5a. Résumé
Ici comme ailleurs, l’enseignement de l’histoire est décrit comme tourné vers l’expérience sociétale dominante et n’intégrant que peu l’expérience historique de groupes minorisés (Bories-Sawala et Martin, 2020; Moisan, 2017). Les enseignants, se rendant compte que cette histoire ne parle pas à tous, tentent de faire une place, de manière ponctuelle, spontanée et improvisée, à la diversité des expériences historiques, sans toutefois savoir quelle stratégie adopter pour y arriver et sans posséder de connaissances solides sur le sujet (Moisan et al, 2020). Afin d’inclure ces différentes expériences et ainsi lutter contre les préjugés, il est recommandé d’avoir recours aux écrits d’historiens, mais également d’établir le dialogue avec les communautés dans la réflexion sur le curriculum (Banks, 2020; Kumashiro, 2000).
Mon projet propose de documenter l'expérience vécue par rapport au cours d'histoire du Québec et du Canada (2e cycle) de personnes issues de groupes minorisés et de voir comment cette expérience peut être bonifiée par leur histoire communautaire, ainsi que la manière à privilégier pour l’aborder (pratiques, termes, etc.) et cela par des entrevues semi-dirigées. Le cadre conceptuel se compose, entre autres, de la multiperspectivité, de la mémoire culturelle, des expériences historiques, de l’éducation inclusive et de l’éducation multiculturelle. Cette présentation portera sur les résultats préliminaires sortants des rencontres faites avec des membres de communautés.