5a. Résumé
Dans un contexte nordique, plusieurs facteurs impactent la qualité de l’air intérieur. Dans les logements sociaux, le surpeuplement, les problèmes d’entretien et les systèmes de ventilation inefficaces favorisent le développement de moisissures. Ceci affecte la qualité de l’air et ainsi la santé des occupants. Ma recherche vise à participer à l’amélioration des conditions de vie des communautés du nord en décrivant la diversité fongique retrouvée dans l’air et les surfaces des logements et en quantifiant les mycètes dans l’air.
L’échantillonnage de l’air est précédé d’une remise en suspension des poussières sédimentées (activation de l’air) à l’aide d’un souffleur. Les moisissures dans l’air sont quantifiées par qPCR et la diversité fongique est décrite par séquençage Illumina® des amplicons de la région ITS1 du gène codant pour les ARN ribosomaux. Des échantillons de surfaces avec suspicion de moisissure sont prélevés et mis en culture. Les spécimens isolés sont envoyés au séquençage Sanger et identifiés au genre et à l’espèce. Ainsi, la diversité fongique dans l’air et les surfaces peut être comparée.
À l’aide de collaborateurs multidisciplinaires, il sera éventuellement possible d’établir des liens entre la présence de moisissures dans les maisons, l’état de santé des habitants, l’architecture des bâtiments et la performance des systèmes de ventilation dans un objectif d’amélioration des conditions d’hébergement et de santé respiratoire dans les communautés nordiques.