Université sidi Mohamed ben Abdellah Fes, Maroc
Prospection et diagnostic de l'état phytosanitaire de la vigne au Maroc et élaboration de méthodes de lutte alternatives
Votre profil en bref...
J’ai 25 ans et je représente le Maroc à ce concours. Bien que les sciences occupent une place importante dans nos sociétés contemporaines avec la technologie omniprésente, on observe une baisse d’intérêt pour les études en sciences partout à travers le monde. J’ai grandi dans un entourage aimant lire, et ce que je préférais lire, quand j’étais petite, était la science-fiction. La science, notamment le système de la logique et des mécanismes fondamentaux, m’a toujours fascinée. C’est pourquoi j’ai choisi d’étudier la biologie. Pour moi, la science est un fascinant chemin de curiosité et de créativité où vous pouvez vivre votre passion. Il y aura toujours de nouvelles questions. J’ai donc décidé de mener une thèse de doctorat. Je suis reconnaissante envers les nombreuses personnes qui m’ont encouragée à poursuivre une carrière scientifique et je veux inspirer la nouvelle génération de femmes dans le domaine de la science.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Oui, j’ai déjà tenté de vulgariser ma thèse auprès de ma famille et de mon entourage. L’un des défis majeurs est de trouver la bonne méthode de vulgarisation afin que mon sujet soit clair et compréhensible pour des personnes loin de mon champ d’expertise, et d’adapter l’ensemble de mes connaissances techniques, scientifiques de manière à les rendre accessibles à des non-spécialistes.
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
Dès le jeune âge, j’ai été attirée par une carrière scientifique, car je suis de nature curieuse et j’ai besoin de trouver des solutions. Enfant, je voulais toujours comprendre le pourquoi du comment de tout. Ma recherche favorise la corrélation de tous les domaines qui m’ont particulièrement intéressée tout au long de ma vie
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e chercheur-euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse?
En tant qu’étudiante-chercheuse, mon quotidien varie en fonction des travaux à réaliser. Même si je travaille depuis ma maîtrise sur le même projet, chaque journée diffère de l’autre. Il n’y a pas vraiment de routine. Pour moi, un bon travail et un bon avancement se basent sur une bonne organisation et planification. Je passe la majorité de mon temps au laboratoire à faire des expérimentations et à tester des méthodes pour trouver des solutions pour mon projet de recherche. Je passe également du temps à l’ordinateur à lire des articles scientifiques, à rédiger des axes de ma thèse, à assurer un suivi scientifique et administratif du projet. Comme notre laboratoire accueille des agriculteur-trice-s, des étudiant-e-s de licence et de master, j’évolue dans un contexte de laboratoire vivant. Ces moments de partage des connaissances et d’entraide sont parmi les expériences les plus enrichissantes de ma vie.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
Ma thèse en 180 secondes est un excellent défi vu qu’une grande communauté de chercheur-se-s et d’étudiant-e-s me suit sur les réseaux sociaux et à mon université. MT180 m’a donné l’opportunité de motiver plusieurs personnes et m’a offert la possibilité de communiquer plus facilement avec mes proches et mes collègues, et de transmettre et partager ma passion pour la recherche. C’est une très belle vitrine de ce que la recherche représente à travers le monde et de ce qu’elle a à offrir à chacun-e d’entre nous.