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86e Congrès de l'Acfas
Auteur et co-auteurs
Layane Duarte E Souza
UdeM - Université de Montréal
Einas Youssef, Chloé Balian, Louis Gaboury
Non disponible - dehors le Canada, UdeM, IRIC
5a. Résumé

Le cancer du sein est un des plus communs chez les Canadiennes(1). Les traitements sont déterminés selon le sous-type du cancer et des nouvelles cibles sont nécessaires lorsque la résistance tumorale survient. Le ligand 1 de mort programmé (PD-L1) exprimé dans les cellules présentatrices d'antigènes bloque l'activation des lymphocytes T via le récepteur de mort programmé 1 (PD-1)(2). L'expression de PD-L1 dans les cellules tumorales a été décrite comme un mécanisme d'évasion du système immunitaire et est associée à un mauvais pronostic(3). La thérapie anti-PD-L1 pourrait donc améliorer le taux de survie dans les tumeurs PD-L1+(3). Des puces tissulaires ont été construites à partir d’échantillons de cancer du sein suivies d'analyse IHC pour les anticorps ER, PR, HER2, Ki-67 et PD-L1. Les échantillons ont été classés selon les sous-types moléculaires: 49 luminal A, 46 luminal B, 23 HER2+, 58 triple négatif (TN). PD-L1 était exprimée dans tous les sous-types : 8% dans les lumineux A et B, 4% dans HER2+, 24% dans TN. Majoritairement exprimé dans les cellules stromales: 59% et 56% respectivement dans les lumineux A et B, 60% dans HER2+, 72% dans TN. PD-L1 est différentiellement exprimé parmi les sous-types de cancer du sein à la fois dans la tumeur et le stroma. Des niveaux plus élevés d'expression de PD-L1 dans les échantillons triple négatifs, soit 25% des échantillons, semblent être corrélés avec un mauvais résultat clinique.