Université de Kara, Togo
La formation du clergé diocésain catholique et sa contribution à l'évangélisation et à la christianisation du Togo (1921-2009)
Votre profil en bref...
Je suis doctorant en histoire contemporaine à l’Université de Kara. Depuis 2018, je suis attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à la Faculté des lettres et sciences humaines (FLESH). J’assure les travaux dirigés au sein du Département d’histoire.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Oui, j’ai vulgarisé ma thèse à ma famille dès ma première inscription en 2018. Ma famille voulait que je lui explique l’intérêt de mes recherches doctorales. Elle voulait notamment savoir en quoi ma thèse est utile pour elle et pour la société togolaise. Le plus grand défi que je devais relever était la vulgarisation du langage pour rendre accessible la thèse. Il fallait bien choisir les mots dans un registre de langue simple et à la portée de tous.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
Effectuer une thèse sur les prêtres diocésains catholiques au Togo était pour moi un moyen déguisé d’assouvir mon ambition non réalisée de devenir prêtre. Par ailleurs, j’ai voulu suivre les pas d’un enseignant-chercheur du Département d’histoire que j’admirais. Ma thèse représente donc à la fois un rêve d’enfance et un choix de carrière bien réfléchi.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e chercheur-euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse?
Ma vie d’étudiant-chercheur ressemble à celle des fourmis : elles sont bien organisées et aiment le travail! J’ai beaucoup appris lors de mes recherches de thèse. L’assiduité, la ponctualité, la rigueur, le travail bien fait, la précision, la concision, l’esprit de discernement, la patience, l’honnêteté de l’historien, le courage sont désormais des acquis.
Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Je participe au concours pour diffuser dans le monde entier les résultats de ma thèse de doctorat. Ce concours me donne l’occasion de faire connaître une partie de l’histoire religieuse de mon pays en rendant les résultats de mes recherches accessibles au public.