Le contexte d’enseignement en plein air comporte des facteurs d’imprévisibilité, comme les conditions météorologiques ou la présence de faune ou de flore. Cet environnement, moins contrôlé que la salle de classe, peut à la fois être source d’inquiétudes pour les personnes enseignantes (Scott et al., 2013), mais peut aussi générer des occasions d’apprentissage pour les élèves (Remmen et Iversen, 2022). Dehors, l’élève aurait la possibilité d’interagir plus librement avec les éléments de son environnement (Kuo et al., 2019). Ainsi, il serait raisonnable de supposer que l’élève pourrait faire des observations ou formuler des questions par lui-même (Maynard et al., 2013), des étapes généralement associées aux démarches d’investigation scientifique (DIS). Hasni et ses collaborateurs (2018) inscrivent les DIS dans un rapport circulaire avec les savoirs conceptuels, c’est-à-dire que nos connaissances nous permettent de formuler des questions et que les réponses trouvées vont impacter nos connaissances. En combinant un enseignement plus théorique et des activités pratiques en plein air, l’enseignant pourrait favoriser la maîtrise des DIS chez les élèves. Cette communication exposera les premières réflexions qui pourraient mener à une problématique en lien avec les effets des situations d’apprentissage en plein air sur la compréhension et l’utilisation des DIS par les élèves du primaire.
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