux faits :

- Du fait de leur amimie, les patients avec MP ayant des difficultés à mobiliser leur visage présenteraient des difficultés à reconnaître l’expression des émotions de leurs interlocuteurs, car leurs visages amimiques sont de moins en moins sollicités pour exprimer les émotions.

- La DRE a un impact important sur les interactions avec les proches.  Cette problématique communicationnelle est à considérer en orthophonie. Si les personnes avec MP qui présentent une amimie ont des DRE, sont-elles capables d’identifier les émotions véhiculées par les autres modalités de communication, telle la prosodie. Sont-elles même capables d’exprimer des émotions verbalement ou non verbalement ? Pour répondre à ces questions, nous avons mesuré la capacité de RE chez 15 personnes avec MP et avons proposé une tâche de reconnaissance de la prosodie, ainsi que la narration filmée, après visionnage d’une courte saynète vidéo. Les résultats des 15 participants seront présentés et discutés dans le cadre théorique des AIS.