91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Université du Québec à Rimouski
Commentaires
Honoré
Bolinde Bolinde
Cher Samuel Ouellet,
Madame…
Cher Samuel Ouellet,
Madame Andrée-Anne Deschênes,
Je vous félicite pour le travail que vous avez réalisé sur un sujet très important au sein de nos sociétés. La transformation numérique dans le secteur privé et dans le secteur public est une nécessité. Sauf que les changements significatifs restent insuffisants par rapports aux attentes.
En effet, certaines innovations technologiques créent des incertitudes chez les employés concernés et révèlent la complexité de la conduite des changements dans les organisations.
Je suis intéressé par la transformation numérique des administrations publiques des pays en développement, à l'instar de la République Démocratique du Congo. Honnêtement, je parlerai plutôt de la transition numérique car ces administrations publiques n'ont pas encore franchi la deuxième étape de la transformation numérique (interaction) parmi les 4 (Information, interaction, transaction et intégration).
Dans le cadre de mon master en Gouvernance et Mangement Public à l'Université Senghor (en Egypte), je réalise une recherche sur les facteurs clés d'acceptation et usage d'une application mise en place pour la gestion de la carrière administrative des fonctionnaires en République Démocratique du Congo.
Lors de la phase préliminaire des mes entrevues, beaucoup de fonctionnaires m'ont parlé de leurs difficultés à utiliser l'application car ils ne disposent pas des compétences numériques suffisantes.
Cette affirmation rejoint effectivement vos analyses. La majorité des fonctionnaires sont déjà âgés, n'ont pas reçu des formations sur le développement de leurs compétences numériques. Ils trouvent les innovations technologiques introduites dans leur travail comme une injonction de plus et ne se sentent pas concerné par ce changement.
Cela justifie le fait que beaucoup n'ont pas de compte sur l'application, d'autres l'en ont parce qu'ayant été aidés par les plus jeunes (influence sociale) mais ne l'utilise pas.
Je suis très heureux de partager avec vous sur les recommandations importantes sur le soutien au développement des compétences numériques. Je reste disponible pour tout autre projet de recherche ou de publication sur ces enjeux.
Cordialement,
Honoré BOLINDE BOLINDE
Université Senghor