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Theophile Mbuyi Tshibangu
Finaliste

Theophile Mbuyi Tshibangu

Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue

Étude comparative du risque de fissuration entre plusieurs familles des groupes turbine-alternateur

 

  • Votre profil en bref...

Je suis étudiant au doctorat en ingénierie à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT). Je suis aussi engagé au sein de la communauté étudiante en tant que secrétaire général de l’Association générale étudiante de l’UQAT (AGEUQAT). Ma passion est de relever des défis qui ont des répercussions directes sur la vie de la communauté. Mon projet de thèse actuel se concentre sur l’étude des fissures aléatoires qui se forment sur des turbines de production d’hydroélectricité, pour réduire les coûts de maintenance et leur incidence sociale. Le caractère aléatoire de certaines défaillances des composants industriels semble ne pas obéir à des lois physiques, comme me l’a dit une fois mon chef de maintenance lors d’une panne récurrente ! Pourtant, je reste persuadé qu’une étude approfondie de ces défaillances aidera à cerner leurs processus de fiabilité. Mon bagage en modélisation mathématique et numérique et mon expérience dans la maintenance des équipements industriels constituent ma force.

  • Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?

La première fois que j’ai utilisé des mots simples pour vulgariser mon projet devant ma famille et mes amis, les seuls mots retenus étaient fissure et modèle. J’ai compris que les mots tels que maillage, vraisemblance, fiabilité et d’autres m’avaient trahi. Le gros défi est de trouver des mots de remplacement. Après ma présentation lors du concours MT180 à l’UQAT, mon beau-père, qui est infirmier, m’a appelé pour me dire qu’il avait enfin compris mon projet !

  • Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?

Plusieurs facteurs ont influencé mon projet de recherche : d’abord, un rêve d’enfance de devenir un chercheur international, et ensuite la passion des défis. Pour moi, il est difficile d’admettre que, pour un problème réel, il n’y ait pas de solution. Il me fallait trouver un projet visant à résoudre un problème d’actualité. L’énergie électrique ayant un grand impact sur la vie humaine, parvenir à prédire les défaillances pour réduire la facture d’électricité est un vrai cadeau pour moi.

  • Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?

Des heures de lecture d’articles, de livres, de mémoires et de thèses, des heures de rédaction d’articles, de discussions enrichissantes avec ma direction de recherche et de programmation d’équations complexes caractérisent mon quotidien. Les visites en centrale sur mon sujet de recherche et les premiers résultats excellents que j’ai obtenus avec mon modèle m’apportent une grande satisfaction.

  • Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?

Je crois fermement que les différents projets de recherche tentent de répondre à un besoin réel perçu dans la communauté. J’ai à cœur de vulgariser mon travail et de montrer les bénéfices qu’il apporte pour les générations présentes et futures. Cet exercice unique de MT180 est une belle opportunité pour renforcer mes compétences en vulgarisation d’un projet scientifique devant un large public et augmenter ma confiance en moi-même.