Gouvernance et asymétrie du risque personnel et financier dans une petite copropriété : réformer et adapter le modèle uniforme de gouvernance des copropriétés
Le nombre de copropriétés divises ne cesse d’augmenter au Québec avec une dominance des copropriétés de petite taille (-20 unités) sujet de notre étude. Les problèmes de maîtrise et d'application d'un modèle universel de gouvernance constitue-t-il un risque asymétrique personnel et financier pour ces copropriétaires, c'est ce que nous avons voulu déterminer à l'aide d'un questionnaire complété par 250 répondants. Nous avons été en mesure d'extraire deux profils d'immeubles et deux profils de communautés en calculant les distances de Gower entre chaque paire d'immeubles et entre chaque paire de communautés, et déterminé le nombre optimal de profils dans chacun des deux cas (via l'index de Silhouette). Nous avons ensuite regroupé les immeubles et les communautés en des groupes homogènes (via l'algorithme des k-médoïdes), puis soumis ces groupes à des régressions linéaires et logistiques pour prédire les problèmes et situations problématiques chez les copropriétaires. Les résultats sont probants, avec un premier groupe où une administration structurée incluant compétence en gestion, formation continue, respect des lois est associée à une saine gestion proactive, à un lieu cordial alors que le second groupe, au fonctionnement moins structuré, est associé à des problèmes de bruit, de dépassement de coûts, de délais dans les travaux et de relations moins cordiales. Il s'agit à notre connaissance d'une des premières études réalisées sur la gouvernance des petites copropriétés.
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