Les terres arables des pays sahéliens sont majoritairement exploitées par les populations locales pour tirer leurs moyens de subsistance. Cependant, les droits fonciers précaires, l’accès insuffisant aux terres et à l’eau fragilisent davantage ces populations pauvres. Comment préserver ces dernières face à la compétition sur le sol entre utilisation agricole et réalisation d'infrastructures/aménagements non agricoles ? La communication vise à montrer que l'agriculture doit être considérée dans les politiques d'aménagement comme une source de richesse économique et écologique. La réflexion est menée dans la commune périurbaine de Koubri jouxtant Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Les données proviennent de recherches documentaires. À la suite du constat d'abandon des espaces de production au sein et aux abords des concessions lors des lotissements, l'étude préconise la mise en place de jardins nutritifs, des plantations d'arbres fruitiers, des constructions d'étables pour l'élevage. Elle recommande aussi, au sein des quartiers, la réalisation des espaces collectifs de production disposant d’ouvrages d'approvisionnement en eau. L’intégration à grande échelle de tels espaces lors des aménagements assurerait une utilisation optimale des sols pour en faire une source de richesse économique et écologique et un moyen d'améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations pauvres.
Connexion requise
Pour ajouter un commentaire, vous devez être connecté.