Maripier Jubinville
Une formation standardisée et validée en soutien à l’assistante infirmière-chef
- Votre profil en bref...
J’ai obtenu un baccalauréat en sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais (UQO), puis une maîtrise en gestion et développement des organisations de l’Université Laval, et j’ai récemment complété mon doctorat sur mesure en sciences infirmières à l’UQO. Forte de nombreuses années d’expérience dans le système de santé québécois à divers postes, je suis profondément engagée envers le bien-être des usagers. Mon objectif est d’accompagner et de soutenir les infirmières afin qu’elles puissent exercer pleinement leur profession et développer les compétences spécifiques requises pour leurs postes. Cet engagement m’a amenée à développer un intérêt marqué pour la formation et le développement des compétences des professionnel·les de la santé.
- Avez-vous déjà tenté de vulgariser votre thèse à votre famille ? Qu’est-ce qui a constitué le plus gros défi ? Ce processus a-t-il suscité des réactions cocasses ?
Je me suis prêtée à l’exercice à plusieurs reprises. Comme mon sujet est relativement accessible et peu complexe, mon recours à des mots simples et des métaphores a grandement aidé ma famille et mes ami·es à le comprendre. Malgré tout, vulgariser un sujet scientifique reste un défi !
- Pour vous, que représente votre recherche : un rêve d’enfance devenu réalité, un choix de carrière réfléchi, etc. ?
C’est à la fois l’aboutissement d’un rêve d’enfance et d’un objectif professionnel. Toute petite, je m’imaginais déjà faire de longues études. Plus tard, sur le plan professionnel, j’ai ressenti le besoin d’apporter une contribution plus significative à ma profession en enrichissant le corpus de connaissances.
- Au quotidien, à quoi ressemble votre vie d’étudiant·e-chercheur·euse ? Quelle est l’expérience la plus enrichissante que vous avez vécue en tant que chercheur·euse ?
La diversité des apprentissages, qu’il s’agisse de concepts méthodologiques, de nouvelles façons de travailler ou de la rédaction d’articles scientifiques, a été l’un des aspects les plus enrichissants de mon aventure doctorale. Côtoyer des chercheur·euses d’expérience m’a grandement aidée à me forger ma propre identité en tant que future chercheuse.
- Pourquoi avez-vous décidé de participer au concours Ma thèse en 180 secondes ?
Le dépassement de soi a été ma principale motivation. Cet exercice de vulgarisation m’a offert l’opportunité de clore mon parcours doctoral en synthétisant mon sujet de recherche. Au-delà du défi, ce concours a renforcé ma confiance en ma capacité à transmettre des connaissances complexes de manière claire et stimulante.