Les politiques en santé publique visent plusieurs groupes marginalisés, mais prennent peu en compte les communautés qui s’articulent autour de ces groupes comme facteur de protection de leurs membres. C’est le cas des communautés BDSM. Le BDSM est un sigle qui désigne le bondage, la discipline, la domination, la soumission, le sadomasochisme et d’autres pratiques, qu’elles soient sexuelles ou non. Les pratiques des adeptes de BDSM sont méconnues et ces derniers vivent de la marginalisation et de la stigmatisation en raison de leurs comportements considérés déviants. Plusieurs adeptes intègrent une communauté BDSM qui permet aux membres de s’informer, de socialiser et d’effectuer leurs pratiques dans un milieu adapté. Le but de notre recherche qualitative était de mieux comprendre l’effet des communautés BDSM sur la santé sexuelle et le bien-être des adeptes de la Ville de Québec. La grille d'analyse postmoderniste de Boisvert a fait office de cadre théorique afin de mieux saisir cet objet dans son contexte contemporain. Des entrevues individuelles semi-dirigées avec des adeptes ont été analysées thématiquement. Pour cette présentation, il sera question des résultats préliminaires de la recherche. La communauté BDSM de la Ville de Québec apparait être un acteur important d’épanouissement de ses membres et apparait affecter positivement les citoyens de la ville de Québec dans son ensemble, notamment en lien avec la culture du consentement.
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