Britt McKinnon, Bouchra Nasri, Mabel Carabali Mosquera, Kate Zinszer
Université de Montréal, Université McGill
5a. Résumé
Les études observationnelles portant sur la COVID-19 doivent souvent composer avec des échantillons non aléatoires et non représentatifs, ayant pour effet de limiter l’application de leurs résultats à une population cible. Pour l’épidémiologie descriptive, cela peut signifier une mésestimation de la distribution d’une maladie et ainsi réduire l’application des données collectées dans un contexte plus pratique de santé publique. Nous avons investigué la représentativité d’une cohorte pédiatrique (2-17 ans) de Montréal d’une étude de séroprévalence des anticorps contre le SRAS-CoV-2 (Enfants et COVID-19 : Étude de séroprévalence). Cela a été accompli en comparant les caractéristiques des participants de l’étude à celles prévalant dans leur quartier de résidence. En utilisant une modélisation logistique et une méthode de « standardisation marginale », une pondération post-stratification a été appliquée et de nouvelles estimations de séroprévalence ont été générées. Nous avons trouvé que les résultats sont généralement représentatifs de la population cible, bien que des variations peuvent être observées lorsqu’on pondère pour certains facteurs de risque. Ce projet met en lumière l’importance d’évaluer la représentativité des populations d’études si l’on veut inférer leurs résultats à une population cible.
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