S'inspirant d'un projet communautaire qualitatif de la Petite-Bourgogne, un quartier Noir de Montréal, cette thèse applique des méthodes ethnographiques communautaires et critiques expliquer un éventail de pratiques alimentaires diverses par et pour les personnes racialisées. Étant donné le caractère changeant de ses configurations sociospatiales, ce quartier et son histoire sont beaucoup plus complexes et multicouches que ne le suggèrent les récits traditionnels. Dans cette thèse, j'explique comment les individus dépeints comme étant en situation d'insécurité alimentaire par les organismes alimentaires communautaires sont en fait impliqués dans diverses pratiques alimentaires ancrées dans une éthique de soins mutuels et de justice raciale tout en préservant leurs cultures et tradition. Plutôt que de tenter de proposer une histoire complète des paysages alimentaires, cette thèse propose un aperçu des façons diverses et novatrices des personnes racialisées de mettre en place des économies alimentaires communautaires à travers une série de vignettes situées dans quatre projets alimentaires en cours : un jardin communautaire, une banque, une initiative de jardinage à domicile et un marché citoyen. Sur ces sites, je me tourne vers la théorie de viscosité raciale pour donner un sens à la façon dont les processus de racialisation créent, obscurcissent et renforcent les lignes de séparation et d'appartenance dans les sites étudiés.
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