
Roger Booto Tokime
Analyse des techniques de fusion de données multimodales pour la prédiction de l'angle de braquage dans les véhicules autonomes : vers une prise de décision rapide et précise
- Votre profil en bref...
Depuis 2013, je suis plongé dans l’univers de la vision par ordinateur. Je suis passionné d’intelligence artificielle et je puise mon énergie dans la résolution de problèmes. Après avoir vécu sur trois continents et appris plusieurs langues, j’ai réalisé à quel point la culture pouvait influencer les décisions des modèles d’IA, ce qui alimente ma curiosité et enrichit mon travail.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
Expliquer mes recherches à ma famille n’a pas été une mince affaire ! Quand j’ai abordé la « fusion de données » et la « prédiction d’angle de braquage », la première réaction a été : « Donc, tu travailles pour Tesla ? » Même en précisant que c’était plus complexe, j’ai eu droit à : « Mais ma voiture fait déjà ça avec le pilote automatique ! » Comme quoi, vulgariser peut parfois se révéler plus difficile que la recherche elle-même !
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
Ma démarche s’inscrit dans un choix de carrière mûrement réfléchi. Après mes débuts en vision par ordinateur en 2013, j’ai souhaité appliquer mes compétences à des problématiques concrètes, comme celles soulevées par les véhicules autonomes. Au-delà des défis techniques, je m’intéresse aussi à la dimension éthique. Mon vécu à l’international me sensibilise à l’importance du contexte culturel dans la prise de décision des modèles d’IA, surtout face à des situations critiques.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
Mes journées sont rythmées par l’expérimentation et l’analyse de modèles d’IA, entre deux séances de sport, de danse ou de randonnée, sans oublier mes sessions de lecture. Je suis au top de ma concentration entre 2 h et 5 h du matin, période où je fais mes plus belles avancées ! J’adore voir les courbes d’apprentissage progresser, et l’un de mes moments préférés reste la mise en démonstration d’un modèle pour en expliquer la création et le fonctionnement.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
Pour relever le défi ! Ce n’était déjà pas facile de résumer mon travail à ma famille, alors devoir présenter ma thèse à un public inconnu, c’est autre chose ! J’aime les défis, et celui-ci me pousse à rendre mes recherches accessibles tout en captant l’attention. Qui sait ? Peut-être que cette fois, personne ne me demandera si je travaille pour Tesla !