D’importants fonds ont été alloués dans le capital humain, et pourtant les pays en développement ont toujours un niveau de capital humain extrêmement faible. Cette recherche a pour objectif de déterminer les sources de dépenses impactant le capital humain dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sur la période 2000-2019. Avec un modèle de panel à correction d’erreur prenant en compte la violation des hypothèses classiques (l’autocorrélation et l’hétéroscédasticité des résidus), les résultats ont montré que le PIB par habitant et l’investissement direct étranger (IDE) entrant impactent positivement à long terme l’indice du capital humain au seuil de cinq pour cent. En outre, les dépenses publiques et les transferts de fonds des migrants ont un impact négatif significatif sur le capital humain à long terme. Cependant, l’effet des dépenses publiques à court terme est positif. En adoptant une meilleure réallocation des richesses créées (répartition optimale de la valeur ajoutée, inclusion sociale), prônant la politique de l’attractivité et octroyant davantage dans les dépenses en capital humain (investissements, subventions), les États seraient en mesure de rehausser le niveau de capital humain. Une politique monétaire au sein de l’UEMOA permettant de mieux capter les transferts de migrants pourrait favoriser le développement du capital humain.
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