Université de Montréal, Universidad Autonoma Chapingo (Mexique)
5a. Résumé
Notre recherche révèle que la cohabitation des grands-parents au Mexique est associée à la fécondité. Cependant, cet effet peut être positif ou négatif en fonction du statut socio-économique (SSE) de la famille. Nous réalisons une analyse des régressions Poisson pour estimer la fécondité effective à l’aide d’informations sur l’âge de la mère, le statut socio-économique et le statut ethnodémographique (rural-urbaine-autochtone -non autochtone). Nous montrons qu’au-delà d’un certain niveau de SES, la présence de la grand-mère ou du grand-père est associée à une plus grande fertilité, mais qu’en dessous de ce niveau, la fertilité diminue. Ces niveaux sont différents dans chacun des statuts ethnodémographiques, et ils dépendent de l’étape de la transition démographique dans laquelle se trouvait la société. En général, lorsque nous parlons de sociétés prétransitionnelles, les familles seront plus limitées dans leurs ressources économiques, donc l’association que les grands-parents ont sur la fertilité des femmes est moins sensible. Mais dans les sociétés post-transitionnelles, où davantage de ressources sont disponibles et où les besoins de soutien de la famille ont changé (femmes travaillant à l’extérieur du foyer et vieillissement), les grands-parents sont les bienvenus en tant que soutien, s’il existe un SSE minimum pour supporter un « fardeau » supplémentaire.
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