Université d’État de Tbilissi Ivane Javakhishvili, Géorgie
Compréhension conceptuelle du principe d’égalité des genres dans la littérature féministe française
Votre profil en bref...
Ma passion pour la langue française remonte à mon enfance – mon école était une des rares à offrir la possibilité d’apprendre cette langue en Géorgie. J'ai entrepris des études de langue et littérature françaises et, en troisième année de licence, un cours a changé la direction de ma carrière : Le féminisme en France. En constatant les défis que les femmes affrontent quotidiennement, j'ai vu qu'il fallait s'engager, que « la parole est l'action ». Durant mes études, mon objectif principal est d'accumuler autant d'informations que possible et, en même temps, de partager mes connaissances. Puisque les idées que le féminisme prône jouent un immense rôle dans l'activité actuelle, je crois que cette recherche est fondamentale pour la promotion de la pensée féministe à travers l’étude linguistique et littéraire dans mon pays.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Je n'ai jamais eu à vulgariser ma thèse. Nous voyons le progrès de la situation des femmes dans mon pays, et nous parlons souvent, avec ma famille, de ce sujet. Nous comparons la situation actuelle avec celle du passé. C’est à ce moment-là, je pense, que je me sens le plus proche de la réalité que je traite à travers mon travail de recherche. J’encourage la participation des autres qui ne sont pas des spécialistes, mais qui enrichissent ma réflexion.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Les deux, dans mon cas! J’ai décidé de suivre ma passion et de maîtriser la langue française et, petit à petit, j’ai commencé à contribuer à des connaissances qui, selon moi, sont indispensables pour ma société. Ce choix est maintenant une passion.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e chercheur-euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse?
Mon travail, qui passe par l'exploitation de ressources bibliographiques papier et numérique, est bien enrichissant. L’expérience la plus formatrice, c’est le contact avec les spécialistes du domaine pour répondre à des questions dans le cadre de cette recherche. Ces réponses vont servir à la construction du cadre théorique, et par conséquent, à l’élaboration du cadre expérimental de ma thèse.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
L’actualité de ce sujet dans la société géorgienne m’a poussée à partager mon expérience avec un large public. Cette stratégie m’assure, encore une fois, de l'actualité de ma thèse et me permet de vérifier que le sujet traité est d’importance majeure et mérite d’être étudié dans un cadre fondamental. En plus, ce concours international et le partage d'expérience à cette échelle vont m'aider à connaître des gens qui exploitent la même thématique. C'est vraiment l’ouverture que ce concours nous propose qui m’intéresse.