Les mobilités résidentielles sont le résultat de stratégies d’accessibilité des ménages à divers besoins. Les jeunes couples qui accèdent à la propriété doivent sacrifier certains aspects de leur mode de vie passé, particulièrement face aux impératifs perçus de la parentalité. Notre objectif est d’identifier les arbitrages qui ont lieu au sein de couples avec enfants ou qui désirent en avoir en décomposant les facteurs représentatifs du mode de vie avant et après la mobilité résidentielle. Un sondage sur le choix résidentiel auprès de 70 répondants de la région métropolitaine de Montréal a permis d’étudier la relation entre le mode de vie et la localisation résidentielle. Huit entretiens permettront d’approfondir le sens donné au logement et au quartier par les couples et de les distinguer selon le type de trajectoire résidentielle.
Les résultats préliminaires indiquent que les jeunes acheteurs tendent à choisir des quartiers où la mobilité est marquée par la dépendance à l’automobile. Le revenu semble peu lié au type de quartier choisi, indiquant que des couples font des choix résidentiels riches qui dépassent les simples considérations financières. Ils semblent faire certains sacrifices pour choisir un mode de vie. Des aspects très importants du mode de vie passé sont promus lors de l’achat alors que d’autres sont laissés de côté. La méthode employée permet d’exposer les continuités et les ruptures dans les manières d’habiter de jeunes acheteurs.
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