L’objectif de cette recherche est d’évaluer l’impact éventuel du manque d’un effort délibéré dans le contexte des droits linguistiques statutaires au Canada d’appliquer une analyse comparative entre les sexes plus. Cette communication se concentre sur les rapports émis par le Commissaire aux services en français de l’Ontario, et les Commissaires aux langues officielles du Nouveau Brunswick et du Canada avec une lentille de l’ACS+. D’abord, j’explique ce qu’est l’ACS+ et la méthodologie appliquée dans cette recherche. Ensuite, je présente mes résultats. Compte tenu du fait qu'aucun de trois commissaires faisant l’objet de cette recherche n'emploie l’ACS+, il n’est pas surprenant que l’examen des rapports ne révèle aucune indication que la nature genrée des enjeux de droits linguistiques ou leurs retombées éventuelles sur des membres d’autres groupes en quête d’égalité ont été pris en compte d'une manière ou d'une autre. Pourtant, à la lumière de la riche diversité dans la communauté francophone hors Québec, il est stupéfiant que les termes « femme », « race », « handicap », ou « orientation sexuelle » sont pratiquement absents des rapports des commissaires. En effet, la simple existence des femmes ou d'autres groupes en quête d'égalité est rarement reconnue. Je conclus en identifiant des enjeux linguistiques où l’ACS+ aurait été particulièrement souhaitable et en implorant les commissaires d’adopter l’ACS+ afin de promouvoir les droits linguistiques de façon inclusive.
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