Université de Montréal, Canada
Synergies et compromis entre les fonctions et services écologiques de trois types de milieux humides de bord de lac
Votre profil en bref...
Je suis passionnée d’écologie, de milieux humides et de communication scientifique! Depuis maintenant six ans, je suis étudiante chercheuse dans le laboratoire de Stéphanie Pellerin à l’Institut de recherche en biologie végétale, un des nombreux campus de l’Université de Montréal. Dans le cadre de mes recherches, je m’intéresse à la biodiversité, à la conservation, aux services écologiques, et aux pressions humaines que les milieux humides subissent. J’aime aussi intégrer la diversité dans mon quotidien. Durant mon parcours, j’ai travaillé à titre de biologiste, d’auxiliaire de recherche, d’animatrice d’ateliers d’art et de science, d’enseignante et de formatrice. Cette grande diversité me suit également dans mon amour pour la vulgarisation. Que ce soit par des conférences, ateliers, articles, balados ou vidéos, j’aime explorer différents médias pour communiquer la science.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses?
Quand je dis que je suis biologiste, on me parle plus souvent de microbes et d’ADN que de plantes et d’écologie! Et quand je parle de milieux humides, je vois souvent des points d’interrogation dans les yeux des gens. La question la plus commune est certainement : « Oui, mais à quoi ça sert? ». Mais la réaction la plus cocasse demeure certainement la fois où on m’a demandé des conseils sur la culture de la marijuana dans les milieux humides!
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc.?
Si on m’avait dit à l’âge de 15 ans que je passerais ma vingtaine à patauger dans les milieux humides, jamais je n’y aurais cru! Loin d’un rêve d’enfance, ma passion pour mes recherches s’est cultivée durant mon baccalauréat, grâce à des chercheuses et chercheurs remarquables! Sujet chaud dans les médias, la conservation des milieux humides est un domaine de recherche en pleine expansion, qui rassemble tous mes champs d’intérêt professionnels.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant-e chercheur-euse? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur-euse?
Ma vie d’étudiante chercheuse est très diversifiée. De mai à septembre, je suis sur le terrain, les deux pieds dans l’eau, à récolter des données sur les milieux humides. Puis, d’octobre à avril, je suis derrière l’ordinateur, travaillant à compiler et analyser ces données. Je rédige ensuite des articles et participe à des conférences pour communiquer ma recherche. À travers tout cela, j’enseigne, je m’implique dans la vie étudiante et je participe à des activités de vulgarisation, comme MT180. Les expériences les plus enrichissantes selon moi sont celles qui nécessitent de transférer nos connaissances : en partageant, on apprend également!
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes?
J’adore communiquer la science de façon créative et j’aime particulièrement relever des défis. Et bien qu’à première vue les milieux humides ne soient pas les écosystèmes les plus appréciables, j’aime mettre au grand jour leur beauté et leur importance, trop souvent sous-estimées. Ma thèse en 180 secondes semblait donc l’opportunité parfaite pour marier ces différents centres d’intérêt : un défi créatif me permettant de braquer les projecteurs sur les milieux humides.