Les grandes cultures sont attaquées par divers insectes, dont la gestion repose souvent sur l’utilisation de pesticides. Ces derniers peuvent avoir un impact sur la santé et l’environnement. Le Gouvernement du Québec a récemment mis en place de nouvelles règlementations pour l’usage de certains pesticides et s’est doté d’un plan d’agriculture durable. Le premier objectif de ce plan vise à réduire de 500 000 kg la quantité de pesticides vendus et à réduire de 40 % les risques pour la santé et l’environnement.
Des alternatives aux pesticides existent mais sont méconnues et peu utilisées. On peut citer les champignons et nématodes entomopathogènes qui sont naturellement présents dans les sols en santé et qui peuvent contrôler certains ravageurs tels que les vers fil-de-fer et les chrysomèles des racines du maïs qui s’attaquent aux semences en germination et au système racinaire des plants. Ces agents de lutte pénètrent dans les ravageurs, s’y développent et entrainent leur mort. Une autre approche est l’utilisation de trichogrammes. Ces micro-guêpes parasites s’attaquent aux œufs de papillons ravageurs et sont utilisées dans des programmes de la lutte augmentative. Cela consiste à épandre de grandes quantités d’ennemis naturels au moment où le ravageur est abondant dans les champs.
Le recours aux agents de lutte biologique offre de nouvelles perspectives de lutte plus respectueuses et permettront également de réduire les impacts sur la santé des sols.
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