5a. Résumé
Nous vivons l’ère de l’Anthropocène, caractérisée par une série de crises comme réchauffement climatique et érosion de la biodiversité, dont l’origine se trouve principalement dans le paradigme moderne qui a placé l’homme au centre du monde, et favorisé un rapport de domination et d’exploitation à merci avec la Terre. Ainsi apparaît une nécessité : imaginer de nouvelles formes de lien à celle-ci, fondée sur l’échange et la collaboration, afin de dépasser l’Anthropocène. L’objectif de cette présentation est d’examiner les approches possibles d’un aménagement paysager permettant d’établir une relation symbiotique avec la nature dans la durée.
Cette communication s’appuie sur un corpus de textes portant sur les enjeux actuels des pratiques de la ville. Elle s’attachera aussi à analyser des cas construits qui soient exemplaires en ce qui concerne le rapport à la terre. Sur la base des précédents résultats, elle cherche finalement à comprendre comment faire en sorte que les projets de paysage et les flux naturels animant des lieux s’intègrent en un réseau cohérent et interactif.
Cette communication, de nature épistémologique, expose une nouvelle grille de lecture de projets (composée de trois principes d’aménagement), et apporte un nouvel éclairage sur les conditions de possibilité d’une entente permanente avec la nature. Elle contribue également au renouvellement des approches du projet, et à nous faire avancer dans la réflexion et la connaissance d’un aménagement soutenable.