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91e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Catherine Lalongé
UQAM - Université du Québec à Montréal
Danielle Maia DeSouza, Valérie Derolez, Cécile Bulle
Université de Montréal, Ifremer-MARBEC, CIRAIG - ESG UQAM
5a. Résumé

Les habitats fournis par les mers et les écosystèmes côtiers sont multiples. L'intensification des activités humaines peut entraîner la perturbation ou la destruction de ces écosystèmes. En effet, la dégradation des écosystèmes marins et côtiers due à l'utilisation du milieu marin et côtier par les activités humaines n'est pas encore prise en compte dans l'analyse du cycle de vie (ACV). Ce projet vise à développer un modèle exploratoire pour intégrer une nouvelle catégorie d'impact dans l'évaluation de l'impact du cycle de vie (LCIA), à savoir l'utilisation marine et côtière (UMC). L'absence d'évaluation de l'impact de l'UCM est un point faible majeur de l'ACV en général. Pour développer mon modèle, j’ai transposé le cadre méthodologique développé pour l'utilisation des terres et je l’ai adapté à la catégorie UMC. Ce cadre a été appliqué à l'activité de conchyliculture de l’étang de Thau en France, où j’ai calculé le nombre potentiel d’espèces affectées par la présence des structures sur l’étang. Ce travail exploratoire ouvre la voie à une nouvelle catégorie d'impact « Utilisation marine et côtière » et permettra une meilleure prise de décisions par les dirigeants.