L’agriculture de conservation est apparue depuis quelques décennies comme une pratique alternative au travail conventionnel du sol pour limiter la dégradation des sols mais les analyses socio-économiques de sa performance et de son adoption par les agriculteurs se heurtent généralement à un problème d’identification des adoptants de l’agriculture de conservation. L’objectif de cette étude était donc de développer un indice composite pour mesurer le niveau d’adoption de l’agriculture de conservation des producteurs de maïs au Québec. Pour atteindre cet objectif, un modèle d’adoption partielle de l’agriculture de conservation à la fois au niveau de la parcelle et de la ferme a été développé pour construire l’indice composite et les données sur 120 producteurs de maïs ont également été utilisées pour évaluer le niveau d’adoption de l’agriculture de conservation au Québec. Le nouvel indice composite a amélioré la mesure de l’adoption de l’agriculture de conservation puisqu’il a permis de discriminer les agriculteurs en fonction du niveau d’adoption des principes de l’agriculture de conservation. Les résultats montrent également que la plupart des producteurs de maïs (80%) sont des adoptants partiels de l’agriculture de conservation. Les résultats montrent aussi que beaucoup de producteurs de maïs (55%) présentent une certaine flexibilité dans l’adoption des principes de l’agriculture de conservation.
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