Les infirmières œuvrent dans des milieux de travail exigeants et au rythme effréné, ce qui peut accroitre leur vulnérabilité à l’usure de compassion et réduire leur satisfaction compassionnelle. Le capital psychologique pourrait toutefois agir comme facteur protecteur contre cette vulnérabilité. Cette étude transversale quantitative examine l’influence des domaines de la vie professionnelle et du capital psychologique sur la satisfaction compassionnelle et l’usure de compassion parmi un échantillon d’infirmières autorisées (IA) et d’infirmières auxiliaires autorisées (IAA). Les résultats révèlent que 1) l’usure de compassion est plus élevée chez les IA que les IAA; 2) les IA perçoivent leur charge de travail, les récompenses et l’équité au travail plus favorablement que les IAA; et 3) la charge de travail, le contrôle, le sens de communauté et le capital psychologique influencent la satisfaction compassionnelle et l’usure de compassion chez les IA, alors que seul le capital psychologique influence la satisfaction compassionnelle et l’usure de compassion chez les IAA. Ces résultats soulignent l’importance de créer des milieux de travail où les infirmières ont une charge de travail raisonnable, un degré de contrôle approprié, un sentiment d’appartenance à la communauté et un accès équitable aux ressources requises pour effectuer leur travail. Le développement du capital psychologique devrait également être une priorité puisqu’il s’agit d’une ressource intrapersonnelle malléable.
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