Monik St-Pierre, Andrée-Ann Métivier, Anne-Marie Rouillier, Nicolas R.-Turgeon
Direction de santé publique du CIUSSS de la Capitale-Nationale, Université Laval
5a. Résumé
Les recherches indiquent que les enfants vivant dans des quartiers plus défavorisés se développent généralement moins bien que ceux grandissant dans des quartiers plus favorisés. Or, ce n’est pas toujours le cas. Objectif : Examiner les associations (ou l’absence d’association) entre la vulnérabilité développementale des enfants et le niveau de défavorisation de quatre quartiers centraux de la Ville de Québec: Basse-Ville, Duberger-Les Saules, Limoilou et Vanier. Méthode : L’Indice de défavorisation matérielle a été utilisé comme indicateur du niveau de défavorisation des communautés alors que la proportion d’enfants vulnérables dans au moins un domaine de développement à l’Enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle a été utilisé comme indicateur de la vulnérabilité développementale. Résultats : Une association est trouvée entre la vulnérabilité développementale des enfants et le niveau de défavorisation dans les quatre communautés à l’étude. Or, dans d’autres communautés de la région, le développement des enfants ne correspondait pas à ce qui était attendu compte tenu du niveau de défavorisation des communautés; plus d’enfants présentaient une vulnérabilité développementale que ce qui était attendu ou, à l’inverse, moins d’enfants en présentaient une. En discussion, des hypothèses explicatives (p.ex., méthode, autres facteurs d’influence à l’échelle des communautés) seront abordées de même que des pistes de recherche futures.
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