Informations générales
Événement : 82e congrès de l'Acfas
Type : Colloque
Section : Section 500 - Éducation
Description :Au cours des années 1960, dans la foulée de la publication du rapport de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (rapport Parent), le gouvernement québécois a entrepris une réforme majeure du système d’éducation, jusqu’alors pris en charge principalement par l’Église, afin d’en démocratiser l’accès. Le gouvernement adopte alors progressivement une série de lois qui conduisent, notamment, à la création du ministère de l’Éducation par l’Assemblée nationale (13 mai 1964) et à la création du Conseil supérieur de l’éducation cette même année.
Ce 50e anniversaire constitue l’occasion de mettre en lumière le chemin parcouru en matière d’éducation, tant sur le plan de la scolarisation de la population québécoise, sur le plan politique et administratif, que sur celui de l’avancement de la recherche en éducation. Il constitue également l’occasion de faire un bilan du système d’éducation québécois et des défis qui attendent la société québécoise et les partenaires de l’éducation pour les prochaines années.
De fait, la société québécoise doit relever les défis du 21e siècle à la fois au niveau national et international, par exemple : la richesse de l’apport de l’immigration au Québec et la situation particulière de la langue française au Québec; l’importance du savoir, de la créativité et de l’innovation notamment technologique; la nécessité de l’apprentissage tout au long de la vie; les enjeux incontournables du développement durable et de l’évolution démographique (Conseil supérieur de l’éducation, 2010). Dans cette perspective, le système d’éducation québécois doit continuer de se positionner parmi les plus performants au monde.
Ce colloque fournira un espace d’échange et de discussion entre les partenaires afin de réfléchir collectivement aux fondements et aux visées de l’éducation pour l’avenir.
Dates :
- Suzanne Mainville (MELS - Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec)
Programme
Accueil et ouverture du colloque
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Mot de bienvenue
Le chemin parcouru depuis le rapport Parent
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Mot d'ouverture
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Le rapport Parent : une longue préparation, un héritage durable
Le rapport de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec, publié entre 1963 et 1966 et mieux connu sous l'appellation de «Rapport Parent», est à la fois le résultat d'une longue préparation et la source d'un héritage durable. Tout au long des années 1950, un débat de société tenace met en cause l'éducation québécoise, en dénonce les carences, en recherche l'amélioration. De multiples idées de changements font irruption dans l'espace public. Pendant la même période, des voix de plus en plus insistantes réclament une grande enquête publique sur l'enseignement afin d'en préparer une réforme en profondeur. Tout cela conduit à la création, en 1961, de la Commission Parent qui mènera à son tour son propre débat de société. Par les cinq volumes de son rapport, la Commission fera fructifier tout un capital d'idées et de propositions développé depuis une décennie. Surtout, sa propre réflexion proposera une synthèse ordonnée, une nouvelle vision de l'éducation dans son rapport à la société et, en particulier, cinq grands apports qui réformeront en profondeur de l'éducation québécoise et lui donneront des traits structurants encore présents aujourd'hui.
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La Commission des États généraux sur l'éducation : quelle contribution avec le recul du temps?Robert Bisaillon (Aucune institution d'attache)
Créée en avril 1995, la Commission avait comme mandat de soumettre à la population un document présentant la situation de l'éducation au Québec. De plus, elle devait dégager des consensus qui constitueraient les grandes orientations de la réforme à venir, après avoir tenu des audiences régionales et des assises nationales. La contribution de la Commission a pris la forme d'un rapport final intitulé Rénover notre système d'éducation : dix chantiers prioritaires. Qu'en est-il de ces chantiers presque vingt ans plus tard?
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Les enseignantes et enseignants de l'école publique au Québec depuis la Révolution tranquille : une profession en processus de déclin?Maurice Tardif (UdeM - Université de Montréal)
La profession enseignante de l'école publique semble vivre depuis quelques décennies déjà une phase particulièrement difficile de son histoire : précarité élevée, intensification du travail enseignant, intégration d'élèves en grande difficulté dans les classes ordinaires, pauvreté des enfants, publics d'élèves réfractaires à toute forme d'apprentissage, compétition avec l'école privée, décrochage enseignant, etc. Cette phase est-elle le résultat d'une conjoncture passagère, d'une sorte de période transitoire dont on espère qu'elle se terminera bientôt, ou bien découle-t-elle de tendances à long terme, profondément enracinées dans l'histoire socioéducative du Québec et qui marqueront durablement l'exercice de cette profession? Bref, où s'en va aujourd'hui l'enseignement et quel sort attend les jeunes enseignants qui se préparent à travailler dans l'école publique québécoise en ce début de XXIe siècle? Cette communication entend fournir quelques éléments de réponse à cette question.
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Discussion
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Pause
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50 ans de formation professionnelle et technique au Québec : entre scolarisation et professionnalisationPierre Doray (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Cette communication est consacrée à l'évolution de la formation professionnelle et technique (FPT) au Québec depuis les années 1960. La réforme de l'éducation de ce moment a intégré la FTP au sein du système éducatif renouvelé. Cette scolarisation, réalisée au nom de la polyvalence des savoirs et de l'égalité des chances a conduit à distinguer la formation au métier, intégrée à l'enseignement secondaire et la formation technique dans les cégeps. Au cours des années, la formation professionnelle a fait l'objet d'un désintérêt croissant de la part des élèves, contrairement à la formation technique.
Dès le milieu des années 1980, un changement de stratégies est opéré : nous assistons à une autonomisation progressive de la FPT par rapport à la formation générale, ce qui peut aussi être identifié à un processus de déscolarisation des pratiques ou de professionnalisation. Notre objectif est d'abord de dégager les raisons de ce changement. A cet égard, il faut examiner les conditions sociales, économiques, politiques et institutionnelles qui permettent de comprendre ces changements. Nous désirons aussi décrire les stratégies déployées pour redorer l'image de la formation professionnelle. Une première, l'augmentation des normes scolaires, a rapidement été abandonné au profit d'une la mise en œuvre d'une stratégie de professionnalisation qui visait à articuler davantage la formation, le travail et l'emploi.
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La découverte dans les années 1960 d'une éducation active tout au long de la viePaul Bélanger (UQAM - Université du Québec à Montréal)
Le 50e anniversaire du rapport Parent permet de souligner la Révolution tranquille des années 60 et de faire le point l'état de l'éducation dans le Québec d'aujourd'hui. Un secteur révélateur est celui de l'éducation tout au long de la vie. À cet égard, la conférence mondiale de 1960 tenue à Montréal sur l'éducation des adultes, les recommandations du Comité Ryan en 1964 en ce domaine et leurs reprises dans le tome 3 du Rapport Parent constitue une étape majeure. Cinq décennies plus tard, Il importe de souligner les avancées majeures que cela a permis, mais aussi les défis encore à relever pour faire du Québec une société apprenante.
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L'évolution des cégeps depuis leur création : sur les traces des voies connues de leur existence et de leur spécificitéLucie Héon (Université Laval)
Le rappel des motifs de la création d'un nouveau type d'institution pour l'enseignement pré-universitaire et professionnel et de l'image idéale de ce type d'institution tels qu'ils sont présentés dans le Rapport Parent constituent un point de départ intéressant à ce rapide survol. Les cégeps, une des différentes catégories d'établissements d'enseignement collégial au Québec, assument depuis leur création une fonction importance au plan de la transformation profonde du système d'enseignement. Le forces dynamiques du départ s'expriment encore autour des objectifs assignés à l'enseignement pré-universitaire et professionnel dans les années soixante. Les nécessaires étapes à la planification et au développement de ce réseau d'établissement ont reposé et reposent toujours sur la volonté, la créativité et la qualité du personnel de direction et du personnel professionnel œuvrant au sein du ministère et des établissements. Depuis le début, ils composent avec les contraintes et les forces de leur environnement et effectuent des choix pour répondre aux attentes de développement de la science, de la pédagogie et de la société moderne. Le présent rappel d'évènements marquants dans l'évolution des cégeps illustre les voies retenues pour respecter l'esprit et les objectifs de ce nouveau type d'enseignement et les ajustements opérés à cette innovation afin de servir au premier chef, tel qu'énoncé au départ, «les intérêts de la jeunesse et de la nation».
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L'évolution de la formation dans les universités au Québec depuis le Rapport ParentJean Bernatchez (UQAR - Université du Québec à Rimouski)
L'université québécoise connait un essor exceptionnel depuis 50 ans. Cet essor se traduit dans les activités liées à ses missions de formation, de recherche, de service à la collectivité et d'innovation. Nous nous intéresserons à la mission « formation » des universités au Québec depuis la publication du Rapport Parent jusqu'à aujourd'hui. Le modèle qui conditionne la formation universitaire est d'abord celui de la République de la science, remplacé graduellement par celui de l'économie du savoir. Un pas est franchi dans les années 1990 lors de la mise en œuvre de la politique-cadre d'évaluation périodique des programmes qui retient, outre la variable « qualité », celle de la pertinence de la formation qui se décline dans ses dimensions scientifiques, socio-économiques, systémiques et institutionnelles, répondant ainsi à une volonté utilitariste plus affirmée. Sur le plan des finalités, entre le modèle de l'université comme service public et celui de l'université entrepreneuriale, quels types de formation privilégient les universités québécoises? Sur le plan des modalités, comment cette formation répond-t-elle aux défis qui se profilent : populations scolaires avec de nouvelles caractéristiques; passage du paradigme de l'enseignement vers celui de l'apprentissage; pédagogie inversée; cours en ligne ouverts et massifs (MOOC) et autres modalités technologiques; délocalisations de programmes; internationalisation de la formation et collaboration interuniversitaire?
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Discussion
Mot de clôture de la journée
Coquetel (sur invitation)
L'élaboration et la mise en œuvre des politiques en éducation : processus et acteurs
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Mot de bienvenue
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Les politiques publiques en éducation et le tournant de la policy implementationClaude Lessard (UdeM - Université de Montréal)
Comme dans d'autres champs, le modèle historiquement dominant de politiques publiques en éducation a été linéaire et séquentiel. Comprenant une politique comme une forme de résolution de problèmes, il combinait des étapes d'analyse et de formulation d'un problème (mise à l'agenda et problem setting), de décision, d'implantation et d'évaluation. Ainsi complété, le cycle pouvait recommencer. Ce modèle a été souvent couplé à une stratégie de changement dite top-down mise en œuvre par l'État, alors que les acteurs de terrain devaient « appliquer » les décisions d'en haut. Dans cette communication, on s'emploiera à montrer que ce modèle a connu de sérieuses difficultés, d'abord dans ses réalisations concrètes, puis dans ses fondements théoriques. Dès lors, une vision différente a émergé : moins centrée sur l'État que sur de la production par une pluralité d'acteurs d'une action publique, des acteurs oeuvrant à différents niveaux et intervenant à des moments variés de la vie d'une politique qui se fait plus qu'elle ne se dit une fois pour toutes. Le tournant de l'implantation est certes celui d'une meilleure prise en compte des contextes de réalisation d'une politique, mais c'est aussi la conscience que la légitimité d'une politique éducative, dans ses dimensions morale, cognitive et pragmatique (Suchman, 1995), est souvent remise en cause à chaque moment fort de la vie de la politique. On prendra comme cas la « réforme » du curriculum et des programmes d'études des années 2000.
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Les politiques publiques en éducation : 50 ans de policy makingPierre Lucier (INRS - Institut national de la recherche scientifique)
Les politiques publiques promeuvent des visées et des perspectives dont les facteurs d'émergence sont nombreux et complexes. Contextes socio-historiques, attentes sociales, conjonctures économiques, préférences politiques, dispositifs institutionnels, valeurs de référence, statut des promoteurs, modes d'élaboration constituent autant de variables essentielles à la compréhension de leur teneur socioculturelle et politique et à la saisie de leur signification proprement éducative. Dans cette communication, on s'emploiera à identifier les principaux modèles qui, depuis la «Grande Charte» des années 1960, ont ponctué la production des politiques québécoises en éducation. On tentera dès lors aussi d'en mesurer la portée, le potentiel de structuration et la durabilité.
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Les commissions scolaires québécoises et les chemins de traverse : bilan et enjeux d'une gouvernance composite en mouvementGuy Pelletier (UdeS - Université de Sherbrooke)
Si la légitimité du pilotage de l'État en éducation n'est plus contestée depuis la création du ministère de l'Éducation, il y a cinquante ans aujourd'hui, celle des organisations locales et régionales qui réalisent la mission éducative demeure toujours un objet de remise en question. Pourtant, les commissions scolaires sont les premiers organismes de service public du Canada gérés par la population locale qui existe encore aujourd'hui, mais ils sont souvent méconnus.
Au cours des dernières décennies rares sont les organismes de service public qui auront connu autant de transformations majeures que celles qu'ont eu à gérer les directions des commissions scolaires québécoises. En à peine cinquante années, ces dernières sont passées de quelque 1,700 à 72 aujourd'hui et cela n'est pas terminé… Par ailleurs, à bien des égards, la multiplication des pratiques de gouvernance constitue une réalité de plus en plus complexe au temps d'une Nouvelle gestion publique. Dans un tel contexte général, la direction d'une commission scolaire constitue toujours un discret travail de sherpa à la recherche de la meilleure voie possible en composant avec les chemins de traverse.
Dans le cadre de la conférence, dans un premier temps l'évolution de ces organismes pionniers de service éducatif public sera présentée brièvement ainsi que les principaux enjeux auxquels ils sont confrontés aujourd'hui. L'analyse mettra à profit une recherche réalisée auprès de directions générales de commissions scolaires.
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Discussion
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Pause
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La recherche collégiale a modifié le paysage éducatif et scientifique du QuébecSébastien Piché (Cégep régional de Lanaudière)
La recherche collégiale demeure encore aujourd'hui méconnue dans certains milieux de l'éducation et de la recherche. Elle a pourtant joué un rôle de premier plan dans le développement de l'ordre d'enseignement collégial et a modifié le paysage scientifique du Québec. Ce constat découle de l'analyse des archives de nombreux organismes du réseau collégial québécois et de celle de 45 entrevues réalisées auprès de personnes clés des 50 dernières années dans le monde de l'éducation, notamment Pauline Marois, Guy Rocher, Michel Perron, Camille Limoges et Paul Inchauspé. Les collèges ont débuté une riche tradition de recherche entre 1967 à 1978 et le ministère de l'Éducation, conseillé par des visionnaires tels Paul-Émile Gingras et Pierre Lucier, a fait émerger leur potentiel scientifique. L'élargissement important du champ d'investigation des chercheuses et chercheurs de collège et leur mobilisation, dans les années 80, a pavé la voie à un accroissement spectaculaire des activités de recherche et nombre de découvertes ont, depuis, marqué l'histoire du Québec. Suite à l'effondrement qui suit les compressions budgétaires entre 1996 et 1999, la recherche collégiale prend depuis quelques années un nouveau départ et s'inscrit plus profondément dans le système d'innovation du Québec. Elle bouleverse la dynamique du réseau collégial et pose des questions quant à sa reconnaissance et à la portée qu'entendent lui donner les prochaines politiques éducatives.
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Évolution de la recherche en éducation dans les universités québécoisesMarcel Monette (Université Laval)
La recherche en éducation dans les universités s'est progressivement développée. Différents facteurs permettent de mieux comprendre cette évolution : le rôle des organismes subventionnaires; la création des Facultés d'éducation; la création du réseau UQ; la création des Centres de recherche interuniversitaires. En simplifiant à l'extrême, on peut dire que la recherche en éducation s'est développée parce qu'il y avait plus de chercheurs et un soutien financier important accordé à la recherche et à la formation des chercheurs.
Pendant que la recherche en éducation se développait, les échos persistants du monde de la pratique se faisaient entendre pour faire valoir que cette recherche ne répondait pas suffisamment à ses besoins. Progressivement, un rapprochement entre la recherche universitaire et le monde de la pratique s'est effectué. Des partenariats se sont développés, mais ils se vivent différemment selon qu'ils s'inscrivent dans le paradigme de « l'éducation basée sur des preuves, sur des données probantes ou sur celui de la recherche contextualisée, faite en partenariat avec les intervenants en éducation ».
Aujourd'hui, les chercheurs universitaires doivent relever plusieurs défis, dont : 1) le manque de financement et le financement orienté; 2) l'exigence de répondre aux besoins immédiats des praticiens; 3) la tendance à se voir imposer un paradigme unique de recherche.
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Discussion
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Dîner
Un positionnement à définir pour un système d'éducation renouvelé –1) La diversité en éducation et la réussite pour tous : des enjeux à concilier, des défis à relever
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Mot de bienvenue
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Le point de vue des partenaires de l'éducationValérie Saysset (MELS - Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec)
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Résilience et persévérance scolaire des élèves inuits du Nunavik : le rôle croissant de l'école à promouvoir la résilience des élèves en s'appuyant sur la force de leur diversitéTatiana Garakani (ÉNAP - École nationale d'administration publique)
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Défis et enjeux pour l'avenir de la formation professionnelle au QuébecChantale Beaucher (UdeS - Université de Sherbrooke)
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La face cachée du raccrochage scolaireJulie Marcotte (UQTR - Université du Québec à Trois-Rivières)
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Plénière
Un positionnement à définir pour un système d'éducation renouvelé –2) Quelles connaissances à acquérir et quelles compétences à développer pour l'élève ou l'étudiant?
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Le point de vue des partenaires de l'éducationValérie Saysset (MELS - Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec)
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Complexité, connaissances, engagement scolaire et écocitoyen des jeunes : pistes de renouvellement de la forme scolaire et de la formation des enseignantsBarbara Bader (Université Laval)
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Tendances sociales, TIC et enjeux curriculaires au postsecondaireBruno Poellhuber (UdeM - Université de Montréal)
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Repenser l'enseignement de demain : une symbiose innovante et attendue entre connaissances, compétences, tâches éducatives et interactionsAnne Mai Walder (UdeM - Université de Montréal)
L'enseignement doit évoluer selon les besoins et défis de la société de demain engendrant de facto une modification des programmes de formation ou des curriculums. Trop souvent dichotomiques, connaissances et compétences s'avèrent pourtant inextricablement liées et indissociables. Partant de l'idée que « La qualité d'un système éducatif ne peut excéder la qualité de ses enseignants » (McKinsey, 2007), je suggère, pour la prochaine décennie, un rééquilibrage entre les éléments de la base de l'enseignement « Improving Instructional Core » (Elmore, 2008) favorisant une interaction entre le professeur, l'apprenant et le contenu. Techniquement, il s'agit de soutenir un niveau élevé de contenu, de développer les connaissances et les compétences des enseignants et de promouvoir l'engagement des étudiants. Recentrons-nous sur la tâche éducative proposée par le professeur et replaçons-la au centre des préoccupations pour ainsi construire un contenu de qualité habilement couplé à des tâches qui se déclinent sur divers niveaux de la demande cognitive des élèves et étudiants. Il s'avère indispensable de repenser la formation pédagogique des enseignants et leur soutien. En s'inspirant du courant du SoTL (Boyer, 1990), une communauté vouée au développement de l'expertise en enseignement, comme une formation tout au long de la carrière professorale, permettrait de continuellement améliorer la pratique enseignante, les programmes et les curricula tout en soutenant l'innovation pédagogique.
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Plénière
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Pause
Un positionnement à définir pour un système d'éducation renouvelé – 3) Le rôle des acteurs de l'éducation dans le système éducatif de demain : coordination, gouvernance et reddition de comptes
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Le point de vue des partenaires de l'éducationValérie Saysset (MELS - Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec)
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Gouvernance, diversité et évaluation en éducation : tensions et prospectivesCatherine Larouche (UQAC - Université du Québec à Chicoutimi)
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La supervision : ses conditions et ses composantes (éducatives, légales, politiques et socio-affectives) pour une meilleure réussite éducativeYamina Bouchamma (Université Laval)
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Pluralisme et sédimentation dans la gouvernance de l'éducation au Québec : quelles conséquences pour l'entrepreneuriat institutionnel à venir?David D'arrisso (UdeM - Université de Montréal)
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Plénière