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90e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Malek Amiri
Université Laval
Nicolas Vonarx
Faculté des sciences infirmières, Université Laval
5a. Résumé

Problématique :

Annoncer à une personne qu’elle est atteinte d’un cancer avancé peut l’amener à éprouver un type d’angoisse particulier : l’angoisse devant la mort. Jusqu’à présent, cette angoisse se heurte à plusieurs limites ontologiques, épistémométhodologiques et pratiques dans la littérature scientifique.



Cadre théorique : 

Dans cette présentation, la perspective de Martin Heidegger dans Être et temps s’impose pour aborder une partie de notre projet, le rapport aux autres ou la relationalité. D’après cette perspective, il y a coexistence des « autres » dans l’être-au-monde. Nous pouvons associer cette coexistence à la mutualité qui concorde d’abord avec des modes déficients; être contre les autres, sans les autres et indifférent aux autres. Dans ces modes d’être, la distantialité relative à l’être-avec implique que le patient se tient primairement sous l’emprise d’autrui. La mutualité se caractérise aussi par des modes d’être positifs.

Objectifs : 

1) Comprendre la structure du rapport aux autres chez des patients vivant avec un cancer avancé, à partir d’un ancrage dans la mutualité et la distantialité;

2) Comprendre la dynamique qui sous-tend ce rapport chez cette population.



Résultats anticipés : 

Les modes indifférents de la mutualité sont premiers par rapport aux modes positifs de celle-ci.



Retombées escomptées : 

Cette présentation permettra d’acquérir de nouvelles connaissances nécessaires pour reconnaître les besoins relationnels liés à l’expérience de l’angoisse devant la mort.