Les Malgaches, majoritairement pauvres et ruraux, dépendent des ressources naturelles pour leur survie, et utilisent couramment la migration interne comme mesure d’adaptation. Le contexte changeant modifie ces flux migratoires, exacerbant la répartition inégale de la population sur le territoire et entrainant parfois des déséquilibres démographiques et des tensions liées à l’accès et à l’usage des ressources naturelles. Un meilleur accompagnement des dynamiques migratoires et la mise en place de politiques et mesures favorisant l’intégration des migrants et la cohésion sociale sont nécessaires. Par ailleurs, celles-ci sont conditionnées par la perception qu’ont les différents acteurs des questions migratoires et de leur intégration. Malheureusement, les débats publics portent essentiellement sur les effets négatifs de la migration.
Cette recherche empirique, constructiviste semi-quantitative, va donc tenter de comprendre les critères qui favorisent l’intégration des’ migrants de subsistance’ en milieu rural à Madagascar selon la perception des différents participants. L’élément central de la méthodologie sera l’élaboration de cartographie cognitive floue (CCF) et la construction de modèles simples qui reflèteront la perception des divers groupes de participants. La communication proposée abordera principalement l’intérêt du CCF comme méthode pour comprendre les divergences de perception des facteurs d’intégrations des migrants ou les décalages entre discours.
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