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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Judicaël Fassaya
UdeM - Université de Montréal
Franck Ramus, Camille Michèle Williams, Ghislaine Labouret, Nicolas Gauvrit, Adoración Guzmán García
Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique, Département d’Études Cognitives, École Normale Supérieure, EHESS, CNRS, PSL University, 75005, Paris, France, Human and Artificial Cognition Lab, Ecole Pratique des Hautes Etudes, Paris, France
5a. Résumé

Les études rapportant que les personnes très intelligentes ont plus de troubles de santé mentale ont souvent un biais d’échantillonnage, un groupe témoin inexistant ou inadéquat, ou une taille d’échantillon insuffisante. Nous avons contourné ces biais en examinant la différence de prévalence des troubles de santé mentale entre les personnes ayant une intelligence générale élevée et moyenne dans la UK Biobank. 

Les participants avec des scores d’intelligence générale (facteur g) standardisés ont été divisés en 2 groupes : un groupe à facteur G élevé (facteur G 2 écarts-types > la moyenne britannique ; N = 16 137) et un groupe de facteur G moyen (facteur G dans l'intervalle de 2 écarts-types autour de la moyenne du Royaume-Uni ; N = 236 273). Nous avons examiné les différences de prévalence entre les groupes pour 32 phénotypes, comprenant les troubles de santé mentale, les traumatismes, les allergies et d’autres traits. 

Les participants à facteurs G élevés et moyens différaient sur 15/32 phénotypes indépendamment du sexe et/ou de l’âge. Les personnes ayant des facteurs G élevés étaient moins anxieuses, névrotiques, isolées socialement et étaient moins susceptibles d’avoir subi des abus dans l’enfance, des épisodes traumatiques en étant enfant/adulte. Ils ne différaient dans aucun autre trouble ou trait de santé mentale. Cependant, ils avaient généralement plus d’allergies.